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vladimir poutine

  • Poutine reçoit Chirac en "rencontre privée"

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    Poutine et Chirac à l'hôtel Bristol le 30 mai 2008 

    Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a reçu vendredi matin l'ancien président Jacques Chirac pour une "rencontre privée", au deuxième jour de sa visite à Paris.

    L'ancien président russe, dont c'est le premier voyage à l'étranger depuis qu'il a quitté la présidence et pris la tête du gouvernement début mai, a annoncé devant la presse que M. Chirac était "attendu" le 12 juin à Moscou pour "une cérémonie très solennelle", au cours de laquelle l'ancien président français se verra remettre le Prix d'Etat, distinction la plus élevée en Russie.

     

    L'ancien président français a souvent été critiqué pour son attitude estimée trop indulgente envers M. Poutine, avec lequel il entretient des relations chaleureuses. Au début de leur rencontre, dans une suite de l'hôtel Bristol où réside M. Poutine, le Premier ministre russe a indiqué à M. Chirac que la remise de cette décoration "traduit toute l'importance que nous accordons à ton action dans le domaine de la coopération franco-russe".

    Il s'est félicité que les relations entre Russie et France "se développent très bien". "Je te remercie pour le socle que tu as créé pour cela", a-t-il dit, selon la traduction de ses propos par un interprète.

    M. Poutine s'est également déclaré "très satisfait" de ses entretiens jeudi avec le président Nicolas Sarközy et son "homologue" François Fillon. "Notre délégation est totalement satisfaite du déroulement de ces entretiens qui ont été francs, parfois assez aigus, comme ça a déjà pu être le cas dans le passé, mais toujours très constructifs," a-t-il dit.

    M. Chirac de son côté a indiqué à son interlocuteur vouloir lui "exprimer sa très grande estime et sa très grande amitié". "Mon estime tient à la remarquable conduite que tu as eue des affaires de la Russie", a-t-il dit. "Ces dix années ont été incontestablement de grandes années pour la Russie. Je tiens à rendre hommage à ton action," a poursuivi l'ancien président français, en jugeant qu'il ne pouvait y avoir "d'équilibre du monde sans une Russie forte".

    Le Premier ministre russe Vladimir Poutine, reçu en chef d'Etat à Paris jeudi à l'occasion d'une visite de deux jours, a appelé les Européens a renforcer leur coopération économique avec la Russie, se disant par ailleurs impuissant à endiguer la hausse des hydrocarbures. M. Poutine, qui garde un rôle prépondérant en Russie après avoir laissé le poste de président le 7 mai à son "dauphin" Dmitri Medvedev, a été reçu dans la soirée pour un "dîner de travail" par le président Nicolas Sarközy après une rencontre avec le Premier ministre François Fillon.

    "La visite de M. Poutine à Paris, quelques semaines seulement après la formation du nouveau gouvernement russe, témoigne de la volonté de nos deux pays d'entretenir un dialogue régulier au plus haut niveau", a affirmé la présidence française.

    (AFPTV)
      (AFPTV)

  • Dmitri Medvedev, 3ème président de Russie

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    Dmitri Medvedev est devenu officiellement mercredi le troisième président de Russie, après Boris Eltsine et Vladimir Poutine, après avoir prêté serment sur la Constitution lors d'une cérémonie d'investiture au Kremlin.

    Le nouveau président, 42 ans, a juré, la main droite sur la Constitution, de "défendre les libertés" en Russie et de "servir fidèlement le peuple", en présence de Vladimir Poutine et de quelque 2.400 invités.

    Dmitri Medvedev a ensuite déclaré qu'il aurait comme priorité la poursuite du "développement des libertés civiques et économiques", tout en disant compter sur "le soutien" de son prédécesseur, qui doit devenir dès jeudi son Premier ministre.

     

    Le Premier ministre en exercice Viktor Zoubkov a d'ailleurs immédiatement présenté la démission de son gouvernement.

    La candidature de l'ex-président Vladimir Poutine au poste de Premier ministre doit être approuvée dès jeudi par le Parlement. Nombre de ministres devraient être reconduits aux mêmes postes, selon des informations de la presse russe.

    Conformément à la Constitution, peu après l'investiture du nouveau président, le Premier ministre et son gouvernement doivent présenter leur démission.

    "Je ferai tout pour que la sécurité de nos citoyens soit non seulement garantie par la loi, mais assurée réellement par l'Etat", a dit le nouveau chef de l'Etat.

    "Ces dernières années, nous avons créé une base solide pour le développement continu (du pays), pour des décennies du développement libre et stable. Nous devons surmonter le nihilisme juridique (c.à.d. la corruption) qui freine le développement moderne", a-t-il ajouté.

    Vladimir Poutine, qui a pris la parole juste avant lui, a quant à lui estimé que la Russie avait réalisé "une percée" pendant ses huit ans de présidence (2000-2008) et souhaité "bonne chance" à celui qu'il a lui-même choisi pour lui succéder.

    "Le devoir de prendre soin de la Russie a été et reste mon devoir suprême. Je l'ai accompli toutes ces années et je l'accomplirai toujours", a déclaré le président sortant, qui restera au pouvoir comme chef du gouvernement.

    "Il y a eu des erreurs, mais nous avons réussi à réaliser une percée. Désormais nous nous fixons des objectifs non pour deux ou trois mois à venir, mais pour 20-30 ans. Et ces objectifs sont à notre portée", a-t-il insisté.

    Suivant un cérémonial parfaitement réglé, le nouveau président de Russie Dmitri Medvedev est arrivé juste avant 12h00 (08h00 GMT) au Kremlin, sa limousine encadrée d'une escorte de neuf motos, après avoir emprunté plusieurs grandes artères de la capitale.

    A 12h00 sonnantes, il entrait dans le Grand Palais du Kremlin, avant de remonter solennellement le grand escalier d'honneur, avec le même faste que pour Vladimir Poutine en 2000, dont les images, dignes d'un sacre, avaient alors fait le tour du monde.

    Une double porte dorée s'est alors ouverte sur le nouveau président qui a poursuivi son chemin sur un interminable tapis rouge jusqu'à la salle André où l'attendaient Vladimir Poutine et les chefs du pouvoir législatif et le président de la Cour constitutionnelle.

     (Vladimir Rodionov - AFP)
    Le nouveau président, 42 ans, a juré, la main droite sur la Constitution, de "défendre les libertés" en Russie et de "servir fidèlement le peuple", en présence de Vladimir Poutine et de quelque 2.400 invités.  (Vladimir Rodionov - AFP)

     (Vladimir Rodionov - AFP)