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  • Valls célèbre l’indépendance d’Israël aux Folies Bergère

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    Info Panamza. Lundi 30 mai, le Premier ministre a secrètement participé à « la fête d’indépendance d’Israël ». La preuve en images.

    Incroyable mais vrai : six jours seulement après son retour calamiteux d’Israël et en pleine crise politique suscitée par la loi Travail, le Premier ministre Manuel Valls a cru judicieux de se joindre à une célébration parisienne du régime colonial et ségrégationniste de Tel Aviv.

    Lundi 30 mai, l’ambassade israélienne a organisé « l’anniversaire de l’indépendance » d’Israël dans un lieu inattendu : la salle de spectacle des Folies Bergère.

    L’information est vérifiable sur le site de la Chambre de Commerce France-Israël.

    Le tweet d’un internaute informé avait d’ailleurs fait état – en direct – de la présence de Manuel Valls dans ce prestigieux théâtre géré par Jérôme Langlet du groupe Lagardère (également détenteur du Bataclan depuis son rachat – en septembre 2015 – à la famille israélienne Touitou).

     

     

    Détail accablant pour le Premier ministre : dans l’agenda officiel de Matignon, aucune mention n’est faite de ce déplacement idéologiquement connoté.

    Lire la suite de l’article sur panamza.com

  • Un enfant japonais survit 6 jours seul dans la forêt

     

    Les ressources étonnantes du corps humain

    Un garçonnet de sept ans, disparu depuis six jours après avoir été laissé par ses parents dans une forêt de Hokkaido dans le nord du Japon en guise de punition, a survécu en se débrouillant seul et a été retrouvé vivant vendredi.

    Le petit Yamato Tanooka, dont la disparition a soulevé l’émotion dans le pays et des critiques acerbes envers les parents, a été découvert par un soldat dans un camp d’entraînement militaire, a indiqué un porte-parole des forces d’autodéfense, Manabu Takehara. « Il semble en bon état physique, mais a été conduit à l’hôpital en hélicoptère. »

    L’enfant a raconté à la police avoir marché dès samedi, jour de sa disparition, à travers l’épaisse forêt où il n’est pas rare de rencontrer des ours, jusqu’à un local de ce terrain militaire situé à 5,5 km du lieu où ses parents l’avaient laissé, a rapporté le quotidien régional Hokkaido Shimbun.

    « Il n’avait pas de blessure externe visible et il s’est présenté comme Yamato Tanooka », a confirmé un représentant de la police, Tomohito Tamura. Ses parents l’ont rejoint à l’hôpital.

    « Pendant six jours, il n’a pour ainsi dire bu que de l’eau », a déclaré lors d’une conférence de presse un médecin qui l’a examiné, ajoutant qu’il était un peu déshydraté et que sa température était légèrement basse.

    Selon Nippon TV, il y avait un robinet à l’extérieur de l’endroit où il s’était abrité et il y avait bu régulièrement pendant son séjour.

    Les télévisions montraient des images d’une pièce sombre en forme de demi-cylindre en tôle, avec des matelas étalés à même le sol.

    Le petit garçon a dit s’être glissé entre deux matelas pour se garder du froid, selon un responsable de l’armée interrogé sur la chaîne publique NHK. La température était descendue vendredi à l’aube dans la région à 4,6 °C, selon l’agence de météorologie. L’enfant avait faim et le soldat qui l’a trouvé en entrant dans le local lui a donné à manger, a aussi raconté le militaire.

     

    « Un miracle incroyable »

    Le père est apparu à la sortie de l’hôpital où il a dit quelques mots à la presse.

    « Mon acte excessif a forcé mon fils à vivre des moments pénibles », a-t-il confié, les yeux baissés. « Je présente de profondes excuses à son école, aux secouristes et à tout le monde pour avoir créé tous ces ennuis. »

    « La première chose que j’ai dite à mon fils est : “Je te demande pardon pour t’avoir fait souffrir par ma faute” », a relaté le père, Takayuki Tanooka, ajoutant que Yamato avait hoché de la tête.

    Il s’est ensuite courbé en signe de contrition devant les caméras et photographes.

    Les médias japonais ont interrompu leurs programmes vendredi pour annoncer l’issue heureuse d’une affaire qui a suscité dès le début un déchaînement de critiques anonymes envers les parents sur les réseaux sociaux.

    Sur Twitter les commentaires allaient vendredi bon train et l’on s’étonnait surtout de la capacité de survie du garçonnet. « Comment un enfant peut-il survivre avec seulement de l’eau  ? », demande un internaute. Et un alpiniste de renom, Ken Noguchi, qui a conquis l’Everest, s’émerveille : « S’il a survécu tout seul, c’est un miracle incroyable. »

    Quelque 200 soldats, pompiers, policiers et bénévoles s’étaient mobilisés pour retrouver Yamato, que ses parents ont dit avoir abandonné en bord de route samedi dernier pour le punir.

    Le petit, sa soeur aînée et leurs parents se promenaient lorsque le couple a perdu patience face au comportement du garçon, qui jetait des pierres sur des voitures et des passants, avaient rapporté la police japonaise et des médias locaux.

    Sur le trajet du retour, les parents avaient fait sortir Yamato de leur voiture et l’avaient laissé en bord de route en pleine forêt, avant de poursuivre leur chemin sur une distance de quelque 500 mètres.

    Ils ont affirmé être revenus sur le site immédiatement, mais le garçon n’était plus à l’endroit où ils l’avaient laissé.

