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  • JEAN-MARIE LE PEN A EVIAN

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    "Brandissons fièrement l'étendard de la renaissance!"

    Il est 15 heures, debout, les universitaires frontistes acclament Jean-Marie Le Pen dans une salle pleine à craquer. Nombreux sont les militants qui n’ont pu y accéder faute de place. Avant d’entamer son discours, le Président du Front national a pris soin d’adresser d’abord la bienvenue au Pape Benoit XVI au nom du mouvement des patriotes français.

    Puis, après avoir remercié les différents intervenants de cette extraordinaire Université d’Été, dont Jean-Richard Sulzer, Bruno Gollnisch, Olivier Martinelli, et Jean-Claude Martinez, mais aussi Marine Le Pen, Hubert de Beaufort, Jean-Michel Vernochet et le régional de l’étape Dominique Martin, le Président Le Pen évoque alors l’histoire des 36 ans du parti des nationaux et rappelle, que le Front National s’est toujours battu pour le peuple de France “tête haute et mains propres !”

    Il a ensuite fustigé Nicolas Sarközy qui avait un peu vite enterré le FN, puis a expliqué les raisons des difficultés financières et les solutions proposées pour remettre en état le mouvement. “L’adversité a au moins une vertu, celle de révéler les caractères des hommes” lança-t-il sous les applaudissements. Puis de poursuivre : “comme le Paquebot avait de l’eau dans ses cales, mouillant les bottes de ceux qui s’activaient aux pompes pour sauver le bateau, les rats quittaient le navire et couraient sur le quai en s’agitant dans l’espoir de s’embarquer sur un autre navire”.

    “Hélas pour les YA KA et les FAUT QU’ON, souvent plus vrais que nature, il n’y avait pas de bateau à l’horizon, non plus d’équipage, seulement des candidats capitaines qui en venaient déjà aux mains.” a-t-il dit, avant d’ajouter que ceux qui, encouragés par certains dissidents passés à l’ennemi depuis longtemps, certains même de ces déserteurs cessaient de reverser au Front la petite part de leur indemnité d’élu, comme ils s’y étaient engagés. Ceux-là seront exclus et leurs adhérents informés de cette trahison ! “

    Cela étant, ce qui est blessant, mais non mortel, ne nous empêche pas de continuer à nous battre pour notre cause” ajouta-il avant d’indiquer “que les temps qui viennent seront durs et la France va avoir besoin de nous, menacée qu’elle est dans sa substance par une immigration massive, par la crise financière et économique dont les conséquences sociales vont faire souffrir nos concitoyens.”

    Il s’en est pris ensuite à “Sarko” le “furet du bois mesdames” qui organise une véritable débauche de médias, et d’argent public, pour annoncer l’organisation de plus de 500 évènements, soit 2 par jour. Cela coûtera 190 millions d’euros aux contribuables, soit trois fois plus cher que la précédente présidence française en l’an 2000 ! Et tout au long de son intervention le Président Le Pen rappela longuement toutes les erreurs, les taxes, y compris la “taxe pique nique” sur les verres et les couverts en plastique, les promesses non tenues, tout ce qui avait fait que certains, y compris chez les électeurs frontistes, avaient fait confiance au candidat Sarközy. Il a insisté sur le fait qu’avec “Nick Sarko” tout est verbal, tout est virtuel et non vertueux. L’immigration est toujours là. Et d’évoquer l’affaire des réfugiés de Cachan. “Sarkozy a commencé dans le tricolore, il finira dans le plus politiquement correct de gauche, dans la droite ligne de Jacques Chirac.” “Sarkozy est un partisan de l’entrée de la Turquie parce que ses maîtres américains sont pour !”

    En guise de conclusion, Jean-Marie Le Pen insista sur le fait que “notre pays n’est pas militairement occupé, mais qu’il est mentalement asservi, moralement épuisé et, par-dessus tout, trahi par ses élites et par ses chefs. Toute l’histoire montre que la volonté des hommes est le moteur des grands changements historiques.” “Alors sortons de notre réserve. Portons haut l’étendard de nos valeurs ! Portons haut les couleurs de la France éternelle ! Portons haut la flamme du Front National, pour qu’à nouveau la passion française dévore d’un feu ardent l’âme de notre jeunesse ! Brandissons fièrement l’étendard de la renaissance !” a-t-il lancé aux frontistes présents survoltés. Debout encore une fois et applaudissant à tout rompre pendant de très longues minutes… Le Pen Président !

    Jacques Vassieux, en direct d’Evian pour NPI - 14 septembre 2008

  • Marseille: le FN appelle à l'abstention sauf pour le 7ème secteur

    Marseille : le FN appelle à l'abstention

    Le Front national (FN) qui a obtenu plus de 8% des voix à Marseille au premier tour de l'élection municipale a appelé ses électeurs à l'abstention au second tour, à l'exception du 7e secteur où son chef de file, Stéphane Ravier, a pu se maintenir pour une triangulaire.

