Ni les « fake news » répandues par Castaner accusant les « gilets jaunes » d’« affaiblir le pays face au terrorisme », ni la légende urbaine des trois fameuses « bavures » raciste, islamophobe et homophobe (Présent du 22 novembre) ni l’inventaire à la Prévert des morts du Samu et des débordements racontés par les élus LaREM dans les médias, n’y font rien. Au contraire. Non seulement les Français ne se détournent pas des « gilets jaunes », mais ils sont encore plus nombreux à trouver légitime leur mobilisation et leur appel à bloquer Paris samedi, comme le révèle un sondage Odoxa pour Le Figaro et Franceinfo.
A Présent, nous avons été parmi les tout premiers soutiens de la contestation. Dès le mois d’octobre, nous avons protesté contre le prétexte écolo de la hausse du carburant qui pénalise toujours les mêmes, les classes populaires et moyennes, c’est-à-dire vous et moi. Dès le 10 novembre, Présent affichait tous les jours un gilet jaune en haut à droite de la une et je portais le mien sur le plateau de Bistro Libertés le 16 novembre, veille de la mobilisation nationale.
Preuve de l’échec de la stratégie de diabolisation du gouvernement, 62 % des sondés refusent de qualifier les « gilets jaunes » de « violents ». Une grande majorité les définit comme « populaires » (81 %), « courageux » (77 %), engagés dans « une lutte pour l’intérêt général » (78 %). Deux Français sur trois (66 %) appellent à ce que la mobilisation se poursuive. Sans surprise, 83 % des sympathisants de Marine Le Pen soutiennent la poursuite du mouvement. Et les sympathisants LaREM sont de plus en plus écartelés : quatre sur dix estiment la contestation « justifiée ».
Les « gilets jaunes » ont contre eux en revanche l’arrière-garde des syndicats préhistoriques d’extrême gauche, largement discrédités, furieux de voir que la mobilisation nationale se fait sans eux et leur petite boutique. Précision ahurissante, la CGT des agents de douanes a porté plainte mercredi contre ces « gilets jaunes » qui ont signalé la présence de migrants clandestins dans la cuve d’un camion, à Flixecourt (Somme) en déclarant qu’ils avaient « fait mieux que la douane » (Présent du 23 novembre). La CGT douanes les poursuit pour « injure », « diffamation » et pour « incitation à la haine raciale ». Quand on n’est pas complice des passeurs (même quand on est douanier !) on est un criminel raciste…
Deux nouveaux hashtags : #Balancetongilet et #Balancetongiletjaune ont fait leur apparition dans le matraquage médiatique pour décrédibiliser la contestation. De même qu’un groupe Facebook intitulé « Paye toi un journaliste » qui recense les mésaventures des journalistes bobos de l’autre côté du périphérique, au pays des gueux, des beaufs et des sans-dents. Comme cette jeune Bécassine de BFM TV qui s’est fait bousculer aux cris de « BFM menteurs » et « BFM macronistes » et qui raconte qu’elle n’a « jamais rencontré une telle haine ». Plus haineux que les bandes armées des cités, les racailles ou les djihadistes : les « gilets jaunes ».
Pour la première fois, Emmanuel Macron feint de remarquer la marée jaune et la révolte. Il répond à côté et annonce pour mardi « un nouveau cap pour la transition écologique » et de nouvelles aides individuelles pour la faire passer. Sans revenir sur l’étranglement fiscal et les taxes qui mettent les comptes au rouge dès le 15 du mois. Les Français qui bloquent les routes aujourd’hui ne réclament pas d’assistanat. Ce sont des hommes et des femmes qui demandent à vivre décemment de leur emploi et à nourrir, loger, scolariser, chauffer et soigner leurs enfants avec leur salaire, ce qu’ils n’arrivent plus à faire.
La mobilisation de samedi ne désarme pas. La manifestation a été interdite place de la Concorde mais autorisée sur le Champ-de-Mars (VIIe). Afin de « protéger les lieux sensibles » de la capitale. Sur LCI, Priscillia Ludosky, l’une des représentantes du mouvement, refuse cette alternative : selon elle, le groupement doit se dérouler dans « le cœur de Paris » près du rond-point des Champs-Elysées.
Sur les réseaux sociaux, les « gilets jaunes » appellent à rejoindre Paris très tôt dans la matinée, puis à dégainer leurs gilets à un endroit et un horaire précis qui sera divulgué au dernier moment.
Caroline Parmentier
Article paru dans Présent daté du 23 novembre 2018
Commentaires
Les bobards des merdiats : la transition écologique!
1) Il n'y a aucune preuve scientifique du réchauffement anthropique du climat ! C'est une pure invention des mondialistes (comme le fut, il y a quelques années, le fameux trou d'ozone!) pour imposer leurs diktats à l'ensemble des pays occidentaux (ceux qui sont taillables et corvéables à merci!) : c'est tellement pratique !
2) Et comme le disent les gilets jaunes, même si c'était vrai (par suite d'un raisonnement complètement aberrant) il faudrait nous expliquer pourquoi les impôts correspondants n'iront pas, dans leur majorité, à l'écologie mais au budget général de l'Etat.
que des banlieues pourries se révoltent contre l,autorité , ce n,est pas grave pour macron et son staff , mais que les sans rien , sans dents et autres gueux puissent remettre en question le racket fiscal imposé au bon peuple , c,est inadmissible et inacceptable pour le petit monarque et sa bande de branquignols , donc tout doit être fait pour faire taire ce mouvement populaire .
d,ailleurs on n,entend guère non plus les nantis du chaudbise et des footeux par exemple , pour se dire solidaires des serfs qui viennent assister à leurs démonstrations sur un terrain , sur un écran ou dans un concert , et pourtant ces fans participent à leur richesse avec leurs deniers , ce n,est pas mon cas . . .!!
salutations.
Pas si fous que cela les "terroristes" (pour musulmans fanatisés (sic) en bon français): ils savent très bien que devant de telles foules de FDS, ils n'ont aucune chance en montrant le bout de leur sale nez. L'ex-voyou Casta-sans-nerf dit n'importe quoi.