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En avant pour l'Europe des Nations !
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JT TVL mardi 08 janvier
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Thierry Mariani : «Marine Le Pen représente la seule véritable alternative»
||08 janvier 2019, 18h37|MAJ : 08 janvier 2019, 19h18|22L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, qui prônait un rapprochement avec le Rassemblent national (RN) depuis des mois, explique pourquoi il saute le pas.
Les grandes manœuvres ont commencé mi-février, lors d’un dîner organisé par un ami commun. C’est là que Marine Le Pen et Thierry Mariani ont évoqué l’hypothèse qu’il figure dans les cinq premiers sur la liste du Rassemblement national pour les européennes. Ils se sont revus en juin. L’ancien ministre des Transports, qui quitte officiellement Les Républicains, nous dévoile les raisons de ce transfert choc.
Ça y est, vous franchissez le Rubicon…
THIERRY MARIANI. J’ai envoyé ma démission des Républicains ce mardi par mail. J’ai découvert en effet, grâce à Alain Juppé, qu’on pouvait ne plus être cotisant mais demeurer membre. Je quitte donc officiellement ce mouvement auquel j’avais adhéré en 1976, à l’époque de l’UDR (NDLR : Union des démocrates pour la République).
Vous allez prendre votre carte au Rassemblement national ?
Non, Marine Le Pen ne me l’a pas demandé, je verrai plus tard. J’apprécie qu’elle ne m’ait posé aucune condition, c’est un accord sur des convictions communes. Le problème n’est pas de prendre sa carte ou pas, mais de savoir quelle Europe on veut. Le programme de LR sur l’Europe, c’est la Samaritaine, il y a de tout ! Pour la première fois, l’élection européenne a un véritable enjeu : jusqu’ici, la gauche et la droite, le PSE et le PPE, se sont partagé le pouvoir. Cette fois, avec Matteo Salvini ou Viktor Orban, une alternative se met en place. Le PPE, qui est majoritaire, peut perdre la majorité ou être contraint à certaines alliances. Tout est possible, les choses vont vite. Regardez l’effondrement d’Emmanuel Macron en un an…
Pourquoi quitter votre famille politique maintenant ?
Ce parti est devenu une sorte de club sympathique, avec des gens de valeur, honnêtes, dont certains que je regretterai comme Valérie Boyer ou Guillaume Peltier, mais qui ne partagent plus grand-chose et qu’on gâche en les emmenant dans une impasse. Sur l’Europe, le révélateur pour moi a été le vote au Parlement européen sur les sanctions contre la Hongrie : trois eurodéputés LR ont voté contre, les autres se sont abstenus ou ont voté pour. On tient un discours souverainiste à Paris, et à Bruxelles, on suit les Allemands !
La ligne de Laurent Wauquiez n’est pas assez à droite ?
J’attendais de lui qu’il ait le courage de renverser la table et, comme François Mitterrand l’a fait à gauche avec le Programme commun, qu’il remette sur la table la question des rapprochements et des alliances. Or, il ne va rien changer. Pour gagner, il faut des alliés. Le RN de 2019 n’est pas le FN de 1990. Pendant des années, la droite s’est alliée aux centristes et a tenu des discours très fermes, qu’elle n’a jamais appliqués. Elle a perdu à cause de cela. On avait promis le Kärcher, mais on n’a jamais branché le tuyau pour ne pas heurter le centre ou les ministres d’ouverture comme Fadela Amara ou Martin Hirsch, qui - à part Eric Besson - nous ont trahis ensuite. La droite trompe ses électeurs si elle ne change pas ses alliances, car elle n’aura pas les moyens de mettre en place ce qu’elle promet.
LIRE AUSSI >Les élections européennes, un scrutin périlleux pour le parti de Wauquiez
Vous n’avez pas peur de passer pour le salaud de service ?
