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  • L’ex-président Giscard confie que le regroupement familial est « son plus grand regret ». Il aurait projeté de renvoyer 500.000 immigrés algériens.

     

    20h11

    Comme rarement, l’ex-chef de l’État s’est livré au biographe Éric Roussel. Ses blessures, ses doutes, ses idéaux… Extraits en avant-première du livre.

    (…)

    « Son grand regret, le regroupement familial, décidé par un simple décret de Jacques Chirac en 1976. (…)

    L’idée de faire venir les familles des immigrés paraissait, à l’époque, naturelle. Avec l’augmentation massive de l’immigration en provenance de pays musulmans, elle divise profondément. Raymond Barre, d’ailleurs, le suspendit pour trois ans, avant que le Conseil d’État annule cette décision au motif que le regroupement familial faisait désormais partie de principes généraux du droit.« 

    Valéry Giscard d’Estaing : «L’idée en soi était juste et généreuse (…) Mais elle a été mal appliquée, et j’ai eu le tort de ne pas plus surveiller l’application ; j’en ai donc la responsabilité (…) Nous visions le noyau familial tel que nous le connaissons et nous avons vu arriver des noyaux familiaux totalement différents.»

    Dans son essai, Le sens de la République, l’historien Patrick Weil a aussi révélé que le président avait eu le projet de dénoncer les Accords d’Evian pour pouvoir rapatrier quelque 500 000 Algériens en cinq ans.

    (…) Le Point

     NdB: un regret qui vient beaucoup trop tard. D'autant plus  que VGE a reçu, comme Merkel, le prix Kalergi - Coudenhove!
  • Lyon: les familles des jeunes filles tuées dans une attaque à Marseille veulent poursuivre l'Etat

    Il y a 1 an, les deux cousines Mauranne et Laura, 20 ans, étaient assassinées par un terroriste, Ahmed Hanachi, sur le parvis de la gare Saint-Charles à Marseille. Leur famille veut maintenant attaquer l'Etat, au Tribunal administratif de Lyon, pour "faute" devant le tribunal administratif de Lyon.

     

  • Méditerranée : l’Espagne recueille près de 1 200 migrants en deux jours

     

    0h42

    Au cours des 48 dernières heures, les gardes-côtes espagnols ont secouru près de 1 200 migrants. Ils étaient répartis dans 30 embarcations de fortune.

    Les gardes-côtes espagnols ont annoncé ce dimanche avoir secouru en Méditerranée au cours des dernières 48 heures près de 1 200 migrants qui tentaient de rejoindre l’Espagne, première porte d’entrée de l’immigration clandestine en Europe, à bord d’embarcations de fortune.

    « Le Secours maritime a secouru samedi et dimanche 1 181 personnes dans 30 embarcations », a indiqué cet organisme sur son compte Twitter.

    L’Espagne est devenue cette année la première porte d’entrée de l’immigration clandestine en Europe, après que l’Italie a largement fermé ses frontières sous la pression de son ministre de l’Intérieur d’extrême droite Matteo Salvini. Ce dernier a par ailleurs menacé ce dimanche, de refouler les avions allemands avec des migrants à bord. (…)

     

  • Le juge Kavanaugh confirmé à la Cour suprême des Etats-Unis après plusieurs semaines de contestation

     

    Le juge Kavanaugh confirmé à la Cour suprême des Etats-Unis après plusieurs semaines de contestation© Mary F. Calvert Source: Reuters
    Brett Kavanaugh le 27 septembre 2018 à Washington (image d'illustration).
     

    Le Sénat a confirmé la nomination de Brett Kavanaugh à la Cour suprême des Etats-Unis par 50 voix contre 48, offrant une victoire à Donald Trump face aux démocrates. Le magistrat va donner une teinte conservatrice à la plus haute juridiction du pays.

    Les accusations de dernière minute – non corroborées – d'agressions sexuelles à son encontre n'auront finalement pas pesé dans la balance : Brett Kavanaugh a été confirmé à la Cour suprême ce 6 octobre par les sénateurs américains. Ces derniers ont majoritairement voté selon leur affiliation politique, pour un résultat de 50 voix en sa faveur contre 48 en sa défaveur.

    A quelques semaines des élections de mi-mandat, capitales pour conserver une majorité républicaine et pouvoir gouverner, la séquence politique tourne à l'avantage du président américain Donald Trump. Le parti démocrate avait en effet mis un point d'honneur à bloquer cette nomination, électrisant comme rarement le pays.

