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  • Prime aux fonctionnaires qui "s'expatrient"

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    Le montant de la future indemnité de mobilité versée aux fonctionnaires qui feront le choix d'être affectés dans les banlieues les plus sensibles pourra atteindre 10.000 euros sur trois ans.

    Les fonctionnaires qui feront le choix de venir travailler dans un quartier de banlieue difficile, ceux où la présence de services publics et de l'Etat fait particulièrement défaut, se verront octroyer une indemnité de mobilité pouvant atteindre 10.000 euros. Fadela Amara, la secrétaire d'Etat chargé de la Politique de la ville, a dévoilé ce montant hier devant les élus de l'Association des maires des grandes villes (AMGVF). Ce dispositif incitatif, dont Nicolas Sarközy avait fait l'annonce le 8 février dernier, lors de la présentation du plan Espoir Banlieue, s'appliquera aux agents de la fonction publique d'Etat.

    Le versement de ce « bonus » s'effectuera par tranches annuelles sur trois ans. Un décret pris en application de la toute nouvelle loi sur la mobilité en fixera les critères de déclenchement et les conditions de mise en oeuvre. Il lui faudra notamment dessiner les territoires qui seront déclarés éligibles à ce dispositif. Tous relèveront de la politique de la ville sans pour autant que les 646 zones urbaines sensibles (ZUS) y figurent exhaustivement.

    « Il s'agit d'une action ciblée sur les territoires où l'Etat a vraiment du mal à affecter ses représentants », indique-t-on en substance au cabinet de Fadela Amara. En outre, le niveau de cette prime devrait varier selon les sites, la somme de 10.000 euros étant considérée comme un montant maximal.

    Rénovation urbaine

    Face à des élus encore sur leur faim, trois mois après l'annonce du plan Espoir Banlieue, la secrétaire d'Etat mise aussi sur le lancement d'un second programme de rénovation urbaine. Complémentaire de celui piloté par l'Anru (Agence nationale de rénovation urbaine), il devrait mobiliser de 7 à 13 milliards d'euros d'investissement en faveur des banlieues sur six ans (2010-2015).

    Le chef de l'Etat avait promis en février dernier de pérenniser l'effort massif d'investissement déjà engagé à travers l'Anru ou en voie de l'être (40 milliards d'euros d'ici à 2012). Ce second programme devrait, selon le cabinet de Fadela Amara, s'exercer au profit de « projets qui n'ont pas encore pu sortir dans un certain nombre de quartiers prioritaires ou d'autres qui n'ont pu être traités que partiellement compte tenu de l'ampleur de leur périmètre ».

    Enfin, la secrétaire d'Etat a confirmé la tenue d'un Comité interministériel des villes (CIV), le 16 juin à Meaux. Cette instance nationale de pilotage de la politique de la ville n'a pas été réunie depuis plus de deux ans.

    (Les Echos - 21 mai 2008)

    Aller travailler au "Maghreb" ou en "Afrique noire" sur le territoire métropolitain!

    Les banlieues "sensibles" (à quoi et pour quoi?) ne font donc plus partie de la France. "Ils sont chez eux chez nous": mais oui!