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autopsie

  • Qu'on la laisse en paix!

    L'avocat de Chantal Sébire, Me Gilles Antonowicz, a affirmé vendredi à l'AFP que l'autopsie pratiquée sur le corps de sa cliente était «grotesque et n'avait pas lieu d'être» car «le délit d'aide au suicide n'existe pas».

    «Je pense que tout cela, c'est grotesque et que cette autopsie n'avait pas lieu d'être», s'est-il indigné après la conférence de presse donnée vendredi sur le sujet par le procureur de la République de Dijon.

    «Que la mort soit naturelle ou pas, qu'on fiche la paix à Mme Sébire et à ses enfants, et qu'on en reste là», a-t-il ajouté.

    «Même si l'on trouve que quelqu'un a fait ça», a-t-il ajouté à propos d'une éventuelle aide au décès de Mme Sébire, «cela finira en non-lieu car il n'y pas de délit d'aide au suicide en France.

    Cela n'existe pas», a-t-il martelé, rappelant que seule l'incitation au suicide était passible de poursuites.

    «Or, personne n'a incité Mme Sébire à mettre fin à ses jours. Elle avait dit à la France entière qu'elle voulait le faire elle-même», a-t-il indiqué.

    Le médecin personnel de Mme Sébire, Dr Emmanuel Debost, a estimé de son côté que l'«autopsie était de l'acharnement judiciaire et que cela n'apportait rien de savoir si Mme Sébire s'était suicidée ou pas».

    Le procureur de Dijon Jean-Pierre Alacchi a écarté l'hypothèse de la mort naturelle de Chantal Sébire, retrouvée décédée mercredi à son domicile de Plombières-les-Dijon (Côte-d'Or), mais a précisé qu'il n'y a pour l'instant aucune «cause spécifique» à cette mort.