  • ZOOM - Bistro Libertés avec le vice-président du FN Louis Aliot

    Martial Bild et les sociétaires de Bistro Libertés reçoivent le vice-président du Front national et député au Parlement européen Louis Aliot. Ils aborderont les difficultés du FN à incarner les attentes des électeurs de droite et l’hypothèse de la victoire de Donald Trump. Ils débattreront aussi de l’affrontement entre la CGT et Manuel Valls ainsi que de la police française au bord du “burn out”.

  • Le directeur général de Paris Habitat prend la porte sur fond de nouveau scandale des HLM de Paris

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    Stéphane Dambrine, le directeur général du plus grand office HLM d'Ile-de-France, va être démis de ses fonctions le 16 juin révèle une communication interne du groupe que nous nous sommes procurée ce vendredi 3 juin. Une annonce qui intervient le jour même de la publication, dans "Marianne" en kiosques, de nos révélations sur un système de fausses factures et de passe-droits en place au sein de l'organisme.
     

    Brusque accélération du temps à Paris Habitat. Selon nos informations, Stéphane Dambrine, le directeur général du plus grand office HLM d'Ile-de-France (avec 111.000 logements) va être démis de ses fonctions le 16 juin, lors du conseil d'administration de l'organisme. Une annonce qui intervient le jour même de la publication, dans Marianne en kiosques ce vendredi 3 juin, de nos révélations sur un système de fausses factures et de passe-droits en place au sein de l'organisme.

    "En accord avec la ville de Paris, le Président de Paris Habitat et le Directeur Général sont convenus de proposer au conseil d'administration qui se tiendra le 16 juin, la rupture conventionnelle du contrat du directeur général", indique une communication interne envoyée ce vendredi midi par la direction aux salariés du groupe, que nous nous sommes procurée.

    Notre enquête a montré de graves dysfonctionnements internes à Paris Habitat. Fausses factures, passe-droits, absence de contrôle sur les travaux : l'office public censé appliquer la politique de la mairie de Paris en matière de logements sociaux cumule les casseroles. Au vu des documents et témoignages recueillis par Marianne, une enquête interne a été réclamée par la Ville de Paris et des suites judiciaires ne sont pas exclues.
     
    Dans notre enquête, nous révélions déjà que le DG pourrait notamment être poussé vers la sortie fin juin, la Mairie de Paris se montrant enfin prête à aller au clash avec le bailleur social. C'est donc manifestement chose faite. Reste à vérifier que la Ville s'est bien assurée que Stéphane Dambrine ne touche pas le parachute doré (500.000 euros) prévu par son contrat.
     
  • TVL - Journal du vendredi 03 juin 2016

  • En cas de crue majeure, l'Élysée déménagerait au château de Vincennes

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    Le donjon du château de Vincennes

     

     

     

    LE SCAN POLITIQUE - Le plan de continuité du travail gouvernemental, qui vient d'être activé, prévoit de déplacer les services de la présidence et les ministères les plus exposés en lieu sûr.

     

    C'est l'une des dispositions majeures mais peu connue du dispositif ORSEC mis en place en cas de risque de crue majeure: lorsque la Seine dépasse au centre de Paris le niveau critique de 4,50m, ce qui est le cas depuis ce jeudi, le premier ministre est invité à déclencher le «plan de continuité du travail gouvernemental». Selon les informations du Point, Manuel Valls l'a activé jeudi sur la proposition du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale. Objectif: organiser le déménagement de l'Elysée et des ministères menacés par la crue.

    Selon nos informations, 51 sites sensibles ont été identifiés, essentiellement des ministères et des services gouvernementaux, souvent en bordure de Seine. Chaque entité doit avoir prévu un plan d'évacuation vers un lieu déterminé à l'avance, hors de la zone inondable. Le déclenchement du plan permet de mettre à disposition des ministères et de la présidence de la République des moyens humains et matériels pour assurer le déménagement, des groupes électrogènes, du carburant et, si nécessaire, des vivres et de l'eau potable.

    Le château de Vincennes équipé

    En cas de crue majeure, l'Elysée ferait ses cartons pour se réfugier en lieu sûr, au château de Vincennes. Une forteresse sécurisée loin du fleuve et déjà équipée pour accueillir les services de la présidence. Comme le note Le Point, le château, qui abrite déjà des services d'archives du ministère de la Défense, dispose d'équipements électriques et informatiques suffisants pour héberger la centaine de collaborateurs de l'Elysée. Ainsi que François Hollande, qui s'installerait dans le bureau du directeur des services historiques de l'armée de terre, non loin de la salle des emblèmes. Clin d'œil de l'histoire, c'est là que le général de Gaulle avait envisagé d'installer la présidence de la République en 1958. C'est là, aussi, que François Hollande avait organisé l'un de ses derniers meetings de campagne en 2012.

    Un tel déménagement n'est pour l'instant pas d'actualité. Selon nos informations, le seuil d'alerte du plan de continuité du travail gouvernemental est activé à partir d'un niveau de 6m5. Ce vendredi matin, la Seine était à 5,55m. «On n'en est pas encore au stade [de déménager]. Pour l'instant, on veille à ce que tous les dispositifs soient prêts et que les différentes mesures puissent être appliquées pour assurer la continuité du travail gouvernemental», commente dans Le Point le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale.

    LE FIGARO

     
  • L’ampleur des inondations est accentuée par les mauvaises pratiques agricoles

     

    Les médias ne parlent que de dérèglement climatique bien sûr…
    Mais quid de la bétonisation, de l’artificialisation des zones humides, de la disparition des haies, du round-up, etc. ?

    Bon article lu chez Reporterre :

    « Après plusieurs jours de pluies torrentielles, les cours d’eau débordent et les inondations se multiplient. La faute aux éléments déchaînés ? Pas seulement. Ce phénomène naturel est aggravé par des pratiques agricoles délétères pour les sols.

