Ingrid Betancourt vit au coeur de Paris, avec sa mère Yolanda
Menacée de représailles par les Farc après sa spectaculaire libération, l’ex-otage est protégée par des fonctionnaires du service de protection des hautes personnalités (SPHP).
Pas question pour Nicolas Sarközy de courir le moindre risque : c’est lui qui a souhaité cette mesure de précaution. « Comment va Ingrid ? » demande t-il régulièrement.
« Elle se remet du choc petit à petit, vit à son rythme avec beaucoup de voyages à l’étranger, de la lecture, des moments passés avec ses enfants, Mélanie et Lorenzo », raconte un proche, qui s’agace du début de polémique sur l’utilisation des fonds de l’Etat pour lui assurer un certain train de vie.
« A part pour sa protection, Ingrid ne bénéficie de rien, assure Olivier Roubi, responsable de son comité de soutien. Pendant sa captivité elle a continué à toucher son salaire de sénatrice et les droits de son livre. » Aujourd’hui, Ingrid réunit les membres français des comités Betancourt à l’Hôtel de Ville de Paris. Pour les remercier, les réorganiser et leur parler de la fondation humanitaire qu’elle lancera l’année prochaine.
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Ingrid Betancourt a réuni cet après-midi à l'Hôtel de Ville de Paris les membres français de ses comités de soutien. Après une arrivée discrète, la franco-colombienne a présenté la fondation à but humanitaire qu'elle lancera en 2009.
La fédération internationale des comités Ingrid Bétancourt (Ficib) a annoncé qu'elle changeait de nom pour devenir la Fédération internationale des comités libertad pour la libération des otages en Colombie (Ficlloc). «Ingrid Betancourt a souhaité que son nom ne soit plus public et que l'on communique uniquement sur les otages», détaille Yannick Villardier, responsable Ile-de-France.
Le Parisien - 22.11.08