    Les vidéos de militants d'organisations (accusées d'être liées à George Soros) qui invectivent violemment des sénateurs républicains ont, par exemple, fait le tour de la toile, tout comme les nombreuses manifestations, très médiatisées, qui se sont déroulées aux Etats-Unis depuis deux semaines. Cette colère a pris racine dans les graves accusations portées contre du Brett Kavanaugh, formulées par Christine Blasey Ford. Elle affirme qu'un soir d'été en 1982, alors qu'elle allait aux toilettes, Brett Kavanaugh et un ami, Mark Judge, «totalement ivres» l'auraient isolée dans une chambre. Après l'avoir poussée sur un lit, le futur juge se serait jeté sur elle, tentant de la déshabiller tout en la touchant partout sur le corps. L'avocat Michael Avenatti, que de nombreux commentateurs voient dans la peau du candidat démocrate à la présidentielle de 2020, n'a quant à lui pas hésité à rapporter le témoignage d'une de ses clientes, assurant que le magistrat choisi par Donald Trump avait participé dans sa jeunesse à des viols collectifs. Le FBI, dans l'enquête qu'il a menée sur le juge Kavanaugh, n'est pas parvenu à trouver la trace d'un comportement inapproprié de la part de celui qui siégera désormais à la Cour suprême.

    Une défaite amère pour le Parti démocrate 

    La tension est encore montée d'un cran ces derniers jours lorsque Jackson Cosko, un assistant travaillant pour des sénateurs démocrates, a publié sur Wikipédia les informations personnelles, dont l'adresse exacte, de trois sénateurs républicains. Du doxxing, pratique consistant à rechercher et à révéler sur internet des informations sur l'identité et la vie privée d'un individu dans le but de lui nuire. Arrêté le 4 octobre, le jeune homme de 27 ans risque une lourde peine de prison.

    Après tous ces efforts, la défaite n'en est que plus amère pour le Parti démocrate. Elle pourrait même lui coûter davantage. Si l'on croit les récents sondages, le cirque politique offert au monde dans le cadre de cette nomination profite ainsi aux républicains et au président, qui progressent sensiblement dans les sondages. Le non-respect par l'état-major démocrate du «procès équitable» ( le due process), principe fondateur de la justice américaine selon lequel il revient à l'accusation d'apporter les preuves de la culpabilité de l'accusé, semble avoir clairement joué en sa défaveur. Une double défaite donc, maintenant que Brett Kavanaugh donne une majorité conservatrice à la Cour suprême.

  • Etats-Unis : le chômage au plus bas depuis 1969, à un mois des élections de mi-mandat

     

    Etats-Unis : le chômage au plus bas depuis 1969, à un mois des élections de mi-mandat© Leah Millis Source: Reuters
    Le président des Etats-Unis Donald Trump.
     

    Donald Trump peut se réjouir : le recul du chômage en septembre est encore plus fort que ce qui était prévu. Il descend ainsi à 3,7%. Du jamais vu depuis 1969. De quoi faire sourire les Républicains à un mois d'élections cruciales pour eux.

     

    Le taux de chômage américain est tombé à 3,7% en septembre, un niveau inédit depuis décembre 1969 malgré un ralentissement marqué des créations d'emplois, qui ont notamment pâti du passage de l'ouragan Florence sur la côté est.

     

    A un mois des élections de mi-mandat, le 6 novembre, cette bonne nouvelle devrait conforter le président républicain Donald Trump, qui a fait de l'économie sa carte maîtresse dans ce scrutin, lors duquel certains prédisent une «vague bleue», couleur des démocrates. D'autant que de nombreux économistes s'attendent à ce que la baisse du chômage se poursuive.

    «Ca tourne!», s'est félicité Larry Kudlow, le conseiller économique de la Maison Blanche, estimant que l'économie avançait «à plein régime». De fait, le recul du chômage est plus marqué que prévu puisque les analystes tablaient sur 3,8%, après 3,9% en août.

    Dans le détail, six millions de chômeurs étaient recensés en septembre aux Etats-Unis, soit une diminution de 270.000 personnes, dont une majorité de femmes, a précisé vendredi le département du travail. Encore 4,6 millions de personnes n'ont néanmoins trouvé que des emplois à temps partiel.  Le taux de participation à l'emploi était, lui, de 62,7%, un «niveau solide», ont commenté les économistes d'Oxford Economics.

    Alors que l'opposition démocrate peine à se remettre de la défaite cuisante d'Hillary Clinton il y a deux ans, le camp républicain espère mobiliser les électeurs sur la base de ces bons résultats économiques. Donald Trump est arrivé à la Maison Blanche quand l'économie avait certes déjà été assainie par l'administration de son prédécesseur, Barack Obama. Mais la mesure phare du mandat de Donald Trump, la réforme fiscale adoptée fin 2017, est brandie par les soutiens de Donald Trump comme l'exemple même de la réussite économique de leur champion.

     Lire aussi : «La plus grande baisse d'impôts» : la réforme fiscale adoptée, Trump savoure sa victoire