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    Paysage agricole inondé.
    « Ce phénomène est avant tout un problème de précipitations, de pluies longues, qui durent et qui s’infiltrent dans le sol jusqu’à saturation », dit à Reporterre Ghislain de Marsily, hydrologue et professeur émérite à l’Université Pierre et Marie Curie et à l’École des Mines de Paris. Mais pourquoi les sols saturent-ils ? Certes, ces pluies sont exceptionnelles mais, pour l’agronome Jacques Caplat, « la bétonisation, l’artificialisation des zones humides, la disparition des haies » aggravent la situation. Ce constat n’est pas nouveau, et a pu être fait à propos des inondations dans le Var, ou en qui concerne les zones humides. « Mais ce dont on parle très peu et qui me semble très important, c’est l’appauvrissement des sols agricoles », nous dit Jacques Caplat.



    Un sol en bon état est riche en matières organiques, c’est-à-dire en petites racines, en petites bêtes et en particulier en vers de terre qui creusent des galeries. Le sol est alors poreux, plein de petits trous, qui lui permettent d’absorber l’eau. « Marcel Bouché, un agronome qui avait fait des études sur les infiltrations d’eau, a montré qu’un sol vivant pouvait absorber jusqu’à 300 millimètres d’eau par heure ! C’est beaucoup plus que ce qui est tombé ces jours-ci. A titre de comparaison, un orage méditerranéen violent, c’est 150 millimètres d’eau par heure », indique notre expert agricole.

    Le problème est qu’avec l’intensification de l’agriculture, « les éponges sont devenues des toiles cirées », déplore Jacques Caplat. « On a peu d’arbres et peu de rotation des cultures, donc peu de racines. Le gigantisme des parcelles a entraîné l’utilisation de machines agricoles de plus en plus lourdes, qui tassent le sol. L’eau ne peut plus s’infiltrer ! » Les haies ont été arrachées, alors qu’elles faisaient barrage aux ruissellements. La disparition des zones humides dégrade encore la situation, car elles constituaient « des espaces-tampons capables d’absorber beaucoup plus d’eau que les endroits secs », regrette l’agronome.

    Lydia Bourguignon, agronome et fondatrice du Laboratoire d’analyses microbiologiques des sols, partage ce constat accablant en s’appuyant sur l’exemple des grandes plaines céréalières de la Beauce : « Après-guerre, dit-elle, les sols de ce territoire contenaient 4 % de matière organique en moyenne. Aujourd’hui, ce taux est inférieur à 2 %. Conséquence, les sols ne pompent plus. » Elle pointe du doigt l’utilisation de produits phytosanitaires, « le Roundup qui tue la faune capable d’aérer le sol, et des engrais qui minéralisent la matière organique, la brûlent et la consomment trop vite ».

    Pire, le ruissellement ne se contente pas de favoriser les inondations ; il emporte de la terre à chaque grosse averse, le sol disparaît peu à peu. « On le voit sur les photos, l’eau est chargée, observe Lydia Bourguignon. La pluie entraîne la terre, le sol s’érode, la quantité de matière organique diminue. C’est un cycle infernal. »

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    Le sud de la Sarthe inondé après les pluies du week-end du 28 mai.

    Gérard Michaut, agriculteur bio dans le nord de l’Yonne, l’a constaté chez d’autres : « Ça coule, ça ravine, il y a parfois des ornières de 50 centimètres de profondeur. »

    Et sur ces terres agricoles abîmées, aux inondations succède la sécheresse. Le sol n’a pas retenu d’eau. « Et si dans un mois, il y a un peu de chaleur, vous allez voir que le agriculteurs vous diront qu’ils ont des sols secs », prévoit Lydia Bourguignon. Au risque, même, de devoir irriguer…

    Une situation à laquelle n’aura pas à faire face Gérard Michaut : cela fait 20 ans qu’il a adopté des pratiques de culture destinées à préserver ses sols. « Je ne laboure pas et je ne laisse jamais mes sols nus. Il faut un mélange de paille et de racines en surface pour retenir la terre, explique-t-il. Je travaille aussi perpendiculairement à la pente, et en buttes, pour faire barrage et éviter l’érosion. » Autre mesure, il met jusqu’à huit cultures différentes, successivement sur une même parcelle. « A chaque changement, cela permet d’avoir des racines et des débris différents qui favorisent la retenue d’eau et la porosité des sols ».

    Résultat, sur ses champs en pente, « quand il y a un début de glissement de terrain, il ne part que sur deux ou trois centimètres et s’arrête tout de suite. » Il suffit d’un brin de paille pour retenir la terre. Tous ces micro-barrages additionnés permettent à grande échelle d’éviter un désastre.

    Et ces techniques, peu à peu, tracent leur sillon dans les champs. « Quand j’ai commencé, on était 1 % des agriculteurs à les pratiquer, se souvient le paysan. Aujourd’hui nous sommes 30 % à les avoir adoptées à des degrés divers. »

  • Migrants en Italie : « Nous ne pouvons pas les accueillir tous » a déclaré le ministre de l'Intérieur

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    Galantino

    « Nous ne pouvons pas les accueillir tous » : telle a été la réponse du ministre de l’Intérieur italien Angelino Alfano (photo ci-dessus) à l’appel absurde lancé par Mgr Nunzio Galantino (ci-contre), secrétaire général de la conférence épiscopale italienne (CEI). Mgr Galantino s’était déjà fait remarquer en refusant de soutenir la marche contre le projet de loi sur les unions civiles homosexuelles. Mercredi dernier, il a critiqué le projet de hotspots (centres de tri) flottants proposé par le ministère de l’Intérieur. Il s’agirait de prendre les photos et les empreintes digitales des immigrants clandestins en mer afin de préparer le tri entre les vrais réfugiés, les migrants économiques et les musulmans djihadistes avant leur débarquement en Italie.

