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Réfugiés à Paris: qu'est-ce qu'un camp humanitaire "aux normes de l'ONU"?
Les Misérables !
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Le Dalaï-Lama : « L’Allemagne ne peut devenir un pays arabe »
31/05/2016 – 14H30 Berlin (Breizh-info.com) –Le Dalaï-Lama va t-il subir les foudres de la bien-pensance européenne après ses propos contre l’immigration ? «Quand nous regardons le visage de chaque réfugié, surtout ceux des enfants et des femmes, nous ressentons leur souffrance et un être humain qui a de meilleures conditions de vie a la responsabilité de les aider. Mais d’un autre côté, il y en a trop à présent» en Europe, a déclaré le chef spirituel des Tibétains au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung avant de poursuivre : «L’Europe, l’Allemagne en particulier, ne peut devenir un pays arabe, l’Allemagne est l’Allemagne». Le chef spirituel des Tibétains, poussé à l’exil par les Chinois, reprend ainsi lui aussi la notion de Grand Remplacement qui menace, à court terme, l’Europe, si elle ne ferme pas ses frontières.
«Il y en a tant que cela devient difficile sur le plan pratique. Et sur le plan moral, je trouve aussi que ces réfugiés ne devraient être accueillis que provisoirement. L’objectif devrait être qu’ils retournent (dans leur pays) et aident à reconstruire leur pays», a estimé le Dalaï Lama, qui était de passage à Berlin.
La question des réfugiés et plus globalement de l’immigration en Europe est passée au second plan médiatique depuis le mouvement social contre la Loi Travail.
Toutefois, les arrivées de « migrants » se poursuivent, y compris en provenance de pays qui ne sont pas en guerre . A Kerlaz petite commune du Finistère, 18 immigrés sont arrivés récemment, en provenance d’Irak, d’Iran (pays qui n’est pas en guerre) et d’Afghanistan, rejoignant ainsi six autres immigrés du Koweit (pays qui n’est pas en guerre) et du Soudan. A Saint-Malo, des mineurs isolés étrangers en provenance de plusieurs de ces pays posent des problèmes de sécurité aux locaux. A Lorient, une famille géorgienne, pourtant déboutée du droit d’asile, n’a toujours pas été expulsée vers son pays d’origine, un pays qui lui non plus n’est pas en guerre. La mobilisation d’associations de gauche et d’extrême-gauche vise à mettre une pression forte sur l’État, tout en tentant de toucher la population par le « viol psychologique » au nom de l’humanitarisme et des droits de l’homme.
La sortie percutante du Dalaï-Lama – incarnation du bouddhisme et de la sagesse asiatique – contraste avec les appels incessants à l’immigration et à l’accueil émanant en particulier de l’Église catholique et du Pape François .
Crédit photo : DR
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30 mai 1431 : mort de Sainte Jeanne d’Arc ; son cœur resté intact miraculeusement, après le bûcher
30 mai 2016 par admin4 - Contre-info.comCe jour est la fête religieuse de Sainte Jeanne d’Arc, morte un 30 mai.
D’après les témoignages le cœur de la sainte fut l’objet d’un miracle : dans l’impossibilité de le consumer, le bourreau l’a jeté dans la Seine.
Concernant sa mort et ce fait, voici la déposition de frère Isambard de la Pierre, dominicain ayant assisté aux événements :
« A son dernier jour, Jeanne se confessa et communia. La sentence ecclésiastique fut ensuite prononcée. Ayant assisté à tout le dénouement du procès, j’ai bien et clairement vu qu’il n’y eut pas de sentence portée par le juge séculier. Celui-ci était à son siège, mais il ne formula pas de conclusion. L’attente avait été longue. A la fin du sermon, les gens du roi d’Angleterre emmenèrent Jeanne et la livrèrent au bourreau pour être brûlée. Le juge se borna à dire au bourreau, sans autre sentence : « Fais ton office ! »
Frère Martin Ladvenu et moi suivîmes Jeanne et restâmes avec elle jusqu’aux derniers moments. Sa fin fut admirable tant elle montra grande contrition et belle repentance. Elle disait des paroles si émouvantes, dévotes et chrétiennes que la multitude des assistants pleurait à chaudes larmes. Le cardinal d’Angleterre et plusieurs autres Anglais ne purent se tenir de pleurer ; l’évêque de Beauvais, même lui, versa quelques pleurs.
Comme j’étais près d’elle, la pauvre pucelle me supplia humblement d’aller à l’église prochaine et de lui apporter la croix pour la tenir élevée tout droit devant ses yeux jusqu’au pas de la mort, afin que la croix où Dieu pendit, fût, elle vivante, continuellement devant sa vue.
C’était bien une vraie et bonne chrétienne. Au milieu des flammes, elle ne s’interrompit pas de confesser à haute voix le saint nom de Jésus, implorant et invoquant l’aide des saints du paradis. En même temps elle disait qu’elle n’était ni hérétique, ni schismatique comme le portait l’écriteau. Elle m’avait prié de descendre avec la croix, une fois le feu allumé, et de la lui faire voir toujours. Ainsi je fis.
A sa fin, inclinant la tête et rendant l’esprit, Jeanne prononça encore avec force le nom de Jésus. Ainsi signifiait-elle qu’elle était fervente en la foi de Dieu, comme nous lisons que le firent saint Ignace d’Antioche et plusieurs autres martyrs. Les assistants pleuraient.Un soldat anglais qui la haïssait mortellement avait juré qu’il mettrait de sa propre main un fagot au bûcher de Jeanne. Il le fit. Mais à ce moment, qui était celui où Jeanne expirait, il l’entendit crier le nom de Jésus. Il demeura terrifié et comme foudroyé. Ses camarades l’emmenèrent dans une taverne près du Vieux-Marché pour le ragaillardir en le faisant boire. L’après-midi, le même Anglais confessa en ma présence à un frère prêcheur de son pays, qui me répéta ses paroles, qu’il avait gravement erré, qu’il se repentait bien de ce qu’il avait fait contre Jeanne, qu’il la réputait maintenant bonne et brave pucelle ; car au moment où elle rendait l’esprit dans les flammes il avait pensé voir sortir une colombe blanche volant du côté de la France.
Le même jour, l’après-midi, peu de temps après l’exécution, le bourreau vint au couvent des frères prêcheurs trouver frère Martin Ladvenu et moi. Il était tout frappé et ému d’une merveilleuse repentance et angoissante contrition. Dans son désespoir il redoutait de ne jamais obtenir de Dieu indulgence et pardon pour ce qu’il avait fait à cette sainte femme : « Je crains fort d’être damné, nous disait-il, car j’ai brûlé une sainte ».
Ce même bourreau disait et affirmait que nonobstant l’huile, le soufre et le charbon qu’il avait appliqués contre les entrailles et le coeur de Jeanne, il n’avait pu venir à bout de consumer et réduire en cendres ni les entrailles ni le coeur. Il en était très perplexe, comme d’un miracle évident. »
Et cet extrait de la déposition de Jean Massieu, huissier :
« Accompagnée de frère Martin, Jeanne fut conduite et liée, et jusqu’au dernier moment elle continua les louanges et lamentations dévotes envers Dieu, saint Michel, sainte Catherine et tous les saints.
En mourant, elle cria à haute voix : Jésus !Je tiens de Jean Fleury, clerc et greffier du bailli, qu’au rapport du bourreau, le corps étant réduit en cendres, le coeur de Jeanne était resté intact et plein de sang.
On donna ordre au bourreau de recueillir tout ce qui restait de Jeanne et de le jeter à la Seine, il le fit. » -
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