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  • JEAN-MARIE LE PEN A EVIAN

    JMLP Evian 13 septembre 2008.jpg
    "Brandissons fièrement l'étendard de la renaissance!"

    Il est 15 heures, debout, les universitaires frontistes acclament Jean-Marie Le Pen dans une salle pleine à craquer. Nombreux sont les militants qui n’ont pu y accéder faute de place. Avant d’entamer son discours, le Président du Front national a pris soin d’adresser d’abord la bienvenue au Pape Benoit XVI au nom du mouvement des patriotes français.

    Puis, après avoir remercié les différents intervenants de cette extraordinaire Université d’Été, dont Jean-Richard Sulzer, Bruno Gollnisch, Olivier Martinelli, et Jean-Claude Martinez, mais aussi Marine Le Pen, Hubert de Beaufort, Jean-Michel Vernochet et le régional de l’étape Dominique Martin, le Président Le Pen évoque alors l’histoire des 36 ans du parti des nationaux et rappelle, que le Front National s’est toujours battu pour le peuple de France “tête haute et mains propres !”

    Il a ensuite fustigé Nicolas Sarközy qui avait un peu vite enterré le FN, puis a expliqué les raisons des difficultés financières et les solutions proposées pour remettre en état le mouvement. “L’adversité a au moins une vertu, celle de révéler les caractères des hommes” lança-t-il sous les applaudissements. Puis de poursuivre : “comme le Paquebot avait de l’eau dans ses cales, mouillant les bottes de ceux qui s’activaient aux pompes pour sauver le bateau, les rats quittaient le navire et couraient sur le quai en s’agitant dans l’espoir de s’embarquer sur un autre navire”.

    “Hélas pour les YA KA et les FAUT QU’ON, souvent plus vrais que nature, il n’y avait pas de bateau à l’horizon, non plus d’équipage, seulement des candidats capitaines qui en venaient déjà aux mains.” a-t-il dit, avant d’ajouter que ceux qui, encouragés par certains dissidents passés à l’ennemi depuis longtemps, certains même de ces déserteurs cessaient de reverser au Front la petite part de leur indemnité d’élu, comme ils s’y étaient engagés. Ceux-là seront exclus et leurs adhérents informés de cette trahison ! “

    Cela étant, ce qui est blessant, mais non mortel, ne nous empêche pas de continuer à nous battre pour notre cause” ajouta-il avant d’indiquer “que les temps qui viennent seront durs et la France va avoir besoin de nous, menacée qu’elle est dans sa substance par une immigration massive, par la crise financière et économique dont les conséquences sociales vont faire souffrir nos concitoyens.”

    Il s’en est pris ensuite à “Sarko” le “furet du bois mesdames” qui organise une véritable débauche de médias, et d’argent public, pour annoncer l’organisation de plus de 500 évènements, soit 2 par jour. Cela coûtera 190 millions d’euros aux contribuables, soit trois fois plus cher que la précédente présidence française en l’an 2000 ! Et tout au long de son intervention le Président Le Pen rappela longuement toutes les erreurs, les taxes, y compris la “taxe pique nique” sur les verres et les couverts en plastique, les promesses non tenues, tout ce qui avait fait que certains, y compris chez les électeurs frontistes, avaient fait confiance au candidat Sarközy. Il a insisté sur le fait qu’avec “Nick Sarko” tout est verbal, tout est virtuel et non vertueux. L’immigration est toujours là. Et d’évoquer l’affaire des réfugiés de Cachan. “Sarkozy a commencé dans le tricolore, il finira dans le plus politiquement correct de gauche, dans la droite ligne de Jacques Chirac.” “Sarkozy est un partisan de l’entrée de la Turquie parce que ses maîtres américains sont pour !”

    En guise de conclusion, Jean-Marie Le Pen insista sur le fait que “notre pays n’est pas militairement occupé, mais qu’il est mentalement asservi, moralement épuisé et, par-dessus tout, trahi par ses élites et par ses chefs. Toute l’histoire montre que la volonté des hommes est le moteur des grands changements historiques.” “Alors sortons de notre réserve. Portons haut l’étendard de nos valeurs ! Portons haut les couleurs de la France éternelle ! Portons haut la flamme du Front National, pour qu’à nouveau la passion française dévore d’un feu ardent l’âme de notre jeunesse ! Brandissons fièrement l’étendard de la renaissance !” a-t-il lancé aux frontistes présents survoltés. Debout encore une fois et applaudissant à tout rompre pendant de très longues minutes… Le Pen Président !

    Jacques Vassieux, en direct d’Evian pour NPI - 14 septembre 2008