Une enquête a été ouverte après l'arrestation de deux Maliens porteurs de faux papiers qui travaillaient sur le chantier de rénovation du pavillon de la Lanterne, ancien pavillon de chasse contigu au château de Versailles, qui est depuis 1959 une résidence officielle des premiers Ministres, mais souvent utilisé depuis sa victoire par Nicolas Sarközy pour y passer des week-ends en famille.
Porteurs de fausses cartes de séjour, les deux clandestins interpellés ont été expulsés. L'entreprise qui employait les deux hommes ne devrait pas être inquiétée: "Elle l'a fait en toute bonne foi, elle ne sera donc pas poursuivie" a indiqué le procureur de Versailles.
Ces travaux ne correspondent "absolument pas"à une demande de l'Elysée, affirme d'autre part le secrétaire général du gouvernement, Serge Lasvignes. Le programme de restauration date de 2002, les travaux en cours sont en quelque sorte "une queue de programme", et le couple présidentiel n'a jamais demandé une remise en état de la piscine. On restaure seulement, déclare-t-il, le mur d'enceinte de la cour d'honneur, ce qui aurait dû être terminé en 2006.
Mais quel mal y aurait-il à rénover la piscine pour la Première Dame?
(Sources: Le Figaro et Le Parisien/Aujourd'hui en France)
Photo: Le pavillon de la Lanterne vu du ciel
Commentaires
... "expulsés"... sur un autre chantier plus discret, certainement pas au Mali...
"Mais quel mal y aurait-il à rénover la piscine pour la Première Dame?"
Jalouse...? ha! ah! ah!
Comme un de mes visiteur a fait remarquer : "ils voulaient travailler + pour gagner +"
Garga
http://gargamelo.canalblog.com
Il me semblait que dans ce genre d'affaires le donneur d'ordre était considéré comme portant une part de responsabilité.
Blanchir les entreprises c'est en fait faire sauter le fusible qui mène plus haut.
@ Garga: pas jalouse de la piscine, mais de tes faxes! Et si la formule: "travailler + pour gagner - " était celle de l'avenir ?
@Paul-Emic. A moi aussi... l'entreprise est blanchie: elle savait bien qui elle employait, non? A qui va-t-on faire croire le contraire?
Ecoeurantissime...