Ceux qui trahissent leurs idées, ce sont ceux qui partent chez Macron. On me présente comme le bad boy, mais tout le monde trouve normal que certains rejoignent LREM ! Je vais là où sont réellement mes idées, où j’ai des chances de les faire aboutir. Je revendique la cohérence. J’ai toujours été souverainiste et de droite. J’étais dans l’équipe Pasqua-Séguin au RPR. On a changé sans s’en rendre compte quand on a créé l’UMP, en fusionnant avec l’UDF. Ce n’est pas moi qui ai changé, c’est LR qui s’est mis dans l’impasse.
Pourquoi ne pas avoir sauté le pas plus tôt ?
Quand vous avez un mandat, c’est une trahison vis-à-vis de vos électeurs de changer de bord. Le fait d’avoir été battu aux législatives en 2017 m’a rendu plus libre d’une certaine façon.
Pourquoi ne pas avoir rallié Nicolas Dupont-Aignan, qui vous a proposé d’être numéro trois sur sa liste ?
Parce que l’enjeu des européennes est de montrer qu’il y a une alternative possible. La seule liste qui peut passer devant LREM, c’est la liste RN. J’ai de l’estime pour lui, et je regrette qu’il n’y ait pas de liste unique, comme Marine Le Pen le lui avait proposé.
Le RN a choisi un jeune inconnu comme tête de liste, Jordan Bardella…
C’est un choix audacieux, mais tout à fait justifié compte tenu de sa valeur. C’est un jeune homme qui n’a que 23 ans, mais c’est quelqu’un qui a des convictions. Cela témoigne parfaitement de la volonté de renouvellement du Rassemblement national.
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Marine Le Pen a été très fragilisée par son débat face à Macron. Peut-elle incarner une alternative crédible pour la présidentielle ?
Regardez ce qui se passe dans les autres pays européens et dans le monde, ça lui donne raison. Celui qui est isolé en Europe, c’est Emmanuel Macron. Le vent de l’histoire ne souffle pas pour lui. Les grandes puissances sont engagées dans un retour aux valeurs nationales, avec Trump, Poutine, Bolsonaro au Brésil. L’anomalie aujourd’hui, c’est l’Europe et, paradoxalement, Macron incarne le vieux monde. Il a loupé le dernier train.
Est-ce qu’elle peut capitaliser sur la crise des Gilets jaunes ?
Macron essaie de le faire en la jouant « C’est moi ou le chaos », comme en juin 1968. Mais le chaos, c’est aujourd’hui avec lui ! Marine Le Pen a la bonne attitude : elle évite la récupération et n’a pas enfilé de gilet jaune, contrairement à d’autres…
Vous la soutiendrez en 2022 ?
J’attends de voir ce qu’elle proposera sur le plan économique, mais si elle reste sur la même ligne, c’est fort probable. Elle a l’envergure, c’est elle qui représente la seule véritable alternative. On a besoin de responsables politiques qui tiennent les mêmes discours avant et après les élections. Elle en a tellement pris dans la figure qu’elle ira jusqu’au bout de son programme si elle est élue présidente. Elle ne se laissera pas impressionner.
LE PARISIEN -
Groupe Europe des Nations et des Libertés
Présidence roumaine de l’UE : une nouvelle galère pour les eurocrates
Le deuxième semestre 2018 a été dur à avaler pour la Commission puisque, pour la première fois, c’est un pays co-dirigé par des alliés du Rassemblement National qui a assuré la présidence tournante de l’Union européenne : l’Autriche, où la coalition FPÖ-ÖVP mène depuis décembre 2017 un programme de réformes hétérodoxe du point de vue de Bruxelles, notamment en matière de politique migratoire.
Le premier semestre 2019 pourrait bien virer au cauchemar puisque c’est un pays de plus en plus réfractaire aux diktats de la Commission qui prend la suite de l’Autriche : la Roumanie.
En effet, depuis bientôt deux ans, ce pays à la fois latin et oriental est progressivement entré en conflit avec les autorités bruxelloises, à l’instar de la Hongrie et de la Pologne, dont la Roumanie s’est fortement rapprochée.