    "Messieurs Gaudin et Muselier (chefs de file de la liste UMP) font preuve de mépris à l'égard du FN. Ils estiment qu'ils peuvent se passer de ses quelque 20.000 électeurs dans les secteurs où nous "avons pas pu nous maintenir", a dénoncé Stéphane Ravier.

    "Je demande à ces 20.000 électeurs d'observer le même mépris dimanche au deuxième tour que celui que montrent pour eux les équipes Gaudin et Guérini", a-t-il ajouté. "Puisque nous n'existons plus, selon M. Gaudin, nous ne serons pas là non plus au 2e tour", a indiqué Stéphane Ravier.

    Source : AFP 10 mars 2008

  • Bruno Gollnisch a été condamné... Bibliographie

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    LYON (Reuters) - La cour d'appel de Lyon a condamné à trois mois de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende le numéro 2 du Front national Bruno Gollnisch pour "contestation de l'existence de crime contre l'humanité".

    La cour a ainsi confirmé en appel la peine prononcée en première instance par le tribunal correctionnel de Lyon le 18 janvier 2007.

    Bruno Gollnisch était poursuivi pour avoir tenu, le 11 octobre 2004 dans une conférence de presse, des propos controversés sur les chambres à gaz.

    "Il n'existe plus aucun historien sérieux qui adhère intégralement aux conclusions du procès de Nuremberg", avait-il notamment déclaré, estimant que, "sur la façon dont les gens sont morts, les historiens ont le droit d'en discuter". "L'existence des chambres à gaz, c'est aux historiens d'en discuter", avait-il ajouté.

    L'élu du Front national n'était pas présent à l'audience de la cour d'appel.

    Bibliographie

    Bruno Gollnisch, né le 28 janvier 1950 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est un homme politique français.

    Il est actuellement délégué général et membre du bureau exécutif du Front national. Il exerce les mandats de conseiller régional de Rhône-Alpes et de député européen et a enseigné le droit international et la civilisation japonaise à l'Université Jean Moulin - Lyon 3.

    Bruno Gollnisch est issu d'une longue lignée d'universitaires et d'hommes politiques, originaire de l'est de la France. L'un de ses trisaïeuls Edmond Gollnisch était maire de Sedan au moment de la prise de cette ville par les troupes prusso-allemandes de Bismarck. (guerre de 70). Un autre est le physiologiste Marie Jean Pierre Flourens, professeur au Collège de France, député libéral en 1839 et académicien. Son bisaïeul, Émile Flourens (républicain modéré), fut le ministre des Affaires étrangères de la Troisième République (1886 - 1888), adversaire, bien que de sentiment fortement nationaliste, de la politique aventureuse et belliciste du général Boulanger lors de l'affaire Schnaebelé et l'un des artisans importants des rapprochements franco-anglais et franco-russe à l'origine de la Triple-Entente. Son arrière grand-oncle, Gustave Flourens, le frère du précédent, avait été brièvement très jeune professeur au Collège de France comme son père et interdit d'enseignement à la demande de l'Église à cause d'un cours sur l'origine des races humaines d'inspiration darwinienne. C'était un républicain "rouge", opposant acharné de Napoléon III, organisateur du soutien international aux Crétois insurgés contre l'empire ottoman, puis revenu en France après le 4 septembre 1870, l'un des chefs militaires de la Commune de 1871 épisode, pendant lequel il trouve la mort tué par un soldat.

    Un de ses oncles enfin, Paul Viard, fut doyen de la Faculté de droit et député d'Alger.

    Bruno Gollnisch a servi dans la Marine nationale et est aujourd'hui Capitaine de frégate de réserve.

    Il est marié à une Japonaise et le couple a trois enfants.

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    Diplômes
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    - Diplômé d'études supérieures de défense
    - 1971 : Diplôme de japonais, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
    - 1973 : Diplôme de malais, Inalco
    - 1973 : Diplôme de sciences politiques, Institut d'études politiques de Paris
    - 1973 : Diplôme d'études approfondies de droit public
    - 1978 : Docteur en droit, Faculté de droit, Paris
    - 1980 : Avocat au Barreau de Paris


     

     

     


     
  • Triomphe de la gauche aux Municipales?

    La gauche paraît en position de ravir à la droite une dizaine de grandes villes, tandis qu'à Paris et Lyon, les socialistes sortants, Bertrand Delanoë et Gérard Collomb, devraient conserver leurs mairies.

     


    Bordeaux, où l'ex-premier ministre Alain Juppé (UMP) est opposé au président (PS) de la région, Alain Rousset, pourrait être l'exception. En conservant la ville dans laquelle il a été réélu au premier tour en octobre 2006, M. Juppé effacerait le camouflet de son échec aux dernières législatives.