    Mgr Galantino, fort de sa bonne conscience, ne fait, lui, aucune distinction. Dans un entretien avec le journal de gauche La Repubblica, il appelle au contraire à créer des couloirs humanitaires entre les pays de départ et les pays prêts à accueillir des immigrants. En attendant que son désir devienne réalité, il souhaiterait que l’Italie organise l’accueil de tous les immigrants clandestins arrivant sur son sol. L’évêque propose de distribuer ces immigrants dans tout le pays avec « un accompagnement personnalisé des 120 000 jeunes qui sont arrivés ».

    Le Mouvement 5 étoiles, nouveau parti populiste gauchisant qui a obtenu 25 % des voix aux élections législatives de 2013, condamne lui aussi fermement l’idée d’organiser des hotspots sur des navires puisqu’il est, comme les partis d’extrême gauche Podemos en Espagne et Syriza en Grèce, partisan d’accueillir tous les immigrants clandestins.

    « Nous sommes champions du monde pour l’humanité et l’accueil. Je comprends les paroles de Mgr Galantino qui est évêque, mais moi je suis ministre de l’Intérieur et j’ai le devoir de faire respecter la loi : nous avons un grand cœur mais nous ne pouvons pas accueillir tout le monde », a rétorqué le ministre à l’évêque.

    Matteo Salvini

    Mais c’est la Ligue du Nord qui a eu la réponse la plus dure. Matteo Salvini, son leader, a accusé Mgr Galantino de se faire le complice des passeurs et d’être « l’ennemi des Italiens et des vrais réfugiés ». Les députés et sénateurs de ce parti allié du FN au Parlement européen parlent d’une proposition « folle, absurde et irresponsable » du secrétaire général de la CEI, soulignant, si elle était acceptée, le « préjudice irrémédiable » pour l’Italie sur le plan « social, économique et culturel ».

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent n° 8622 daté du 4 juin 2016

  • Etats-Unis : Paul Ryan se rallie à Trump

                                          

      
      Par lefigaro.fr avec Reuters
    • Mis à jour
    • Publié
     Paul Ryan, président républicain de la Chambre des représentants, a décidé de voter pour Donald Trump lors de l'élection présidentielle du 8 novembre, malgré leurs désaccords.

    «Nos divergences ne sont pas un secret. Je ne prétendrai qu'il n'y en a pas. Et, quand j'en ressentirai le besoin, je continuerai à dire ce que je pense. Mais le fait est que, sur les thèmes qui constituent notre programme, nous avons plus de points communs que de désaccords», écrit-il dans les colonnes d'un journal du Wisconsin.

    Paul Ryan était le seul dirigeant républicain au Congrès à ne pas s'être encore rallié à la candidature de Donald Trump.

    Evoquant de multiples conversations au cours des dernières semaines, Ryan explique qu'en «se concentrant sur les questions qui rassemblent les républicains, nous pouvons travailler ensemble pour guérir les fissures qui se sont développées pendant la primaire (...)». «C'est pourquoi je voterai pour lui cet automne», conclut-il.

    Donald Trump s'est réjoui de l'annonce sur son compte Twitter: «Formidable d'avoir l'appui et le soutien de Paul Ryan. Nous allons tous les deux travailler très dur pour rendre l'Amérique grande à nouveau!»

    La décision de Ryan devrait convaincre d'autres républicains jusque-là réticents à se ranger derrière le milliardaire d'admettre qu'il est désormais bel et bien le seul candidat susceptible de remporter l'élection présidentielle pour le Grand Old Party (GOP).

    Un coup dur pour les «Never Trump»

    Elle fournit aussi à Trump l'occasion de se montrer sous un nouveau jour, comme un homme capable de rassembler à l'approche de la Convention nationale républicaine qui se tiendra à Cleveland en juillet, et à laquelle beaucoup de leaders conservateurs prévoient de ne pas se rendre.

    Le ralliement de Ryan marque de ce point de vue un coup dur pour les partisans du «Never Trump» (Jamais Trump), qui essayaient sous l'égide de Mitt Romney, candidat malheureux en 2012, d'ouvrir une troisième voie pour les républicains qui refusent de voter pour lui.

    Côté démocrate, le chef du parti au Sénat, Harry Reid, a dénoncé le geste de Ryan comme «une capitulation abjecte», ajoutant: «Le GOP est le parti de Trump maintenant».

    Des réserves demeurent dans le parti conservateur à l'égard de l'homme d'affaires new-yorkais, particulièrement sur le ton provocateur de sa campagne et ses prises de position sur l'immigration. «J'espère que la campagne va améliorer son style à mesure que nous avançons, et être une campagne dont nous pouvons tous être fiers», a confié Ryan à l'Associated Press.

     

  • L'Histoire oubliée. Les communistes français durant la guerre d’Indochine

     

    Afficher l'image d'origine« Félicitations au succès du Vietminh. Nous sommes de cœur avec lui. Nous envoyons aux troupes du Vietminh notre fraternel salut et notre témoignage de solidarité agissante. » (Journal communiste « L’Humanité » du 6 mars 1952)

    Après le bombardement du port de Haiphong, le 23 novembre 1946, par la Marine française, le Viet Minh, dirigé par Hô Chi Minh, président de la République démocratique du Viêt Nam (dont l’indépendance a été proclamée à Hanoi le 2 septembre 1945), décide de lancer, le 19 décembre 1946, une offensive ayant pour but la « libération » de la ville de Hanoï. À 20 heures, une explosion dans la centrale électrique de la ville annonce le début de l’insurrection. De nombreux ressortissants français sont massacrés et des maisons pillées. Hô Chi Minh appelle tout le peuple vietnamien à se soulever contre la présence française : « Que celui qui a un fusil se serve de son fusil, que celui qui a une épée se serve de son épée… Que chacun combatte le colonialisme ! ». C’est le début de la guerre d’Indochine. Elle va durer huit ans.

