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  • Issoire: par qui sont-ils protégés?

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    Issoire

    La mère du petit Antoine, Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, placée en garde à vue mercredi, a été remise en liberté jeudi vers 20 heures. «Aucune charge n'a été retenue contre elle pour l'instant» a indiqué le lieutenant-colonel Pascal Palayer. «Elle a répondu aux questions», a sobrement commenté un peu plus tard le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat.

     
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    Video : A Issoire, l'inquiétude grandit
     
    Pour lui, l'enquête sur la disparition du petit garçon, signalée  le 11 septembre à Issoire (Puy-de-Dôme), n'a «guère avancé» malgré les huit gardes à vue et les nouvelles recherches entreprises dans la région. «J'avais dit que l'enquête serait longue et difficile et je ne me suis pas trompé,  a avoué le magistrat. On est sans éléments matériels, sans corps et sans témoin.» 

    Le concubin de la maman d'Antoine, Sébastien Ribière, 29 ans, a été incarcéré pour une autre affaire. Condamné pour trafic de stupéfiants à une peine de prison dont une partie avec sursis, il n'a pas respecté l'injonction de soins. Le sursis a donc été révoqué et il purge donc cette peine. Six autres jeunes des environs, âgés de 20 à 30 ans, interpellés en même temps que le couple mercredi après-midi, ont été relâchés après 24 heures de garde à vue.

    Jeudi, les gendarmes ont repris les recherches jeudi au Vernet-la-Varenne (Puy-de-Dôme), commune d'origine de Sébastien Ribière. En début d'après-midi, des plongeurs ont sondé un étang, tandis qu'une centaine de gendarmes mobiles ratissaient la Forêt du Suc, à proximité du village. Dans la matinée, des équipes cynophiles, dotées de chiens malinois spécialisés dans la recherche de cadavres, avaient fouillé les alentours d'une boîte de nuit.


    «Tous les éléments font qu'on peut estimer qu'Antoine a trépassé, mais rien n'est acquis, il est peut-être séquestré quelque part», a déclaré le lieutenant-colonel Pascal Palayer, officier de communication de la gendarmerie pour l'Auvergne. Selon le procureur de la République, les enquêteurs s'interrogent notamment sur la date exacte de la disparition d'Antoine, que personne n'a revu depuis le 6 septembre.

    Les six jeunes relâchés après leur garde à vue sont des amis du couple, connus des services de police, et qu'un enquêteur décrit comme «des petites frappes, des marginaux». «On est chez des gens un peu particuliers», avait souligné mercredi le procureur. «C'est pourquoi on continue de recueillir des témoignages, car il faut un maximum d'éléments auprès de témoins et de gens qui les connaissent», avait-il dit.

    Leparisien.fr avec AFP - 25.09.08

  • Antoine, disparu à Issoire

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    Les gendarmes perquisitionnent mercredi après-midi à Issoire (Puy-de-Dôme) le domicile de la mère du petit Antoine, enfant de 6 ans recherché depuis près de deux semaines.

    La jeune femme, son concubin et six autres personnes ont été placées en garde à vue.

    La mère, prénommée Alexandrine, est arrivée encadrée de nombreux militaires.

    Parmi eux des spécialistes de l'Identité judiciaire et des techniciens d'identification criminelle. Ils sont équipés de matériel leur permettant de sonder les canalisations.

    Signalé disparu par sa mère depuis le 11 septembre, Antoine n'a cependant pas été revu à son école depuis le mardi 2 septembre. Alexandrine, 23 ans,  n’a pas renvoyé en classe son fils le jeudi 4 septembre en raison d’une gastro-entérite.  

     Ces derniers jours, plusieurs perquisitions avaient eu lieu dans l'entourage proche de la mère. Sans résultat.

    leparisien.fr- AFP 24.09.08