AFP. 06.06.08. Il en rêvait, mais il ne sera pas sur le Central dimanche pour disputer la finale. Battu par le Suisse Roger Federer vendredi (6-2, 5-7, 6-3, 7-5), Gaël Monfils regrettait quelques occasions manquées. Le jeune Français s'estimait toutefois heureux d'avoir su gérer l'événement. "J'ai pris un grand plaisir", a-t-il reconnu en pensant à prendre très vite sa revanche.
Gaël, quel sentiment prédomine, la frustration d'être passé très près ou la satisfaction de votre parcours réalisé ici ?
C'est frustrant. Je ne suis pas passé très loin, peut-être pas du match, mais du cinquième set. Et sur un cinquième, on ne sait jamais ce qui se arrive.
Que s'est-il passé en début de match, vous avez eu un problème à l'oeil ?
Ce matin, j'avais mal aux yeux. J'ai dû casser ma lentille et ça me gênait. Je ne voyais pas la balle d'un côté. J'ai essayé de mettre du produit avant le match, cela ne marchait pas. Je ne voyais pas du tout. J'ai appelé le médecin. Je pense qu'un morceau de ma lentille était resté. J'en avais mis une deuxième, je n'arrivais pas à l'enlever. C'est parti et ça a été mieux ensuite. Je ne trouve pas d'excuse, mais cela m'a un peu gêné en début de match. J'ai dû partir. Je reviens, je dois servir, ça me défonce l'oeil...
Au deuxième set, vous changez de tactique. Vous êtes plus agressif, vous enchaînez service-volée...
Au début, j'étais passif. Je perds. Je me suis moins focalisé sur son revers. Finalement, je trouve que Roger a plus de mal plein coup droit. Cela ne me gênait pas tant que ça. J'ai plus opté sur cette option.
Avez-vous des regrets, notamment sur les balles de break au début du quatrième ?
Il y en a une, je fais le connard sur une amortie. Je dois lâcher en revers croisé. Même derrière, il fait une montée pourrie. J'ai le passing-shot. Celle-là m'a fait mal mentalement.
Penses-vous avoir été à la hauteur de l'événement ?
Mentalement, oui. Je ne me suis pas fait dépasser, au contraire. J'ai pris un grand plaisir. Cela me motive encore plus. Je n'ai pas lâché. Je n'ai pas fait un faux kif, du genre t'arrives, tu mouilles et tu prends 2, 2 et 2. Je suis arrivé sur le terrain pour gagner. Je savais que j'allais courir, quoi qu'il arrive. Pas une seule fois je n'ai eu une pensée négative.
Sur la fin, vous chauffez un peu le public. Il y a la ola au dernier jeu. Tu n'aurais pas aimé qu'il soit là plus fort plus tôt ?
J'étais chaud aussi. Je pensais que cela allait tendre Roger, cela ne l'a pas trop tendu. Le public a été présent tout le temps. Il était parfait aujourd'hui. Et c'est quand même Roger, le public français l'adore. Ce n'est pas facile...
Que vous dit Roger à la fin, sur la poignée de main ?
Il me dit: "Bravo pour la quinzaine ! Bonne chance pour le reste de la saison." Il me dit qu'il espère que je vais continuer à bien jouer.
C'est frustrant. Je ne suis pas passé très loin, peut-être pas du match, mais du cinquième set. Et sur un cinquième, on ne sait jamais ce qui se arrive.
Que s'est-il passé en début de match, vous avez eu un problème à l'oeil ?
Ce matin, j'avais mal aux yeux. J'ai dû casser ma lentille et ça me gênait. Je ne voyais pas la balle d'un côté. J'ai essayé de mettre du produit avant le match, cela ne marchait pas. Je ne voyais pas du tout. J'ai appelé le médecin. Je pense qu'un morceau de ma lentille était resté. J'en avais mis une deuxième, je n'arrivais pas à l'enlever. C'est parti et ça a été mieux ensuite. Je ne trouve pas d'excuse, mais cela m'a un peu gêné en début de match. J'ai dû partir. Je reviens, je dois servir, ça me défonce l'oeil...
Au deuxième set, vous changez de tactique. Vous êtes plus agressif, vous enchaînez service-volée...
Au début, j'étais passif. Je perds. Je me suis moins focalisé sur son revers. Finalement, je trouve que Roger a plus de mal plein coup droit. Cela ne me gênait pas tant que ça. J'ai plus opté sur cette option.
Avez-vous des regrets, notamment sur les balles de break au début du quatrième ?
Il y en a une, je fais le connard sur une amortie. Je dois lâcher en revers croisé. Même derrière, il fait une montée pourrie. J'ai le passing-shot. Celle-là m'a fait mal mentalement.
Penses-vous avoir été à la hauteur de l'événement ?
Mentalement, oui. Je ne me suis pas fait dépasser, au contraire. J'ai pris un grand plaisir. Cela me motive encore plus. Je n'ai pas lâché. Je n'ai pas fait un faux kif, du genre t'arrives, tu mouilles et tu prends 2, 2 et 2. Je suis arrivé sur le terrain pour gagner. Je savais que j'allais courir, quoi qu'il arrive. Pas une seule fois je n'ai eu une pensée négative.
Sur la fin, vous chauffez un peu le public. Il y a la ola au dernier jeu. Tu n'aurais pas aimé qu'il soit là plus fort plus tôt ?
J'étais chaud aussi. Je pensais que cela allait tendre Roger, cela ne l'a pas trop tendu. Le public a été présent tout le temps. Il était parfait aujourd'hui. Et c'est quand même Roger, le public français l'adore. Ce n'est pas facile...
Que vous dit Roger à la fin, sur la poignée de main ?
Il me dit: "Bravo pour la quinzaine ! Bonne chance pour le reste de la saison." Il me dit qu'il espère que je vais continuer à bien jouer.