Officiellement, les eurocrates reprochent au gouvernement roumain une réforme de son système judiciaire. Oui, comme ses homologues hongrois et polonais, le premier ministre roumain a engagé un bras de fer avec une Justice politisée qui méprise le verdict des urnes. Aussi la Commission a-t-elle sorti la carte de la « menace contre l’état de droit » tandis que la Parlement a voté le 13 novembre une résolution anti-roumaine portée par les mêmes qui s’en étaient déjà pris à la Hongrie deux mois plus tôt.
Bien que d’inspiration sociale-démocrate, la Roumanie de Liviu Dragnea a effectué un spectaculaire tournant conservateur : son gouvernement défend désormais l’identité et la souveraineté des Roumains, contre la tutelle de la Commission, contre les lobbies communautaristes, contre les multinationales prédatrices.
N’en déplaise à l’arrogant Juncker, qui s’en est encore pris au gouvernement roumain dans le journal allemand Die Welt, c’est bien sous la présidence roumaine que se finalisera le Brexit et que commencera la nouvelle législature du Parlement européen après de probables succès des forces nationales au mois de mai. -
Groupe Europe des Nations et des Libertés - par Nicolas Bay
Présidence roumaine de l’UE : une nouvelle galère pour les eurocrates
Le deuxième semestre 2018 a été dur à avaler pour la Commission puisque, pour la première fois, c’est un pays co-dirigé par des alliés du Rassemblement National qui a assuré la présidence tournante de l’Union européenne : l’Autriche, où la coalition FPÖ-ÖVP mène depuis décembre 2017 un programme de réformes hétérodoxe du point de vue de Bruxelles, notamment en matière de politique migratoire.
Le premier semestre 2019 pourrait bien virer au cauchemar puisque c’est un pays de plus en plus réfractaire aux diktats de la Commission qui prend la suite de l’Autriche : la Roumanie.
En effet, depuis bientôt deux ans, ce pays à la fois latin et oriental est progressivement entré en conflit avec les autorités bruxelloises, à l’instar de la Hongrie et de la Pologne, dont la Roumanie s’est fortement rapprochée.
Officiellement, les eurocrates reprochent au gouvernement roumain une réforme de son système judiciaire. Oui, comme ses homologues hongrois et polonais, le premier ministre roumain a engagé un bras de fer avec une Justice politisée qui méprise le verdict des urnes. Aussi la Commission a-t-elle sorti la carte de la « menace contre l’état de droit » tandis que la Parlement a voté le 13 novembre une résolution anti-roumaine portée par les mêmes qui s’en étaient déjà pris à la Hongrie deux mois plus tôt.
Bien que d’inspiration sociale-démocrate, la Roumanie de Liviu Dragnea a effectué un spectaculaire tournant conservateur : son gouvernement défend désormais l’identité et la souveraineté des Roumains, contre la tutelle de la Commission, contre les lobbies communautaristes, contre les multinationales prédatrices.
N’en déplaise à l’arrogant Juncker, qui s’en est encore pris au gouvernement roumain dans le journal allemand Die Welt, c’est bien sous la présidence roumaine que se finalisera le Brexit et que commencera la nouvelle législature du Parlement européen après de probables succès des forces nationales au mois de mai. -
Groupe Europe des Nations et des Libertés - par Nicolas Bay
Présidence roumaine de l’UE : une nouvelle galère pour les eurocrates
Le deuxième semestre 2018 a été dur à avaler pour la Commission puisque, pour la première fois, c’est un pays co-dirigé par des alliés du Rassemblement National qui a assuré la présidence tournante de l’Union européenne : l’Autriche, où la coalition FPÖ-ÖVP mène depuis décembre 2017 un programme de réformes hétérodoxe du point de vue de Bruxelles, notamment en matière de politique migratoire.
Le premier semestre 2019 pourrait bien virer au cauchemar puisque c’est un pays de plus en plus réfractaire aux diktats de la Commission qui prend la suite de l’Autriche : la Roumanie.