    La France avait engagé sa parole auprès du Viêt-Nam, dirigé alors par Bao Daï.

    Elle n’était plus un pays affrontant une rébellion nourrie par la Chine et l’URSS, elle était la représentante d’un système, le « monde libre », face à un détachement d’un régime ennemi, le « communisme ». Et le général Catroux, ancien gouverneur général de l’Indochine, d’écrire dans Le Figaro du 21 juillet 1953 : « Il n’est pas en effet loisible à la France de rompre à sa convenance le combat, parce que la guerre d’Indochine n’est pas seulement sa guerre contre le seul Hô Chi Minh, mais celle du monde libre, auquel elle est liée, contre le communisme ».

    Dès le début de ce conflit, les communistes français n’eurent de cesse de procéder à une critique et à une condamnation de cette « sale guerre » qu’ils appréciaient, à l’instar d’Etienne Fajon « comme une guerre injuste, réactionnaire, menée contre la liberté d’un peuple ».

    Dès lors, tout fut mis en œuvre pour venir en aide au « peuple vietnamien opprimé » et la consigne émise par la direction centrale du PCF : « Refus de la fabrication, du transport et du chargement du matériel de guerre destiné à l’Indochine », immédiatement appliquée, notamment par les syndicalistes de la CGT.

    La presse communiste devenait quotidiennement plus incisive en stigmatisant à outrance la présence française en Indochine, la qualifiant de « poison colonialiste » et Léon Feix d’écrire dans L’Humanité du 24 mars 1952 : « De larges masses participeront effectivement à la lutte anticolonialiste dans la mesure où nous saurons extirper de l’esprit des Français, en premier lieu des ouvriers, le poison colonialiste »… tandis que Jean-Paul Sartre, n’avait de cesse de fustiger dans la revue « Temps Modernes », « l’action criminelle des soldats français ». Dès lors, les communistes français allaient, à leur façon, participer activement à ce conflit…

    Dans les usines d’armement, les armes et les munitions destinées aux soldats de l’Union Française étaient systématiquement sabotées… « L’effet retard » des grenades était volontairement supprimé, ce qui entraînait leur explosion immédiate dès qu’elles étaient dégoupillées, la plupart du temps, dans les mains de leurs servants… Les canons des pistolets mitrailleurs et des fusils étaient obturés avec une balle, ce qui entraînait souvent leur explosion… Les munitions étaient sous chargées ou ne l’étaient pas du tout… Les obus de mortier explosaient dès leur percussion ou s’avéraient inertes… Les moteurs des véhicules de terrains comme ceux des avions subissaient également toutes sortes de sabotage : Joints de culasse limés et  limaille de fer dans les carters à huile… Ce fut le cas, entre autres, des moteurs de l’hydravion « Catalina » de la 8F où furent impliqués des ouvriers des ateliers de la base de Cuers-Pierrefeu… Même le porte-avions d’escorte « Dixmude », n’échappa pas aux dégradations : Ligne d’arbre endommagé. L’enquête permit d’identifier le saboteur en la personne du quartier-maître mécanicien Heimburger, membre du Parti Communiste Français.

    Tout cela, pourtant, n’était rien d’autre que de la haute trahison et les ouvriers comme leurs commanditaires qui envoyaient chaque jour à une mort certaine des soldats français, auraient dû être traduits devant des Tribunaux d’exception pour « intelligence avec l’ennemi ». Ils ne furent jamais inquiétés ! Et cette strophe du poème du capitaine Borelli, officier de Légion, adressé à ses hommes morts au combat, prennent ici, un sens particulier :« Quant à savoir, si tout s’est passé de la sorte, si vous n’êtes pas restés pour rien là-bas, si vous n’êtes pas morts pour une chose morte, Ô, mes pauvres amis, ne le demandez pas ! »

    Sur les quais, les aérodromes et les gares tenus par la CGT,  la mobilisation communiste était identique. Les acheminements de troupes et de matériels subissaient de graves perturbations… Les navires et les trains étaient immobilisés, les détériorations  ne se comptaient plus, les grèves se multipliaient… A Grenoble, une pièce d’artillerie fut jetée à bas du train. En gare de Saint-Pierre-des-Corps, à Tours, une militante communiste, Raymonde Dien, devint une héroïne nationale pour s’être couchée en travers d’une voie. Cette violence atteignit son point culminant dans la nuit du 2 au 3 décembre 1947. A la suite du sabotage d’une voie ferrée par un commando de la cellule communiste d’Arras, l’express Paris-Lille dérailla, faisant 16 morts et 30 blessés…

    Prisonniers français du Viet Minh. 75% sont morts de faim…

    Quant aux blessés rapatriés, généralement débarqués de nuit à Marseille, ils étaient acheminés secrètement en région parisienne où ils arrivaient au matin à la gare de l’Est. Mais cette discrétion ne les épargnait pas des manifestations hostiles des cheminots CGT. Les blessés étaient injuriés et frappés sur leurs civières. Un hôpital parisien qui demandait du sang pour les transfusions sanguines spécifiait « que ce sang ne servirait pas pour les blessés d’Indochine » car, à l’Assemblée Nationale, les députés communistes avaient exigé que « la collecte publique de sang ne soit jamais destinée aux blessés d’Indochine qui peuvent crever (sic) ». A Noël un député suggéra qu’un colis de Noël soit envoyé aux combattants d’Extrême Orient. Une député du PCF s’exclama aussitôt : « Le seul cadeau qu’ils méritent, c’est douze balles dans la peau».

