Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

guerre en irak

  • Mort, où est ta victoire?

    1081649598.jpg
    George W. Bush est un tantinet mécontent et déçu! Cinq ans après la désastreuse entreprise de l'occupation de l'Irak, avec ses plus de 800.000 morts civils et des dégâts qui pèseront des décennies entières sur la vie des générations futures de cette terre infestée de violences, le Président américain regrette "l'inexactitude"- délicat euphémisme- des rapports de ses services de renseignements, ceux là même, qui, rappelons-le, ont déclenché la catastrophe de 2003. Sauf que, pour l'heure, ce n'est, ni de faux regrets, ni de larmes de crocodile dont les Irakiens ont besoin : les Irakiens ont, surtout, besoin que l'Amérique cesse de leur mentir et qu'elle avoue avec franchise être débarquée en Mésopotamie, non pas pour y apporter la prospérité, la liberté, mais bien pour garantir une hégémonie géopolitique quasi-centenaire, via le contrôle de la principale artère énergétique de la planète qu'est le Moyen-Orient.
    Les Irakiens veulent que le Président en instance de départ ne se fourvoie plus aux yeux du reste du monde et qu'il est le courage d'accepter, comme tout "bon perdant", que son idée n'était pas judicieuse, que sa stratégie était mauvaise et que sa mise en œuvre, plus que catastrophique. Mais M. Bush n'en est visiblement pas encore à mesurer l'étendue de son propre échec. Il croit qu'il peut toujours retourner la situation parce qu'il est le plus fort et qu'il ne saurait capituler. Alors une simple question se pose : Combien, dans ces conditions, faudra-t-il encore de victimes irakiennes et américaines ? Le Président ne manque certainement pas d'arguments pour expliquer à ses compatriotes que la première puissance militaire au monde doit au moins disposer des moyens de préparer un départ honorable.
    Mais le sait-il seulement qu'il y a plus de 30 ans, l'un de ses prédécesseurs, englués, alors, dans les marécages vietnamiens, usait, avec la même obstination, du même faux raisonnement ? Et la suite, tout le monde la connaît : le 30 avril 1975, le dernier représentant américain quittait à bord d'un hélicoptère, la bannière étoilée sous le bras, le toit de son ambassade à Hanoi, pour rejoindre les bâtiments de guerre qui mouillaient au large du Cap Saint-Jacques. Ce souvenir mérite que le Président Bush réfléchisse sérieusement à l'option du retrait des troupes d'Irak, car l'histoire a ceci de terrible qu'elle est un éternel recommencement.

    Jeudi 15 Mai 2008

     http://french.irib.ir

  • Bush s'acharne contre l'Irak

    804210983.jpgDessin de KONK

    Irak: les hôpitaux de Bagdad et Bassorah sont débordés de blessés 

    Les hôpitaux de Badgad sont débordés de blessés ‎depuis les raids aériens et terrestres des forces ‎américaines contre Sadr City.
    Plus de 900 personnes, ‎pour la plupart des femmes et des enfants, ont été ‎blessées durant les attaques de cinq journées ‎consécutives des forces américaines contre Bassorah, au ‎sud-irakien.
    Après la levée du couvre-feu à Bagdad, la ‎situation a pris son cours normal à Sadr City, mais il est ‎toujours la cible des raids des forces américaines sous ‎prétexte de la lutte contre le terrorisme.
     Les chars ‎américains se trouvent dans les portes de Sadr City en ‎état d'alerte et les hélicoptères US quadrillent son ciel. ‎Selon les sources bien informées, les bombardements ‎sans répit et aveugles des zones résidentielles de Sadr ‎City et certaines régions de Bassorah, qui ont eu lieu hier, ‎ne visent qu'à embraser la guerre civile en Irak.

     (Alterinfo.org - mardi 01 Avril 2008)