En effet, depuis bientôt deux ans, ce pays à la fois latin et oriental est progressivement entré en conflit avec les autorités bruxelloises, à l’instar de la Hongrie et de la Pologne, dont la Roumanie s’est fortement rapprochée.
Officiellement, les eurocrates reprochent au gouvernement roumain une réforme de son système judiciaire. Oui, comme ses homologues hongrois et polonais, le premier ministre roumain a engagé un bras de fer avec une Justice politisée qui méprise le verdict des urnes. Aussi la Commission a-t-elle sorti la carte de la « menace contre l’état de droit » tandis que la Parlement a voté le 13 novembre une résolution anti-roumaine portée par les mêmes qui s’en étaient déjà pris à la Hongrie deux mois plus tôt.
Bien que d’inspiration sociale-démocrate, la Roumanie de Liviu Dragnea a effectué un spectaculaire tournant conservateur : son gouvernement défend désormais l’identité et la souveraineté des Roumains, contre la tutelle de la Commission, contre les lobbies communautaristes, contre les multinationales prédatrices.
N’en déplaise à l’arrogant Juncker, qui s’en est encore pris au gouvernement roumain dans le journal allemand Die Welt, c’est bien sous la présidence roumaine que se finalisera le Brexit et que commencera la nouvelle législature du Parlement européen après de probables succès des forces nationales au mois de mai. -
Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud vont quitter LR et rallier le RN
INFO LE FIGARO - Les deux transfuges de la droite vont animer une conférence de presse commune, mercredi à 11h à Paris, pour annoncer leur ralliement au parti de Marine Le Pen en vue des élections européennes de mai.
Le transfert va enfin être officialisé. Alors que l'hypothèse circule depuis plusieurs mois, Thierry Mariani et Jean-Paul Garraud vont, selon nos informations, profiter d'une conférence de presse commune à Paris, mercredi, pour annoncer qu'ils quittent les Républicains et se rallient au Rassemblement national (RN, ex-FN). Les deux hommes devraient ensuite se retrouver le dimanche 13 janvier prochain à La Mutualité (Ve arrondissement de Paris) pour le lancement officiel de la campagne du Rassemblement National pour les élections européennes. La présidente du RN, Marine Le Pen, dévoilera à cette occasion les noms des douze premiers candidats d'une liste conduite par le jeune Jordan Bardella, porte-parole du mouvement et conseiller régional.
Thierry Mariani, qui a notamment été député de Vaucluse (1993-2010) et des Français de l'étranger (2012-2017), ainsi que secrétaire d'État et ministre des Transports de Nicolas Sarkozy entre 2010 et 2012, se montre très critique sur la stratégie des Républicains depuis quelques temps. Il devrait annoncer sa décision de quitter le parti mardi, par lettre adressée à Laurent Wauquiez. Le patron de Vaugirard avait déjà reçu l'ancien ministre le 29 mai dernier au siège du parti pour lui rappeler qu'un rapprochement avec le Rassemblement national provoquerait son exclusion.
Mariani place l'identité et l'immigration au cœur du débat européen
Le cofondateur de «La droite populaire», qui préfère donc démissionner, avait à l'époque raconté au Figaro son entrevue avec Laurent Wauquiez. «Cela s'est passé comme cela devait se passer. Je lui ai rappelé qu'il n'avait pas tenu certains engagements», confiait-il. Avant d'ajouter, au sujet de LR: «Ce parti, que je connais bien pour y avoir passé quarante ans, n'a jamais osé aller jusqu'au bout en s'affirmant à droite. Et chaque fois, il lui a fallu une caution de gauche...» Thierry Mariani jugeait également «intéressante» l'entreprise des «Amoureux de la France», conduite par Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France, ainsi que son partenaire Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien démocrate.
