Plus que des "amis de vacances"!
Christian CLAVIER a pris les devants. Se doutant que le limogeage du Monsieur Sécurité en Corse allait le placer au coeur de la tourmente, le comédien a donné dès hier matin des consignes claires à son agent artistique : « Dis que je suis absolument injoignable ! » L’agent a fait passer le message. Impossible de connaître l’opinion de Christian Clavier sur l’éviction de Dominique Rossi.
Cette affaire illustre en tout cas les liens extrêmement proches entre l’artiste et Nicolas Sarközy. Une amitié vieille de plus de quinze ans.
Leur rencontre remonte à l’époque où Christian Clavier vivait à Neuilly (Hauts-de-Seine), ville alors administrée par Nicolas Sarkozy.
« C’est quelqu’un que j’ai rencontré à un moment très douloureux de mon existence, lorsque j’ai perdu mon père, confiait Christian Clavier à VSD en avril 2007. Il a toujours été fidèle, attentif et gentil. » Si l’acteur apprécie l’homme, il adhère aussi à ses idées politiques, insistant souvent sur « l’extraordinaire capacité d’écoute » de son ami.
Comme Jean Reno, Didier Barbelivien et d’autres célébrités du spectacle, Christian Clavier n’a jamais caché son admiration pour Sarkozy. Depuis des années, il lui apporte un soutien sans faille, un engagement plus personnel que militant. Le comédien ne signe jamais de pétition mais apparaît régulièrement au côté de Sarkozy, en tant que membre du premier cercle d’amis. Les deux hommes ont une passion commune pour la Corse où ils passent parfois des vacances ensemble.
On les a vus en short et tee-shirt, posant avec Jean Reno devant un bateau. Au fil des ans, l’artiste et l’homme politique sont devenus intimes. Christian tape sur l’épaule de Nicolas, en vieux complice. Le conseiller de l’Elysée Pierre Charon, qui a assuré par ailleurs la promotion des films de Clavier « l’Enquête corse », « les Bronzés 3 » et « l’Auberge rouge », est un maillon précieux dans cette relation très forte.
Début 2007, l’acteur a assisté au congrès de l’UMP puis a soutenu Sarkozy en campagne présidentielle. Au soir de la victoire, le 6 mai, il faisait partie des proches invités par le nouveau président au Fouquet’s.
Même au musée Grévin, leurs statues de cire se trouvent proches l’une de l’autre… L’incident de Porto-Vecchio a, semble-t-il, confirmé l’étroitesse de leurs liens.
Le Parisien - 03.09.08