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cantonales

  • FN: la flamme vacille mais ne s'éteint pas

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        Le Front national est en mesure de se maintenir au second tour des municipales dans sept villes de plus de 30.000 habitants, dont Perpignan, Mulhouse et le septième secteur de Marseille, selon un décompte effectué par l'AFP.

    Les autres villes de plus de 30.000 habitants où le FN a réalisé plus de 10% des voix sont Calais et Hénin-Beaumont avec Marine Le Pen (Pas-de-Calais), Villeneuve-Saint-George (Val-de-Marne), Romans-sur-Isère (Isère).

    Le recul est net par rapport à 2001, où le FN (et le MNR dans certains cas) étaient en mesure de maintenir 41 listes au deuxième tour dans les villes de plus de 30.000 habitants.

    Dans les communes de 10 à 30.000 habitants, le FN peut se maintenir dans six localités supplémentaires, Bourg-de-Péage (Drôme), Cluses (Haute-Savoie), Noyon (Oise), Oignies (Pas-de-Calais), Vernon (Eure), Villers-Cotterêts (Aisne).

    Le recul du FN se lit aussi dans le nombre de conseillers municipaux élus à l'issue du premier tour dans les villes de plus de 3.500 habitants: 40, selon le ministère de l'Intérieur, contre 107 en 2001.

    Aux élections cantonales, le FN recueille 4,8% des suffrages environ, contre 6,9% en 2001.

    Mais le FN n'était présent en 2008 que dans la moitié des cantons renouvelables, contre environ 85% des cantons en 2001, ce qui fait dire aux responsables frontistes que le résultat de 2008 est au minimum équivalent à celui de 2001.

    (Le Parisien 10 mars 2008)