    Par ailleurs, outre les armes et les fonds adressés régulièrement au « grand frère vietminh », des tonnes de médicaments lui étaient également acheminés par l’Union des Femmes Françaises (1) et l’indignation de nos soldats ne résultait pas tellement de ce que l’ennemi recevait de la Métropole des colis de pénicilline, mais du fait que, chaque jour, des soldats français mouraient, faute d’en posséder.

    Pour nos soldats enlisés dans ce conflit, la guerre prenait un parfum amer teintée de colère et de découragement… La prise de conscience fut rapide et brutale : Désormais l’ennemi n’était plus le Viêt-Minh mais les communistes français…

    La fin tragique de la bataille de Diên Biên Phu scella la défaite de la France et l’obligea à se retirer de l’Indochine mais le PCF demeura actif et poursuivit son action dévastatrice au sein du contingent et de ses réseaux de « porteurs de valises », durant la guerre d’Algérie. Combien de nos jeunes soldats sont morts sous les balles des communistes français livrées aux tortionnaires du FLN ?…

    José CASTANO

    (1)   Issue des comités féminins de la Résistance, l’Union des Femmes Françaises est créée par un congrès le 21 décembre 1944. Elle se révèle rapidement liée au Parti communiste français, sous la houlette de Jeannette Vermeersch, qui en fait pendant les années de guerre froide, une organisation communiste de masse. Elle se retrouve notamment impliquée dans des actes de sabotages et de découragement à l’encontre des soldats français lors de la guerre d’Indochine.
    L’Union des femmes françaises devient Femmes solidaires en 1998.

    « Les Justes meurent comme des chiens ; les crapules ont leur chance. C’est un monde totalitaire déserté par toute transcendance. Le Mal n’y est pas un scandale mais la règle commune » (Commandant Hélie Denoix de Saint Marc, officier putschiste du 1er REP)

  • Le pape est devenu une menace pour le christianisme

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    Il a fait le choix d’abandonner les chrétiens du Proche Orient et d’Europe à un avenir musulman qui lui semble inéluctable.


    Chef de projet pharmaceutique

     

    Après avoir lavé les pieds de migrants musulmans lors du Jeudi saint, ramené de l’île de Lesbos trois familles musulmanes syriennes, rencontré le « modéré » Ahmed el-Tayeb (grand imam d’Al-Azhar du Caire) qui n’est écouté que par ceux qui cherchent désespérément « un islam de paix et de tolérance », il était difficile d’imaginer que le Vatican puisse aller encore plus loin dans la flagornerie séductrice. Et pourtant…

    Ainsi, le bien nommé « pape des médias » recevait, dimanche dernier, 500 écoliers venant du sud de l’Italie afin de marteler dans leur esprit que les « migrants ne sont pas dangereux mais en danger ». C’est pourquoi le pape leur a montré le gilet de sauvetage d’une prétendue fillette de 6 ans qui aurait péri noyée avec ses parents, ainsi que les dessins d’enfants lors de sa dernière visite dans un camp pour migrants à Lesbos. Aussi, le pape serra dans ses bras un enfant nigérian qui, lors de la traversée, a vu ses parents mourir et est maintenant hébergé par une famille italienne. Il paraîtrait même que le pape aurait versé une larme…

    Au final, l’actuel pape joue la version catholique de la « carte Aylan », c’est-à-dire utiliser les enfants afin de créer une prise en considération de l’Autre, ce qui, en soi, est cohérent à la morale chrétienne, mais en somme rejoint la stratégie politique de culpabilisation des peuples européens afin de faciliter leur submersion ethnique et culturelle, aussi appelée « Grand Remplacement ».

    Nombreux sont ceux (et notamment sur Boulevard Voltaire) qui, au nom d’une certaine fidélité catholique, continuent à relativiser et à minimiser les actes de ce pape. Pourtant, il est aujourd’hui évident que ce dernier a fait le choix d’abandonner les chrétiens du Proche-Orient et d’Europe à un avenir musulman qui lui semble inéluctable. Pour s’en convaincre, il suffit de lire sa récente interview donnée au journal La Croix. En effet, le pape est mal à l’aise lorsqu’on évoque les racines chrétiennes de l’Europe, car cela lui évoque le colonialisme. Cependant, il n’a aucune gêne pour affirmer que les conquêtes islamiques (incluant celle de l’État islamique) sont dans le même esprit que « l’Évangile de Matthieu, où Jésus envoie ses disciples dans toutes les nations ». Également, il perçoit l’intégration des migrants comme un moyen de pallier le déficit démographique de l’Europe, ce qui rend son discours similaire aux prêches de certains imams circulant sur YouTube et appelant à « conquérir l’Europe via le ventre de leurs femmes ».

    Quand on arrive à ce point de dhimmitude, ce n’est qu’une question de temps avant que celui qui se fait appeler « pape » ne chante dans un esprit de communion « Allah Akbar » et se décide, dans un esprit d’ouverture, d’abattre les remparts entourant le Vatican, ceux-là mêmes qui furent construits afin d’empêcher les incursions répétées des musulmans. Quant aux fidèles, il serait peut-être dans leur intérêt de voir l’actuel pape pour ce qu’il est : une menace pour le christianisme.

