Les senteurs du Maghreb vont-elles remplacer à Grasse celles des roses et du jasmin?
Plusieurs centaines de personnes -entre 500 et 600 selon la police, un millier selon les organisateurs- ont défilé silencieusement dimanche à Grasse en hommage au jeune de 22 ans mort vendredi peu après son interpellation par la police.
Derrière une banderole proclamant «bavure policière, assassins», les manifestants ont défilé dans le centre de Grasse. La famille d'Abdelhakim Ajimi, dont sa mère et ses soeurs en djellabas noires, avait pris place au premier rang du cortère, surmonté de portraits du jeune homme et de pancartes disant: «Hakim, on t'aime, repose en paix» ou «ceux qui gardent la paix, tuent nos enfants».
Une jeune femme, témoin de l'interpellation, a indiqué à la presse en marge de la manifestation que Abdelhakim Ajimi avait été maintenu à terre durant une vingtaine de minutes lors de son interpellation par plusieurs policiers, dont l'un lui serrait fortement le cou. «Pendant les vingt minutes où j'étais là, il ne lui a pas lâché le cou. Il le serrait très fort. Cette image ne me sort pas de la tête», a dit la jeune femme, Layla Picout, 17 ans, étudiante en BEP vente.
«Il ne se défendait pas, il était sur le sol, complètement à l'envers, comme s'il était déjà parti. Quand ils l'ont mis dans le coffre de la voiture, menotté, on aurait dit une guimauve», a dit Layla Picout.
La police a démenti que le jeune homme, interpellé après une altercation avec les employés d'une banque où il était venu retirer de l'argent, ait été placé dans le coffre de la voiture de police. Une autopsie aura lieu mardi. Des policiers de l'IGPN sont sur place.
(Le Parisien 11 mai 2008)
Ces défilés d'immigrés, véritables insultes contre la police et les lois françaises, devraient être immédiatement dispersés par les forces de l'ordre.