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visite éclair

  • Obama est venu faire la leçon à la France

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    Partisans d'Obama près de l'Elysée le 25 juillet 2008

    Le président Nicolas Sarközy a fait état vendredi d'une "grande convergence de vues" avec Barack Obama, alors que le candidat démocrate à la Maison Blanche assurait en retour que "l'Américain moyen aime énormément les Français", à l'issue d'une rencontre à Paris.

    Au cours d'une conférence de presse commune après un entretien de plus d'une heure, M. Obama a regretté la vision "caricaturale" prévalant encore entre Européens et Américains: "cela fait trop longtemps maintenant qu'il y a une caricature des deux côtés de l'Atlantique".

    Interrogé sur l'état des relations entre les Etats-Unis et la France, le candidat démocrate -qui a tenu à rappeler qu'il ne s'exprimait pas en tant que président- s'est félicité que M. Sarkozy a fait "exploser ces stéréotypes, ces caricatures". "L'Américain moyen aime énormément les Français", a-t-il assuré.

    Interrogé sur la brièveté de son séjour en France, une visite éclair, il l'a imputée à des impératifs de calendrier.

    "La vérité, c'est que le discours que j'ai fait en Allemagne visait un public européen au sens large et j'espère que mes amis en France ont pu entendre ce que j'ai dit sur le renforcement de la relation entre les Etats-Unis et l'Europe", a-t-il expliqué au lendemain d'un discours à Berlin devant quelque 200.000 personnes.

    M. Obama a fait une escale de quelques heures à Paris dans le cadre d'une tournée internationale, avant de se rendre à Londres.

    "Nous avons une grande convergence de vues", a assuré pour sa part M. Sarközy. Il a affirmé ressentir "une grande impatience que la démocratie américaine choisisse son prochain président et que l'on prenne beaucoup d'initiatives en commun entre l'Europe et les Etats-Unis".

    "Nous sommes des amis, des amis indépendants, mais des amis, donc il faut que vous sachiez qu'ici en Europe et ici en France on regarde avec beaucoup d'intérêt ce que vous faites", a-t-il dit.

    De son côté, M. Obama a expliqué que "les Européens percevaient les Américains comme étant des unilatéralistes, des militaristes et avaient tendance parfois à oublier les énormes sacrifices que les militaires et les contribuables américains avaient fait pour contribuer à la construction de l'Europe".

    "De l'autre côté, aux Etats-Unis, il y a une tendance à dire que les Européens ne veulent pas s'engager, se mouiller sur ces questions de sécurité très difficiles et épineuses", a-t-il poursuivi.

    M. Obama a aussi appelé l'Iran à ne pas attendre le prochain président américain pour accepter les propositions des Occidentaux sur le dossier nucléaire, "car la pression ne fera qu'augmenter".

    De Paris, le sénateur démocrate s'est adressé directement à Téhéran: "changez votre attitude et vous aurez tous les avantages de ce changement. Continuez avec votre programme illicite et la communauté internationale va exercer de plus en plus de pression sur vous, en matière de sanctions notamment".