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  • Allemagne : par souci de « neutralité », l’AfD crée un site internet pour que les écoliers puissent dénoncer le militantisme « anti-AfD » de leurs profs

     

    21h46

    Les écoliers allemands sont invités par le parti de droite anti-immigration Alternative für Deutschland (AfD) à dénoncer les enseignants qui affichent une opinion politique anti-AfD, abandonnant ainsi toute neutralité.

    Neutral Schools, une plate-forme internet, a été lancée à Hambourg et l’AfD a annoncé son intention de la déployer dans tout le pays.

    Les élèves peuvent écrire le site des plaintes anonymes concernant des enseignants qui, selon eux, enfreignent les règles de neutralité et attaquent l’AfD.

    L’AfD a déclaré que l’initiative vise à « renforcer un discours démocratique et libre » dans les écoles, ainsi qu’à souligner le code de neutralité et à donner aux élèves des conseils sur la manière d’agir s’ils pensent que l’enseignant est trop engagé politiquement.

    La plate-forme a suscité de vifs débats et le parti est confronté à des appels croissants de la part des enseignants et des personnalités culturelles pour mettre fin au projet, beaucoup accusant l’AfD d’adopter les tactiques utilisées à l’époque nazie et communiste.

    (…) Mais le parti, qui a remporté, grâce sa position anti-migrants, 90 sièges parlementaires lors des dernières élections, a riposté. Il dit que son site Web n’a rien à voir avec de la dénonciation. Selon Bernd Baumann, l’un des principaux membres du groupe parlementaire de l’AfD, c’est l’occasion de se pencher sur les preuves considérables que le parti dit avoir recueillies, montrant que les écoles dressent souvent « un tableau très sévère de l’AfD, dépeint comme un parti radical, inhumaine et rance ».

    (…) The Guardian

  • Francophonie : Emmanuel Macron impose Louise Mushikiwabo

     

    20h51

    Par Isidore Kwandja Ngembo

    Les Africains savent bien que Louise Mushikiwabo n’est pas la candidate de l’Afrique, mais bien celle d’Emmanuel Macron imposée aux chefs d’État africains.

    Nul n’ignore que l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est un instrument d’influence au service de la diplomatie française sur la scène internationale. C’est depuis toujours que la France exerce son influence considérable à tous les niveaux : en amont, par une forte pression sur les décideurs politiques africains notamment ; en aval, par sa contribution substantielle à la réalisation des objectifs et missions prioritaires que cette organisation s’est assignée, en dictant le choix des domaines prioritaires qui servent ses intérêts et lui permettent d’étendre son influence politique au reste du monde.

    Mais la France l’a toujours fait en restant un peu discrète et en donnant l’impression que les décisions se prenaient par consensus dans cette organisation, alors qu’en réalité elles sont souvent imposées par la volonté de certains États influents. Avec Emmanuel Macron, les masques tombent peu à peu et l’on voit clairement que c’est la France qui dicte ce qu’elle entend faire de cette organisation, quelles sont les missions qu’elle devrait accomplir ou non, au mépris des dispositions de la Charte de la Francophonie.

    Il convient de souligner néanmoins les efforts louables réalisées par l’OIF pour promouvoir la démocratie, l’État de droit, le respect des droits de la personne, la dignité humaine, ainsi que la liberté d’expression, plus spécialement les missions d’accompagnement, d’observation et de suivi des élections, qui marquent un pas important dans le processus de démocratisation et jouent un rôle considérable dans la réduction des conflits avant, pendant et après les élections, surtout dans le continent africain marqué fréquemment par de graves violations flagrantes des droits de la personne en période électorale notamment.

    En effet, contrairement au Commonwealth qui rassemble essentiellement d’anciens territoires britanniques, excepté le Rwanda, l’OIF, elle, s’est ouverte à tous les pays qui n’étaient forcément pas d’anciennes colonies françaises, mais qui partagent les valeurs communes fondées sur les droits de la personne, la démocratie, l’État de droit et la liberté d’expression, comme des valeurs essentielles, en plus de promouvoir la langue française et la diversité culturelle.

    Une chose est sûre et qu’on doit se dire est que tous ces pays, comme l’Arabie saoudite et bien d’autres encore, qui espèrent un jour pouvoir rejoindre la famille francophone et ceux qui l’ont déjà intégrée comme membres associés ou observateurs, n’ont pas en commun la langue française et ce n’est pas non plus la langue qui les attire. Ce qui les attirent davantage, c’est plutôt la force de cohésion et de rassemblement que l’espace francophone leur offre, les perspectives d’ouverture à un marché potentiel à moyen terme et pour l’avenir ; ce sont des liens de coopération et de solidarité qui unissent les États membres, particulièrement dans le contexte actuel marqué par des préoccupations sécuritaires accrues, pour agir collectivement et efficacement face aux défis réels auxquels le monde est confronté, dont notamment le terrorisme, l’extrémisme, l’intolérance, le racisme, la xénophobie et le cercle vicieux de la pauvreté. […]

    Contrepoints

  • JT TVL JEUDI 11 0CTOBRE 2018

  • "Les premiers pas " de VAN GOGH

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  • En Belgique aussi, les progressistes se font « remplacer » !

     

    Le dimanche 14 octobre prochain se dérouleront les élections communales et provinciales belges. L’occasion pour les Belges d’élire leurs représentants locaux. Sans surprise, c’est la NVA (Nieuw-Vlaamse Alliantie – Nouvelle Alliance flamande) qui dominera le scrutin coté flamand même si ce parti conservateur connait une baisse dans les sondages au profit de son concurrent, plus identitaire celui-là, le Vlaams Belang. À noter également une poussée du parti Groen, le parti écologiste de gauche. Autre bouleversement dans ce rendez-vous électoral : selon une étude de l’université de Gand menée par Bram Wauters, professeur de sciences politiques, le nombre de candidats issus de l’immigration a fortement augmenté cette année par rapport aux scrutins de 2012 et de 2006.

     

     

    LI
    BP 13
    06301 Nice Cedex 

  • JT TVL MERCREDI 10 OCTOBRE 2018