Rachida Dati mène-t-elle la grande vie au ministère de la Justice? Entre réceptions, restaurants et voyages, le site internet Mediapart affirme que les dépenses de la garde des Sceaux "ont grimpé de manière vertigineuse". En décembre 2007, les frais de représentation auraient atteints 270 000 euros, soit un dépassement de 30% du budget initialement alloué. Le site internet croit également savoir que le contrôleur financier du ministère a "rappelé à l'ordre" la ministre sur ses dépenses.
A la Chancellerie, on reconnaît qu'il y a effectivement eu "une rallonge de 100.000 euros à l'automne 2007". Mais selon le porte-parole du ministère, Guillaume Didier, cette somme se justifie "par l'organisation de réceptions telles que celle tenue à l'occasion de la fête nationale, le 13 juillet". Il a également contesté que le contrôleur financier du ministère ait "rappelé à l'ordre" la ministre. "Toutes les dépenses ont été payées, c'est-à-dire validées, par le contrôleur financier."
Enfin, le porte-parole a réfuté la moindre "prise en charge des dépenses personnelles" de Rachida Dati. Selon Mediapart, cela concernerait "des paires de collants" et des "frais de maquillage". Guillaume Didier a expliqué qu'il y avait simplement au ministère "le minimum nécessaire pour permettre des raccords de maquillage".
Pour 2008, François Fillon a alloué une enveloppe de 200.000 euros de frais de représentation à chaque ministère. Selon Médiapart, Rachida Dati en aurait déjà dépensé 112.356,67. Un chiffre que ne conteste pas Guillaume Didier: "il est exact qu'en début d'année, les dépenses sont plus importantes." Il a en revanche démenti qu'une nouvelle rallonge de 100.000 euros était d'ores et déjà prévue.
La polémique tombe mal pour Rachida Dati. A l'heure où Nicolas Sarközy tente de se défaire de son image de "président bling-bling", elle pourrait à son tour faire vœu de simplicité.
A la Chancellerie, on reconnaît qu'il y a effectivement eu "une rallonge de 100.000 euros à l'automne 2007". Mais selon le porte-parole du ministère, Guillaume Didier, cette somme se justifie "par l'organisation de réceptions telles que celle tenue à l'occasion de la fête nationale, le 13 juillet". Il a également contesté que le contrôleur financier du ministère ait "rappelé à l'ordre" la ministre. "Toutes les dépenses ont été payées, c'est-à-dire validées, par le contrôleur financier."
Enfin, le porte-parole a réfuté la moindre "prise en charge des dépenses personnelles" de Rachida Dati. Selon Mediapart, cela concernerait "des paires de collants" et des "frais de maquillage". Guillaume Didier a expliqué qu'il y avait simplement au ministère "le minimum nécessaire pour permettre des raccords de maquillage".
Pour 2008, François Fillon a alloué une enveloppe de 200.000 euros de frais de représentation à chaque ministère. Selon Médiapart, Rachida Dati en aurait déjà dépensé 112.356,67. Un chiffre que ne conteste pas Guillaume Didier: "il est exact qu'en début d'année, les dépenses sont plus importantes." Il a en revanche démenti qu'une nouvelle rallonge de 100.000 euros était d'ores et déjà prévue.
La polémique tombe mal pour Rachida Dati. A l'heure où Nicolas Sarközy tente de se défaire de son image de "président bling-bling", elle pourrait à son tour faire vœu de simplicité.