     

    La gauche paraît menacée à Belfort, où Jean-Pierre Chevènement a démissionné après son échec aux législatives. Elle l'est aussi à Tourcoing (Nord), qu'elle avait remporté en 2001 à la faveur d'une triangulaire avec le FN. Nicolas Sarkozy y a obtenu 51,5 % des voix au second tour de l'élection présidentielle.

    Marseille. Le troisième mandat de Jean-Claude Gaudin, par ailleurs vice-président de l'UMP, ne paraît plus assuré face au socialiste Jean-Noël Guérini, président du conseil général des Bouches-du-Rhône. Dans la plus à droite des grandes villes de France, le candidat socialiste a, pour la première fois, été donné gagnant mercredi 27 février. Le FN se situe entre 9 et 14 % d'intentions de vote. 

    Selon un sondage TNS-Sofres pour Le Figaro, réalisé les 22 et 23 février auprès d'un échantillon de 700 personnes, M. Guérini l'emporterait avec 51 % des suffrages. En 2001, M. Gaudin avait amélioré de plus de huit points son score de 1995. Les résultats de l'élection présidentielle de 2007 ont été très favorables à la droite à Marseille, avec cinq secteurs remportés sur huit et un score moyen de 55,7 % pour Nicolas Sarkozy.

    Toulouse. Dans la quatrième ville de France, la liste de gauche conduite par le socialiste Pierre Cohen pourrait l'emporter, le 16 mars, avec 51 % des suffrages, selon un sondage Ipsos-Dell réalisé pour 20 Minutes du 14 au 16 février, auprès de 602 personnes. Une autre enquête réalisée quelques jours plus tôt, le 5 février, par TNS-Sofres pour Le Figaro avait déjà donné M. Cohen gagnant face au maire sortant centriste (app. UMP), Jean-Luc Moudenc, qui a succédé à Philippe Douste-Blazy en 2004. A Toulouse, Ségolène Royal a obtenu 57,6 % des voix au second tour de l'élection présidentielle. Une victoire de la gauche confirmée par la défaite du maire sortant dans la première circonscription législative de Toulouse où avaient été élus ses deux prédécesseurs, Philippe Douste-Blazy et Dominique Baudis.

    Strasbourg. La maire UMP sortante, Fabienne Keller, est donnée perdante face à Roland Ries (PS) dans cette ville perdue par la gauche en 2001. Selon un sondage CSA publié le 15 février pour Le Parisien-Aujourd'hui en France, la liste de droite serait nettement distancée le 16 mars (45 % contre 55 % à M. Ries). Nicolas Sarkozy l'a emporté à l'élection présidentielle avec 51 % des suffrages et la droite, en juin 2007, a conservé deux des trois circonscriptions de la ville.

    Rouen. Une enquête TNS-Sofres pour Paris-Normandie, réalisée le 24 janvier auprès de 500 personnes, crédite la gauche, conduite par Valérie Fourneyron, d'une victoire au premier tour, avec 54 % des voix contre 41 % au maire sortant centriste (ex-UDF), Pierre Albertini. Ce dernier est soutenu par l'UMP et le MoDem mais se présente sans étiquette. Dans cette ville ravie à la gauche en 2001, Ségolène Royal l'a emporté avec 53,9 % des suffrages en mai 2007.

    Caen. La maire (UMP), Brigitte Le Brethon, qui aura face à elle, au premier tour, une liste Nouveau Centre conduite par Luc Duncombe, est donnée battue par la gauche. Selon un sondage IFOP pour Paris Match réalisé auprès de 615 personnes les 14 et 15 février, le président (PS) de la région Basse-Normandie, Philippe Duron, l'emporterait avec 52 % des suffrages. Ségolène Royal était arrivée en tête, le 16 mars, avec 55,6 % des voix.

    Blois. En 2001, le centriste Nicolas Perruchot avait d'extrême justesse (par 37 voix d'avance) conquis la ville de l'ex-ministre PS Jack Lang. La gauche espère la reprendre avec la liste de rassemblement des partis de gauche de Marc Gricourt (PS) en mettant à profit les divisions du camp adverse. Ancien proche de François Bayrou, M. Perruchot avait rallié Nicolas Sarkozy entre les deux tours de l'élection présidentielle. Il affrontera, au premier tour, une liste MoDem. Ségolène Royal était arrivée en tête au second tour de la présidentielle avec 50,5 % des voix.

    Périgueux. La partie pourrait être difficile pour le ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos, dans une ville où il avait été élu au premier tour, en mars 2001, avec 59,7 % des voix mais où Ségolène Royal est arrivée en tête à l'élection présidentielle (54,5 %). Un sondage Ifop pour La Dordogne libre, réalisé les 20 et 21 février auprès de 505 personnes, le donne en tête (53 %). Une autre enquête BVA pour Sud-Ouest, réalisée le 20 février auprès de 603 personnes, prévoit un score serré entre M. Darcos (49 %) et son adversaire socialiste Michel Moyrand (51 %).