Pour les européennes de mai 2019, Thierry Mariani a déjà estimé que «la question de l'identité et de l'immigration» serait la question centrale de la campagne. «Comment cette droite pourra-t-elle tenir un discours national en contradiction avec ses alliances internationales? Comment prônera-t-elle le respect de la souveraineté des États en votant des sanctions contre la Pologne?», s'était interrogé l'ex-ministre de droite, en allusion à la résolution du Parlement européen adoptée contre Viktor Orban en septembre dernier.
Soutien de Fillon, Garraud avait refusé d'appeler à voter Macron face à Le Pen
L'ex-député de Gironde (2002-2012), Jean-Paul Garraud, gravite lui aussi autour du parti de Marine Le Pen depuis plusieurs années. En 2012, lors des élections législatives, Alain Juppé lui avait d'ailleurs retiré son soutien, lui reprochant la nature de ses convictions. «Je ne suis pas du tout favorable à une alliance avec le Front national. En outre, Marine Le Pen est sur une stratégie d'opposition et d'éclatement de l'UMP. Elle veut provoquer une explosion pour en profiter. J'ai toujours dit et redit que la “Droite populaire” n'était pas une passerelle vers le Front national, mais était une digue contre le Front national. Et ce n'est pas maintenant que je vais changer d'avis. Je dis simplement qu'il faut s'organiser dès à présent pour que la “Droite populaire”, au sein de l'UMP, réponde à ceux qui sont partis ou qui ont voté blanc» avait-il à l'époque confié à un journal local. Visiblement, de l'eau a coulé sous les ponts depuis.
Jean-Paul Garraud avait soutenu François Fillon pendant la campagne de 2017, avant d'échouer aux dernières législatives sous les couleurs des Républicains. Le magistrat avait également refusé d'appeler à voter Emmanuel Macron au second tour.
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Ediition spéciale Gilets Jaunes - JT TVL du lundi 7 janvier 2019
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LES GENTILS, LES MECHANTS - GILETS JAUNES
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L’écolo-bobo Yves Cochet a un projet pour la France : "Limiter les naissances pour mieux accueillir les migrants"
- Publié le : samedi 5 janvier 2019
- Mots-clés : Écologie; France; Immigration; Société
- Commentaires : 66
- Nombre de vues : 10 365
- Source : francais.rt.com
- E&R
Yves Cochet, ancien député écologiste et « néo-malthusien » assumé, développe des thèses censées ralentir « l’effondrement de nos sociétés ». Par exemple : inverser la logique des allocations familiales afin notamment de « mieux accueillir les migrants ».
Faut-il freiner la croissance démographique pour sauver le climat ? À cette question, l’ancien député écologiste Yves Cochet répond par l’affirmative. Dans une interview publiée dans l’Obs du 3 janvier, il fait part de son analyse.
Selon lui, « pour quantifier l’effet de nos activités sur la planète » il nous notamment prendre en compte le facteur démographique. « Pour réduire le nombre d’habitants sur terre, il faut faire moins d’enfants », énonce-t-il ainsi.
Concédant une « conversation taboue » car la société, notamment occidentale, serait encore pénétrée de l’« injonction biblique : « Croissez et multipliez, et remplissez la Terre » », il propose néanmoins une solution radicale pour « arrêter de croître ».
« Je propose de renverser notre politique d’incitation à la natalité, en inversant la logique des allocations familiales », explique l’ancien député français (2002-2011) pour qui « ne pas faire d’enfant supplémentaire, c’est le premier geste écologique ». Celui qui a également été eurodéputé de 2011 à 2014 propose tout bonnement : « Plus vous avez d’enfants, plus vos allocations diminuent jusqu’à disparaître à partir de la troisième naissance ! » Défendant son propos « néomalthusien » de toute accusation de « racisme » ou d’« élitisme », il précise ne pas viser « les pays plus pauvres, qui font plus d’enfants que les autres », au contraire du président de la République, Emmanuel Macron.