    BV

  • Les trois verrous à faire sauter pour débloquer l'économie française

    https://youtu.be/-_enoOdOnv0 

    3 questions à Thibaut de la Tocnaye, expert économique :
    – Premier verrou : le blocage syndical
    – Deuxième verrou : le blocage de Bruxelles
    – Troisième verrou : le blocage de la finance et du système bancaire

  • Marine Le Pen au Salon des Maires

  • Un nouveau livre de Bernard LUGAN : Histoire de l'Afrique du Nord

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    Présentation de l'éditeur : L’Afrique du Nord est formée de cinq pays (Égypte, Libye, Tunisie, Algérie et Maroc) que ce livre présente dans leur longue durée historique. À l’est, centrée sur l’étroit cordon du Nil, l’Égypte développa, dès le 5e millénaire av. J.-C., une civilisation aussi brillante qu’originale. À l’ouest, en Berbérie, apparurent au VIe siècle av. J-C., trois royaumes berbères dont les limites correspondaient aux actuels États du Maghreb. Rome imprégna ensuite toute la région de sa marque. L’empire byzantin qui lui succéda s’établit de l’Égypte jusqu’à l’est de l’actuelle Tunisie, renonçant à la plus grande partie du Maghreb où la « reconquête » berbère eut raison du vernis romano-chrétien. Aux VIIe-VIIIe siècles, l’islamisation provoqua une rupture entre les deux rives de la Méditerranée ainsi qu’une profonde mutation des sociétés nord-africaines. Au XVIe siècle, l’expansion turco-ottomane subjugua toute l’Afrique du Nord avant de buter sur le Maroc qui réussit à maintenir son indépendance en s’alliant à l’Espagne chrétienne. Durant la période coloniale, les Britanniques s’installèrent en Égypte, les Italiens disputèrent le vide libyen à la Turquie et, à l’exception de la partie nord du Maroc devenue protectorat espagnol, le Maghreb fut tout entier rattaché au domaine français. L’Égypte recouvrit son indépendance en 1922, la Libye en 1951. Quant au Maghreb, il connut des péripéties sanglantes avec la guerre d’indépendance algérienne (1954-1962). En dépit d’une « arabité » postulée et d’une islamité commune, les cinq pays composant l’Afrique du Nord eurent ensuite des destins divers illustrés par l’épisode dit des « printemps arabes ». Riche d’une centaine de cartes en couleur, ce livre est l’outil de référence indispensable à tous ceux qui veulent connaître les constantes qui fondent la géopolitique de cette arrière-cour de l’Europe qu’est l’Afrique du Nord.
    - 736 pages - 72 cartes couleur - Index et bibliographie Prix : 29€
    Il est possible de le commander directement à l'Afrique Réelle moyennant une participation aux frais de port : 6€ pour livraison (colissimo suivi) en France métropolitaine, soit 35€ 9€ pour l'UE, soit 38€ 11€ pour le reste du monde et Dom-Tom, soit 40€
    Pour le commander à l'Afrique Réelle :

    http://bernardlugan.blogspot.fr/2016/05/nouveau-livre-de-bernard-lugan-histoire.html

  • Un attentat déjoué en Allemagne grâce aux aveux d'un Syrien arrêté en France

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    | MAJ :

     

    Les révélations d'un repenti de Daech, arrivé en Europe par la route des Balkans, ont permis de déjouer un attentat dans la vieille ville de Dusseldorf, en Allemagne. 

    Ce sont les révélations d'un Syrien passé par les rangs du groupe Etat islamique (EI) et arrêté en France en février qui ont permis de neutraliser une cellule jihadiste dormante qui s'apprêtait à frapper l'Allemagne, comme l'a révélé iTÉLÉ.

     Le parquet fédéral allemand a annoncé jeudi que trois suspects arrêtés en Allemagne et un détenu en France envisageaient de perpétrer un attentat-suicide au nom de l'EI dans la vieille ville de Düsseldorf.

    Les trois premiers hommes, Hamza C., 27 ans, Mahood B., 25 ans, et Abd Arahman A. K., 31 ans, tous syriens, ont été arrêtés en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, dans le Brandebourg (la région qui entoure Berlin) et dans le Bade-Wurtemberg. Le quatrième homme lié à ce projet, Saleh A., un Syrien de 28 ans récemment arrivé en France, était passé aux aveux en révélant les projets du quatuor auprès de la police française.

    Il s'était présenté au commissariat de la Goutte d'Or

    Il s'était présenté le 1er février au commissariat de la Goutte d'Or dans le nord de Paris en expliquant avoir «un certain nombre d'informations sur une cellule dormante prête à frapper l'Allemagne». Placé en garde à vue pendant quatre jours, entendu par la Section antiterroriste de la brigade criminelle et la direction générale de la sécurité intérieure, il a été mis en examen le 6 février pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle» et incarcéré. L'Allemagne a demandé son transfèrement.

    Entré en France par la route des Balkans

    «Ses déclarations depuis le 1er février qui ont donné lieu à des investigations avec les autorités allemandes ont été fructueuses et ont permis l'interpellation de ces trois suspects», explique t-on de source judiciaire. Le Syrien avait d'abord combattu dans les troupes d'opposition à Bachar al-Assad avant d'intégrer divers mouvements jihadistes. Fait prisonnier par le groupe Etat islamique, il avait fini par en rejoindre les rangs. Il était rentré en Europe lors d'un périple avec une autre personne sur les routes des Balkans. Les enquêteurs s'interrogent notamment sur les raisons de sa présence en France. «A ce stade, il n'y a aucun lien entre cette cellule dormante et le réseau franco-belge» à l'origine des attentats de Paris et de Bruxelles des 13 novembre et 22 mars. 

    LE PARISIEN

  • Les premières moules de cordes de Zélande ont débarqué

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    02/06/16 à 10:01 - Mise à jour à 10:01

    Source: Belga

    Les premières moules de culture de cordes suspendues de la saison ont été récoltées, mercredi, dans le Grevelingendam à Bruinisse en Zélande (Pays-Bas).

