Pas de boycott des JO. En léger décalage avec la position de Nicolas Sarközy, François Fillon estime que «la menace de boycott n'est pas la réponse adéquate. Elle n'est pas demandée par le dalaï-lama et elle pousserait la Chine à se fermer plus qu'à s'ouvrir. Ce qu'il faut, et la France s'y emploie, c'est une intervention politique forte auprès des dirigeants chinois, pour les appeler à plus de modération. D'autant que les revendications du dalaï-lama sont raisonnables : il réclame non pas l'indépendance du Tibet, mais une reconnaissance culturelle.»
(Source: Le Figaro 27 mars 08)