Car selon Yves Cochet, comme ce sont les « pays riches » qui ont « le mode de vie le plus polluant », ils sont donc « les premiers à devoir décroître démographiquement ». Il termine son analyse par cette suggestion : « Limiter nos naissances nous permettrait de mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes ».
« Grand remplacement en accéléré », « suicide organisé » : la proposition d’Yves Cochet décriée sur Twitter
Cette analyse a fait réagir nombre de commentateurs. Le fondateur du site Doctissimo et spécialiste de l’Intelligence artificielle, Laurent Alexandre, s’est indigné de la suggestion de l’écologiste. « C’est le grand remplacement en accéléré », a-t-il tancé, poursuivant : « Disparaître pour laisser la place aux autres est la forme ultime du MASOCHISME SUICIDAIRE ».
Il commentait les propos d’Olivier Babeau, à la tête de l’Institut Sapiens qui promeut de « nouvelles formes d’écosystèmes favorables au développement économique et au bien-être social ». Celui-ci avait relayé l’interview d’Yves Cochet sur Twitter accompagné de ce commentaire : « Une société qui propose comme perspective la plus souhaitable de rentrer doucement dans le néant pour se faire remplacer par celles qui sont plus vigoureuses est profondément malade ». Selon lui, « nous avons perdu le « conatus » spinozien » – l’effort de persévérer dans son être – et « mériterons ce qui va nous arriver ».
La journaliste du Figaro Eugénie Bastié a pour sa part dénoncé la proposition d’Yves Cochet d’inverser les allocations familiales et de les rendre dégressives à mesure que la famille grandit, mettant cette phrase en exergue : « Limiter nos naissances nous permettrait de mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes »
Eric Ciotti, député Les Républicains des Alpes-Maritimes, a quant à lui dénoncé les « propos délirants d’Yves Cochet ». « Cette vision d’une certaine gauche est celle du suicide organisé d’une civilisation », a-t-il poursuivi.
Le membre du bureau national du Rassemblement national, Jean Messiha, a lui qualifié Yves Cochet d’« eugéniste racialiste ».
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ACTE 8: la mobilisation des Gilets Jaunes en direct
http://www.fdesouche.com/1136471-acte-viii-mobilisation-des-gilets-jaunes-en-direct
Très nombreuses vidéos
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CNEWS - Le Grand JT du 02/01/2019: HARO SUR LES CHÔMEURS
Trois intervenants dont Eléonore Bez, vice-présidente de la Région PACA, groupe RN.
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Incendies du Nouvel An: cette fois, Castaner n’a pas vu de « séditieux »
Des centaines de voitures brûlées mais, pour le ministre, tout s'est bien passé
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Acte 8 : retirer son gilet jaune, la nouvelle stratégie des contestataires face à la police
18h54Pour l’acte 8 samedi, les manifestants laisseront leur gilet jaune au placard et resteront en « civil » pendant leur rassemblement.
La consigne tourne en boucle sur les réseaux sociaux à la veille de l’acte 8, prévu ce samedi à Paris. « Il est peut-être temps pour les citoyens de France qui ont adopté le gilet jaune comme signe de protestation de le retirer», écrit Priscillia Ludosky, l’une des figures des contestataires. Et de baisser la garde ? Bien au contraire, selon sa lettre adressée à la fois au président de la République et à ceux qui se préparent à converger vers la capitale. […]
La manifestation parisienne a cette fois été déclarée en bonne et due forme. Elle prévoit une allocution à 14 heures avant un défilé de l’Hôtel de Ville vers l’Assemblée nationale, «dans le calme» martèlent depuis deux jours les chefs de file du mouvement. Le mot d’ordre est de « se présenter dans les rues, sur les places, comme les simples citoyens qu’ils sont, sans gilet jaune, sans armes face aux grenades et aux matraques». Un symbole en remplacera un autre, avec l’image d’une foule à découvert face à une horde en uniforme. […]
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Affaire Benalla : sa compagne travaillait pour LREM et a tenté de le cacher aux enquêteurs
20h22Selon 20 mibutes, Myriam. B., la compagne d’Alexandre Benalla, a tenté de cacher aux enquêteurs qu’elle était salariée d’En marche quand la polémique a éclaté…
. Ce vendredi, le mouvement fondé par Emmanuel Macron a confirmé l’information obtenue par 20 Minutes auprès de sources concordantes. « Elle était salariée, a ainsi indiqué une source bien informée au sein du parti. Ce que je ne sais pas, c’est si elle l’est toujours [aujourd’hui]. »
Après deux mois d’intenses recherches, les enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance contre les personnes (BRDP) avaient fini par retrouver la trace de cette jeune femme dans l’Eure où elle se réfugiait chez une proche. Selon nos informations, c’est donc dans une caserne de gendarmerie de ce département qu’elle a répondu à leurs questions le 28 septembre, en début d’après-midi.
