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prostitution de luxe

  • Le gouverneur de New York

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    Eliot Spitzer, 48 ans

    Après avoir admis ses liens avec un réseau de prostitution de luxe, Eliot Spitzer a présenté de «sincères excuses».

    Le «shérif de Wall Street» a rendu les armes. Deux jours après avoir été mis en cause dans une affaire de prostitution, le démocrate Eliot Spitzer a annoncé mercredi qu'il quittait ses fonctions de gouverneur de l'Etat de New York.

    Après quarante-huit heures de flottement et d'appels à la démission, l'étoile montante du Parti démocrate a formalisé son annonce dans une sobre déclaration à la presse.

    «Je porterai toujours les remords que je ressens. Je suis désolé, et je présente de sincères excuses», a déclaré cet ancien ministre de la Justice de l'Etat de New York, au côté de son épouse. «Je ne peux pas permettre que mes défaillances privées perturbent le travail des gens», a-t-il ajouté. 

    A 48 ans, ce père de trois enfants avait été piégé par le FBI à au moins six reprises, en train d'organiser des rendez-vous facturés 1.000 dollars de l'heure, avec une prostituée de luxe, dans un hôtel de Washington.

    Sa démission était devenue d'autant plus inévitable qu'une autre affaire l'accable : malgré sa réputation de «Monsieur Propre» de la politique et des milieux financiers, il fait lui-même l'objet d'une enquête sur des transactions financières douteuses.

    Son successeur sera dès lundi prochain son adjoint actuel, David Paterson, qui, à 53 ans deviendra le premier gouverneur noir de New York et le premier gouverneur aveugle aux Etats-Unis.

    Lundi, lorsque le scandale était sorti, Eliot Spitzer, fervent partisan d'Hillary Clinton, avait convoqué la presse avec, avec son épouse déjà à ses côtés, pour présenter des excuses à ses proches et à ses administrés en évoquant, sans plus de précisions, «une affaire privée».

    Le lendemain, le parti Républicain de l'Etat de New York a menacé de lancer une procédure de destitution («impeachment») contre le gouverneur s'il s'accrochait à son poste.

    (le Figaro - 12 mars 08)