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  • Le Figaro a "retouché" à la Une la photo de Dati

    La Une avec la photo retouchée -19 novembre 2008
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    Photo originale
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    La bague "Liens" du bijoutier Chaumet

    Le mercredi 19 novembre, le Figaro fait sa Une sur Rachida Dati, avec une interview de la ministre de la Justice. Mais entre la photo originale et la photo publiée, un petit détail a changé...

      Le quotidien publie une photo réalisée, le 17 juin 2008 au Sénat, par l'un de ses journalistes. Mais, surprise, il a pris soin de la modifier...  
    La ministre portait un bijou au doigt... qui a disparu à la Une du quotidien!
    Il s'agit de la bague "Liens", de Chaumet (en or gris pavé diamants, avec deux liens pavés diamants, prix : 15 600 euros).
     La rédactrice en chef du service photo du Figaro, Debora Altman, nous précise : "On a bouclé dans l'urgence. On assume. On ne voulait pas que la bague soit l'objet d'une polémique bling-bling, alors que le vrai sujet était la pétition des magistrats. Rachida Dati n'a rien à voir avec ça."

    (Le Post - blog du service politique de L'Express.)

  • Dati s'empresse de faire de la promo...

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    Profitant du cas de Bruno Cholet, ce délinquant sexuel soupçonné du meurtre de l’étudiante suédoise Susanna Zetterberg, pour communiquer sur l’arsenal législatif contre les récidivistes, Rachida Dati s’est un peu pris les pieds dans le tapis hier. Afin de souligner l’efficacité des nouvelles lois, la garde des Sceaux a en effet affirmé que la loi sur la rétention de sûreté du 25 février 2008 «a déjà été appliquée à trois reprises». Rappelons que cette loi vise à maintenir internés des détenus particulièrement dangereux une fois qu’ils ont effectué une peine de quinze ans minimum.

    L’affirmation de la ministre semblait surprenante puisque le Conseil constitutionnel a refusé que cette loi soit rétroactive. Elle ne pourra concerner que des personnes condamnées après le 25 février 2008, et donc pas avant quinze ans.

    En réalité, les trois applications évoquées par Rachida Dati ne concernent pas le cœur de la loi, mais un volet annexe sur la libération conditionnelle de détenus condamnés à perpétuité. Or Bruno Cholet, en dépit de son lourd parcours judiciaire et de la vingtaine d’années qu’il a déjà passées derrière les barreaux, n’a jamais été condamné à perpétuité. Rachida Dati faisait précisément allusion à une disposition de la nouvelle loi selon laquelle une commission pluridisciplinaire (réunissant magistrats, avocats, psychologues) examine la dangerosité d’un détenu à perpétuité qui demande, après dix-huit ans minimum de détention, une libération conditionnelle. Trois détenus, deux à Paris et un à Rennes, ont saisi cette commission. Par ailleurs, à l’origine, la décision du tribunal d’application des peines devait être subordonnée à l’avis de cette commission. Mais le Conseil constitutionnel, au nom de l’indépendance du pouvoir judiciaire, a rendu cet avis seulement consultatif.

    Plutôt une grosse imprécision qu’une vraie boulette, la sortie de la garde des Sceaux témoigne en tout cas d’un empressement à exploiter les faits divers qu’a sans doute apprécié Nicolas Sarközy, grand amateur de cette technique de communication politique. Mais le profil exemplaire de Bruno Cholet en matière de délinquance sexuelle multirécidiviste est, il est vrai, tellement tentant.

    (Libération)

  • Rachida ne regarde pas à la dépense de l'argent français

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    Rachida Dati mène-t-elle la grande vie au ministère de la Justice? Entre réceptions, restaurants et voyages, le site internet Mediapart affirme que les dépenses de la garde des Sceaux "ont grimpé de manière vertigineuse". En décembre 2007, les frais de représentation auraient atteints 270 000 euros, soit un dépassement de 30% du budget initialement alloué. Le site internet croit également savoir que le contrôleur financier du ministère a "rappelé à l'ordre" la ministre sur ses dépenses.
     
    A la Chancellerie, on reconnaît qu'il y a effectivement eu "une rallonge de 100.000 euros à l'automne  2007". Mais selon le porte-parole du ministère, Guillaume Didier, cette somme se justifie "par l'organisation de réceptions telles que celle tenue à l'occasion de la fête nationale, le 13 juillet". Il a également contesté que le contrôleur financier du ministère ait "rappelé à l'ordre" la ministre. "Toutes les dépenses ont été payées, c'est-à-dire validées, par le contrôleur financier."
     
    Enfin, le porte-parole a réfuté la moindre "prise en charge des dépenses personnelles" de Rachida Dati. Selon Mediapart, cela concernerait "des paires de collants" et des "frais de maquillage". Guillaume Didier a expliqué qu'il y avait simplement au ministère "le minimum nécessaire pour permettre des raccords  de maquillage".
     
    Pour 2008, François Fillon a alloué une enveloppe de 200.000 euros de frais de représentation à chaque ministère. Selon Médiapart, Rachida Dati en aurait déjà dépensé 112.356,67. Un chiffre que ne conteste pas Guillaume Didier: "il est exact qu'en début d'année, les dépenses sont plus importantes." Il a en revanche démenti qu'une nouvelle rallonge de 100.000  euros était d'ores et déjà prévue.
     
    La polémique tombe mal  pour
    Rachida Dati. A l'heure où Nicolas Sarközy tente de se défaire de son image de "président bling-bling", elle pourrait à son tour faire vœu de simplicité.