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pas de médecins masculins

  • Au nom de l'Islam, son fils est handicapé

    Il a été jugé responsable du handicap de son fils, lié au recours aux forceps. Il avait agi au nom de sa religion, l'islam. C'était en 1998.

    A l'hôpital.
    © Owen Franken/Corbis/Owen Franken

    C'est quoi cette histoire?
    En novembre 1998, l'accouchement d'une femme tourne mal à l'hôpital de Bourg-en-Bresse. Il faut faire une césarienne. Problème: le futur papa refuse l'intervention de tout médecin masculin pour aider sa femme.

    "Invoquant ses convictions religieuses", il s'est "physiquement opposé", pendant une demi-heure à l'action des médecins, indique la cour. Le père est musulman. Quand il se résout à laisser faire, il est trop tard. L'enfant est finalement extrait avec des forceps. Résultat: le petit est handicapé.

    A qui la faute?
    Le père de famille avait mis en cause la responsabilité de l'hôpital. Il avait réclamé 100.000 euros d'indemnité provisionnelle + 10.000 euros à titre personnel. En mai 2006, le tribunal administratif de Lyon avait rejeté cette demande. Le père de famille avait alors saisi la cour d'appel.

    Qu'a décidé la cour?
    Parce qu'il a refusé la présence d'hommes dans la salle d'accouchement, le père est selon elle l'unique responsable du handicap de son enfant. Voilà ce qu'a décidé la cour administrative de Lyon. L'homme a été condamné à payer 1000 euros d'amende.

    Comment ont réagi les parents ?
    "La décision est très dure, on dit à l'enfant qu'il n'a qu'à s'en prendre à ses parents", a indiqué l'avocate du couple.

    (Sources : AFP, NouvelObs)
    Mais devant Allah, il est nickel!