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villiers-le-bel

  • La police française n'a plus droit de cité

    Cross moto villiers le bel enquête contre police.jpg
    La moto-cross percutée à Villiers-le-Bel: mort de 2 jeunes imprudents 
    L'armée, la police...  Il ne restera bientôt plus aux Français qu'à constituer des milices d'auto-défense. Qui seront aussitôt interdites... 

    Pour l'avocat des familles de 2 ados renversés en moto en novembre 2007, le véhicule de police est en cause. Rapport d'expertise à l'appui.


    7 mois après les faits, l'enquête sur la collision entre un véhicule de police et une moto, qui avait causé la mort de 2 ados, en novembre 2007, à Villiers-le-Bel, dans le Val d'Oise, avance enfin.

    Et les déclarations de Jean-Pierre Mignard, l'avocat des familles des 2 jeunes victimes, font tâche d'huile...

    Pour lui, c'est tout sauf un "banal accident", contrairement à ce qu'avait déclaré après la collision le directeur général de la police nationale Frédéric Péchenard, qui avait décrit "un banal et tragique
    accident de la route".

    Me Mignard cite le rapport d'expertise, ordonné par la juge d'instruction, qui semble clairement mettre en cause la police:

    -le véhicule de police roulait à
    64,3 km/h au moment du choc (alors que les policiers ont toujours déclaré avoir circulé entre 40 et 50 km/h, la vitesse limite en agglomération)

    -le véhicule de police était en phase d'accélération au moment de la collision: selon l'expert, le véhicule est passé de 59km/h à un peu plus de 64km/h sur les 16 derniers mètres avant le choc, d'où l'absence de visibilité au carrefour qui a probablement empêché les policiers pour voir le deux-roues arriver.

    -les policiers roulaient sans gyrophare

    -l'analyse des trajectoires et des dégâts sur les deux véhicules montre que c'est la voiture qui a percuté la moto de plein fouet alors que celle-ci arrivait par la gauche à une vitesse de 66km/h. (L'avocat précise toutefois qu'à ce stade, "aucune indication ne montre que les policiers auraient volontairement percuté la moto". )

    Jean-Pierre Mignard conteste aussi l'affirmation de la police selon laquelle le véhicule ne se trouvait pas en intervention au moment de la collision.

    Que savait-on de la nature du déplacement de la police?
    Selon les éléments révélés par Le Monde le 20 février, le centre d'information et de commandement avait appelé une voiture de la BAC à se diriger vers un quartier où un vol de GPS venait d'être déclaré. Entendant le message à la radio,
    le chef de bord du véhicule avait alors fait part de sa volonté de se "rapprocher des lieux".

    Que dit aussi l'avocat?
    Concernant la vitesse de la voiture de police, il parle d'une "faute pénale qui légitime, à posteriori, l'ouverture d'une information judiciaire."

    Que dit la police?
    Elle n'est pas d'accord: "
    L'enquête, en cours, ne laisse pas apparaître une responsabilité des policiers. Mais si, comme je l'ai toujours dit, les policiers ont fait une erreur et que la procédure le démontre, ils seront sanctionnés" a-t-il déclaré au Monde ce mardi.
    Le Post - 01.07.08

  • Il bondit pour étrangler sa prof!

    Villiers-le-Bel (Val-d'Oise)

    Il a fallu l'intervention des autres élèves de la classe pour arrêter Rémy* dans son geste fou. Hier peu avant 11 heures, en plein cours, cet adolescent de 14 ans s'en est pris violemment à sa prof de français, au lycée Pierre-Mendès-France de Villiers-le-Bel. Le jeune, surexcité, est allé jusqu'à essayer de l'étrangler.

    Des faits gravissimes qui ont conduit le proviseur à fermer l'établissement pour la journée.

    Le drame d'hier éclate lors d'une discussion générale entre la prof et les élèves pour dresser le bilan de fin d'année. Rémy lance des remarques désagréables à sa prof. Cette dernière lui répond pour le remettre à sa place. C'est là que l'adolescent bondit sur l'enseignante. « Il lui a sauté au cou et a tenté de l'étrangler », assurent ses collègues. « Ses camarades sont intervenus pour le maîtriser, indique l'inspection académique. Un des jeunes et l'infirmière ont appelé les pompiers. » La victime, qui présente des marques de strangulation, est conduite à l'hôpital de Gonesse, très choquée. L'adolescent, inconnu des services de police, est quant à lui interpellé, sans résistance, dans son lycée. Conduit au commissariat de Sarcelles et placé en garde à vue, il en est finalement ressorti dans l'après-midi avant d'être remis à ses parents. Il sera entendu dans les jours qui viennent par les policiers, qui continuent à travailler dans le cadre d'une enquête préliminaire.



    Le proviseur a prévu de déposer plainte au nom de l'établissement et l'élève passera en conseil de discipline. Hier soir, la victime « a pu sortir de l'hôpital et les nouvelles sont rassurantes », indique l'inspection. Le lycéen est inscrit en 3 e développement professionnel (3 e DP). Une classe particulièrement difficile, dont font partie les élèves rencontrant les plus grosses difficultés scolaires et sociales.


    Face à l'émotion suscitée par l'agression d'hier, l'inspectrice d'académie s'est rendue sur place dans l'après-midi. « Nous avons étudié ensemble des solutions pour mettre en place un système de sanctions progressives pour éviter ce genre d'actes », rapporte un enseignant. Comme ses collègues, il regrette d'être « toujours dans l'attente de concret ». « Nous déplorons un sentiment d'impunité, insiste un autre. Notre collègue avait déjà subi une "bousculade" en février. La jeune fille responsable était passée en conseil de discipline sans pour autant être exclue. Nous estimons que c'est un manque de soutien de notre administration car une telle décision place l'enseignante en position de faiblesse. » Lundi, les professeurs ont prévu une manifestation devant le lycée.

    * Le prénom a été changé. - Ce qui ne change rien!

    JUSQU'A QUAND VONT-ILS SE PERMETTRE D'INSULTER ET DE FRAPPER LEURS PROFS? POUQUOI NE SONT-ILS PAS EXCLUS DU LYCEE COMME IL SE DEVRAIT?