    (photo d'illustration) © Reuters

    Les moules, élevées selon la méthode de cordes suspendues, sont disponibles un mois avant les moules élevées sur le fond marin. Les premières moules seront disponibles mercredi sur les étals néerlandais et belges.

    La culture des moules suspendues ouvre la saison des moules de l'année 2016. Selon le spécialiste culinaire Alain Caron, ces moules sont "une belle promesse pour la saison des moules". "Elles sont charnues, ont une couleur blanc-crème et sont légèrement sucrées", a-t-il indiqué dans un communiqué.

    Ce type de moules est vendu avec un logo spécial qui atteste de la provenance de la Zélande.

  • HUMOUR D'ADOLF

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  • L'Allemagne reconnaît le génocide arménien, colère d'Ankara

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    02/06/16 à 14:35 - Mise à jour à 14:34

     

    Les députés allemands ont adopté jeudi une résolution reconnaissant le génocide arménien, un vote contesté avec véhémence par la Turquie, partenaire clé mais difficile notamment sur la question cruciale de la crise migratoire en Europe.

     

    Ce vote risque en effet de compliquer encore des relations déjà tendues avec Ankara notamment sur l'application d'un accord controversé entre l'Union européenne et la Turquie, porté par Berlin, qui a permis de réduire considérablement l'afflux de migrants en Europe.

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan menace de ne pas appliquer ce pacte, faute d'obtenir à ses conditions une exemption de visas Schengen pour ses concitoyens.

    Le texte intitulé "Souvenir et commémoration du génocide des Arméniens et d'autres minorités chrétiennes il y a 101 ans" a été adopté à la quasi-unanimité des présents (une voix contre et une abstention) à la mi-journée alors que des personnes présentes dans le public ont brandi des panneaux sur lesquels on pouvait lire "Danke" (merci).

    Quelques minutes après le vote, la Turquie a qualifié l'adoption du texte d'"erreur historique" de l'Allemagne, considérant cette résolution comme "nulle et non avenue" tandis que l'Arménie saluait "un apport appréciable de l'Allemagne à la reconnaissance et à la condamnation internationale du génocide arménien".

    En ouverture des débats au Bundestag, Norbert Lammert, le président du Bundestag, chambre basse du Parlement allemand, avait souligné que cette assemblée n'était ni "un tribunal" ni une "commission d'historiens" mais que les députés allemands prenaient "leurs responsabilités" en se prononçant sur une telle résolution.

    Il a déploré les "nombreuses menaces, y compris de mort" ayant visé certains députés en amont de ce débat, notamment les élus ayant des origines turques. L'Allemagne compte près de 3 millions d'habitants d'origine turque, une des plus grandes diasporas au monde.

    Ces menaces sont "inacceptables" et "nous ne nous laisserons pas intimider", a-t-il ajouté.

    Test pour l'amitié germano-turque

    La majorité des orateurs a pris soin de souligner que cette résolution ne visait pas les autorités turques actuelles mais le gouvernement Jeune Turc de l'époque, responsable des massacres de 1915.

    A quelques heures du vote, le Premier ministre turc, Binali Yildirim, depuis Ankara avait estimé que l'initiative de la chambre basse du Parlement, le Bundestag, constituait "un véritable test de l'amitié" entre l'Allemagne et la Turquie.

    Le président Recep Tayyip Erdogan avait lui téléphoné mardi à la chancelière Angela Merkel pour dénoncer un "piège" qui pourrait "détériorer toutes nos relations avec l'Allemagne".

    Dans le texte, le Bundestag "nomme par son nom ce qu'a été la réalité des massacres commis (...) à savoir un génocide", a expliqué Franz Josef Jung le vice-président du groupe parlementaire conservateur (CDU/CSU) à l'origine de cette résolution avec les sociaux-démocrates du SPD et le groupe d'opposition des Verts.

    La résolution déplore en outre "le rôle déplorable du Reich allemand qui, en tant que principal allié militaire de l'empire ottoman (...) n'a rien entrepris pour stopper ce crime contre l'Humanité".

    Mme Merkel n'était pas présente pour assister aux débats et voter sur ce texte mais lors d'un vote-test au sein du groupe parlementaire conservateur, elle avait soutenu la résolution.

    L'un des responsables du groupe d'opposition de la gauche radicale Die Linke, Gregor Gysi, a critiqué l'absence de la chancelière, comme celle du vice-chancelier et chef du SPD, Sigmar Gabriel : "Ce n'est pas particulièrement courageux".

    Perturbation durable?

    Les potentiels remous causés par la résolution inquiètent jusque dans les rangs du gouvernement allemand. Le ministre des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a déjà exprimé des réserves et son porte-parole a dit "espérer" qu'il ne causera pas de "perturbation durable des relations avec la Turquie".

    La résolution du Bundestag constitue un pas supplémentaire vers une reconnaissance officielle en Allemagne du génocide des Arméniens, après que le président allemand a, le premier, utilisé le terme de génocide pour qualifier les massacres commis contre les Arméniens en 1915. Mais le texte n'engage pas le gouvernement de Mme Merkel.

    Les Arméniens estiment que 1,5 million des leurs ont été tués de manière systématique à la fin de l'Empire ottoman. Nombre d'historiens et plus de vingt pays, dont la France, l'Italie et la Russie, ont reconnu un génocide.

    La Turquie affirme pour sa part qu'il s'agissait d'une guerre civile, doublée d'une famine, dans laquelle 300 à 500.000 Arméniens et autant de Turcs ont trouvé la mort.