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méfiance envers l'aide humanitaire mondialiste

  • L'Aide humanitaire n'est pas innocente

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    A Bogalay, des Birmans reconstruisent leur maison
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    Le navire militaire français "Le Mistral"

    Les autorités birmanes ont refusé les 1000 tonnes d’aide humanitaire françaises du navire militaire Mistral déstinées aux victimes du cyclone Nargis. "Choquée", la France a détourné le bateau vers Phuket en Thaïlande où les vivres seront confiées au Programme Alimentaire Mondial (PAM).

    Depuis 10 jours le navire français attendait l’accord de la Birmanie pour délivrer ses 1 000 tonnes d’aide humanitaire aux victimes du cyclone Nargis. Face au refus de la junte birmane, la France a finalement renoncé à accoster en Birmanie et a décidé dimanche de décharger le bateau à Phuket, en Thaïlande. L’aide française qui permet de secourir 100 000 personnes et d’offrir un abri à 60 000 sinistrés sera confiée au Programme Alimentaire Mondial (PAM). Il se chargera de son acheminement en Birmanie et la distribution aux victimes du cyclone sera confiée aux agences des Nations Unies et aux ONG

    L'HUMANITAIRE NE FERA PAS SOUFFRIR LA BIRMANIE UNE SECONDE FOIS

    Comme à leur habitude nos grandes âmes humanitaires occidentales s'offusquent, sont scandalisées, elles sont outrées face à l' intransigeance birmane de ne pas accepter sur son sol, des prébendiers, des déstabilisateurs, des cyniques , des pontes du misérabilisme qui, sous le couvert de l'aide, profiteront de cette "manne" naturelle pour s'introduire et instaurer le chaos et sans vergogne, se feront de l'argent sur le dos des victimes.
    Il faut être naïf pour ne comprendre la position birmane et savoir que, sous le sceau de l'humanitaire, les puissances occidentales se sont spécialisées dans l'introduction des armes , exactions en tous genres, chaos dans les pays rongés par la détresse.



    Si concept il y a aujourd'hui, qui couve, qui dissimule l'horreur de ce que les politiques occidentales créent à travers le monde, c'est bien celui de l'humanitaire. L'humanitaire est le meilleur endroit où l'on peut expérimenter le double langage, la perfidie, la fourberie et l'hypocrisie des puissances colonialistes occidentales. Bernard Kouchner l'a bien, si bien assimilé qu'au Biafra, le "French doctor" s'était transformé en "French Dealer". Au point de mettre un concept imparable qui éviterait tout soupçon: l'ingérence humanitaire.

    De Médecins sans frontières en passant par l'arche de Zoé, l'idée est la même: pénétrer les pays en détresse pour y faire des expérimentations médicales (vaccins), des campagnes de déstabilisation des régimes qui ne sont pas en odeur de sainteté ou pas assez "dociles" et par dessus tout des opérations commerciales en tout genre dont la vente d'armes. Et lorsque la détresse survient par les conditions naturelles, alors c'est du pain béni pour nos humanitaires qui ne courent pas ainsi le risque d'être accusés d'être des chacals.

    Contrairement à la Birmanie, la Chine peut aujourd'hui se permettre de laisser rentrer sur son territoire, ces pseudo humanitaires, car à ce jour, elle a les moyens de contrôle et même de mater quelconques velléités des pompiers pyromanes de l'humanitaire; ce qui n'est pas le cas de la Birmanie. Le citoyen x français, anglais et même la victime birmane pourrait s'offusquer et ne pas comprendre un tel "entêtement " du pouvoir à refuser l'aide humanitaire; mais c'est que l'aide dont il est ici question, est un cadeau empoisonné et le pouvoir birman en place l'a compris pendant que les politiques occidentales le dissimulent à leurs populations.

    Dans une discrétion, non pas celle à l'origine des grandes œuvres, mais celle qui accompagne les actes pervers, une discrétion assassine qui laisse derrière elle des morts, les vendeurs de l'humanitaire créent toutes les conditions du désastre, préparent et injectent le poison pour ensuite à grands renforts de médias venir se positionner en "sauveurs". Cela, les pouvoirs birman et chinois l'ont compris au grand dam des vendeurs d'illusions. On peut dire qu'en résistant à cette "aide" qu'on voudrait lui imposer par tous les moyens, le pouvoir birman évite ainsi un second chaos à son pays; celui-là, pas aussi facile à percevoir, car insidieux.

    Vendredi 30 Mai 2008
    (Source: alterinfo.org)