Ce jour-là, son audition en qualité de témoin débute par le traditionnel exposé sur son identité et son activité. La jeune femme née en 1985 se présente alors comme un « agent administratif actuellement en congé maladie » mais refuse de dire le nom de « l’association » qui l’emploie. […]
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« Ceux qui aident les migrants haïssent les Italiens » : Salvini répond aux maires qui s’opposent à sa politique d’immigration
22h00Alors qu’il fait face à une fronde de plusieurs maires contre un décret-loi sur l’immigration, le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini a promis à ceux qui ne l’appliqueraient pas qu’ils devront «répondre devant la loi et l’Histoire».
«Ceux qui aident les migrants illégaux haïssent les Italiens» : dans une vidéo publiée le 3 janvier sur Facebook le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini a répondu aux maires de plusieurs grandes villes italiennes qui refusent d’appliquer le décret-loi anti-immigration adopté en novembre.
Le chef de file de la Ligue n’a pas l’intention de reculer d’un pouce sur le sujet, soutenant que les maires récalcitrants devraient «répondre devant la loi et l’Histoire». «Tu veux désobéir ? Je ne t’envoie pas l’armée», a-t-il répliqué ironiquement au maire de Palerme Leoluca Orlando, qui a pris la tête de cette fronde, avant d’annoncer qu’il se rendrait prochainement dans sa ville pour «livrer aux citoyens une villa avec vue sur la mer confisquée à un mafieux».
«Certains maires regrettent les temps passés de l’immigration, mais pour eux aussi la belle vie c’est fini», a ajouté le ministre, reprenant la formule qu’il avait adressée cet été aux ONG sauvant les migrants en Méditerranée après leur avoir interdit l’accès aux ports italiens. Par «certains maires», Matteo Salvini vise en particulier ceux de Palerme, Florence et Naples à qui il a suggéré de démissionner.
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JT TVL 04 janvier
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Sondage : l’immigration est de très loin la 1ère préoccupation des Européens
21h02 -
Gilets jaunes : Castaner demande aux préfets d’employer la manière forte
23h02Face aux blocages et aux rassemblements non déclarés de Gilets jaunes, le ministère de l’Intérieur accélère. Dans un télégramme daté du 29 décembre, et dont l’existence a été révélée par Europe 1, Christophe Castaner demande aux préfets d’employer la manière forte, exigeant que soient poursuivies les « opérations d’évacuation de la voie publique afin de libérer les entraves et les gênes à la circulation, notamment aux abords des ronds-points et des zones d’activité économique ».
Signe de la détermination affichée place Beauvau, les représentants de l’Etat dans les départements ont reçu pour consigne, comme le souligne le document que nous avons pu consulter, d’effectuer un bilan quotidien et de sensibiliser en temps réel le centre de veille opérationnel national à « tout incident ou difficulté ». […]
Quant à la non-déclaration de manifestation, elle peut conduire à des interpellations, comme ce fut le cas mercredi à Paris avec Eric Drouet, l’un des leaders de la contestation. C’est donc tout l’arsenal du droit qui est désormais mis en œuvre. […]