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  • JT TVLibertés 22 OCTOBRE 2018

  • Créteil : la prof, la racaille et un flingue, par Pierre Malpouge

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    Depuis jeudi dernier, la vidéo partagée sur les réseaux sociaux fait le tour des rédactions. Comme dans un film de série B ou dans un jeu vidéo violent, on y voit un « jeune » mineur âgé de 16 ans – qui, comme les images le montrent, et sans vouloir faire d’amalgame, n’a rien d’un Gaulois aux longues tresses blondes – braquer un pistolet sur la tempe de son professeur.

    La scène, qui a suscité l’indignation, s’est déroulée au lycée Edouard-Branly de Créteil. Ce jeudi matin, l’élève braqueur arrivé en retard à un cours de biotechnologie ordonne au professeur, pistolet en main, de rayer la mention « absent » de son carnet de présence et de le noter « présent » pour ne pas avoir de problème avec son père. Durant toute la scène, filmée à l’aide du téléphone portable d’un élève de la classe, on peut voir ses camarades de classe rigoler comme des bossus et faire des doigts d’honneur face à la caméra.

    Le pistolet était factice mais l’acte de violence est, lui, bien réel. Depuis qu’Emmanuel Macron s’affiche et joue les « frotteurs » aux côtés de dealers et de repris de justice multirécidivistes comme on a pu le voir lors de sa visite sur l’île de Saint-Martin, les racailles « jeunes » ou moins jeunes se sentent-elles pousser des ailes face au laxisme politique et judiciaire ? Si ce genre de scène d’agression violente n’est pas une nouveauté dans l’enceinte des établissements scolaires (tout comme à l’égard des policiers), elle prouve, s’il en était encore besoin, que dans de nombreux quartiers les racailles, toujours les mêmes, sont bien installées et n’ont peur de rien ni personne. A commencer des profs dont il faut dire, sans vouloir être vieux jeu, que l’allure et la tenue vestimentaire de certains n’incitent guère au respect.

    Vendredi, une enquête menée par les policiers du commissariat de Créteil a été ouverte après que le professeur a déposé plainte. Deux « jeunes » apparaissant sur la vidéo ont été placés en garde à vue. Le braqueur, mis en examen pour violences aggravées, risque, nous dit-on, trois ans de prison. Etant donné qu’il est mineur il a toutes les chances de risquer tout au plus une remontrance, quelques mois de travail d’intérêt général et quelques jours d’exclusion du lycée.

    Dans une France où l’ultraviolence est du fait de « jeunes » de plus en plus jeunes sans que rien ne bouge, pas sûr que les beaux discours de fermeté d’Emmanuel Macron et de son nouveau ministre de l’Intérieur Christophe Castaner qui, sans jamais oser avouer d’où est issue cette violence, veut « reconquérir mètre carré par mètre carré la souveraineté républicaine », ni même l’annonce par le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, d’un « plan d’action pour rétablir l’ordre », soient à la hauteur de l’enjeu.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 22 octobre 2018

  • Perpignan (66) : une femme de 91 ans agressée par une voleuse de 12 ans

     

    19h49

    Alors qu’elle sortait d’un magasin Super-U à Perpignan, une personne âgée de 91 ans a été victime d’un vol à l’arraché et violemment projetée au sol rapporte France Bleu Roussillon. Le vol a eu lieu alors que la personne venait de terminer ses courses et avait encore son porte-monnaie dans la main.

    A ce moment-là, une jeune femme a foncé sur elle pour lui prendre l’objet, moment où « la victime a été déséquilibrée et a chuté lourdement au sol, sa tête heurtant le bitume de plein fouet » explique la police. La personne de 91 ans a été prise en charge par les pompiers et transportée aux urgences.

    Aussitôt alertée, plusieurs effectifs de police ont quadrillé le quartier avec un signalement précis de la jeune fille. Ils sont parvenus à l’interpeller en compagnie d’une complice et finalement découvert qu’elle n’avait que 12 ans. Déjà connue des services police pour plusieurs infractions, la jeune fille a été orientée vers un hôpital psychatrique dans un « état de surexcitation avancée ». Sa complice sera quant à elle jugée en février au tribunal correctionnel de Perpignan.

    Le Figaro

     
    Royaume-Uni : le nombre de blessés graves dans des attaques au couteau a augmenté de 34 % en deux ans
     
     
     
  • Espagne : l'État islamique recrute en Prison

     

    par Soeren Kern  •  22 octobre 2018

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    • Le réseau – que le ministère de l'intérieur espagnol nomme le « Front Prison » des djihadistes (« Frente de cárceles ») – a pour mission de recruter, endoctriner et radicaliser d'autres détenus, dans le but de monter de nouvelles attaques.

    • « Nous voulons nous préparer au djihad pour Allah. J'ai une bonne nouvelle : j'ai créé un nouveau groupe et tous sont prêts à mourir pour Allah à tout moment. Nous nous y attellerons dès notre libération. Nous avons des hommes, des armes et des cibles. Tout ce qui nous manque, c'est la pratique. » - Mohamed Achraf, lettre de prison à un autre détenu.

    • « La majorité des djihadistes ayant fait l'objet d'une enquête, loin d'être déradicalisés, sont restées actifs. Et leur incarcération a contribué à les radicaliser plus encore ». - Ministère de l'intérieur espagnol.

    Le 1er octobre, la police antiterroriste espagnole a perquisitionné la cellule de Mohamed Achraf au pénitencier de Campos del Río à Murcie. Elle a découvert qu'il était à la tête d'un réseau « discipliné et organisé » de détenus djihadistes dont la mission était le recrutement et la radicalisation d'autres détenus, ainsi que la préparation d'attaques contre des cibles spécifiques. (Source : Ministère de l'intérieur espagnol)

     

    La police espagnole a démantelé un réseau djihadiste opérant de manière coordonnée sur plus d'une douzaine de prisons espagnoles. Le réseau, apparemment lié à l'État islamique, a été initié et piloté - au nez et à la barbe des autorités pénitentiaires - par l'un des plus implacables djihadistes du système pénitentiaire espagnol.

    L'existence de ce réseau a jeté le doute sur l'efficacité des procédures de sécurité dans les prisons espagnoles, mais également sur les programmes espagnols de « déradicalisation » qui cherchent à « réhabiliter » les militants islamistes en vue d'une éventuelle « réinsertion » dans la société.

    Gatestone