Six policiers français ont été "molestés" et "légèrement blessés" le 16 août, à leur descente d'avion à Conakry, en Guinée, en raccompagnant deux ressortissants de ce pays expulsés de France, a-t-on appris de sources policières jeudi confirmant une information de RTL.
Selon le procès-verbal (PV) de ces incidents dressé par les fonctionnaires de la police aux frontières (PAF) et dont l'AFP a eu connaissance, les six policiers, appartenant également à la PAF, ont affirmé qu'ils avaient été reçus à Conakry "par un comité d'accueil" dont "faisaient partie deux policiers guinéens". L'un d'entre eux "a frappé l'un des fonctionnaires français", poursuit le document.
Les policiers, qui souffrent de contusions et de douleurs costales et dorsales, ont également été "insultés" et "pris à partie" par plusieurs personnes mais ils ont pu regagner la France via Casablanca, au Maroc, sans encombres, toujours selon le PV.
Ils accompagnaient deux Guinéens sans papiers expulsés de France et qui avaient fait l'objet d'une mesure de reconduite à la fontière.
Un responsable de la PAF à l'aéroport de Roissy a confirmé à l'AFP que ces fonctionnaires avaient été "pris à partie", ce qui "arrive assez fréquemment", selon lui.
Toujours selon le PV, les deux Guinéens expulsés étaient "agressifs" dès leur embarquement dans un avion à Roissy en France. Ils "se sont mis à hurler et à vociférer", à "rallier les passagers à leur cause". Dès avant le décollage, plusieurs passagers ont accusé les policiers d'être "inhumains". Ils ont pris "fait et cause" pour les expulsés et préparé un "comité d'accueil hostile" en Guinée par téléphone portable.
L'avion a ensuite fait une halte mouvementée à Casablanca, au Maroc, après un voyage que les policiers décrivent comme très tendu.
A 4h30 le 16 août, à leur arrivée à l'aéroport de Conakry, les policiers de la PAF ont été "pris à partie sous une nuée d'insultes", essuyant une "multitude de coups de poing et de pied".
Des policiers guinéens les ont ensuite insultés en présence d'un commissaire et alors qu'un calme précaire était revenu dans l'aérogare. "La colonisation est finie", a notamment lancé une femme policière guinéenne, selon le même document. (sic)
Jean-Claude Delage, secrétaire général d'Alliance (2e syndicat de gardiens de la paix) a dénoncé ces faits auprès de l'AFP. "Nos collègues de la PAF ont appliqué la loi dans le cadre de leur déontologie". "Ce qui s'est passé n'est pas acceptable d'autant qu'il y avait des policiers guinéens".
Il réclame une "protection exemplaire" pour ces missions de police.
Commentaires
COMME LE DISAIT LA CHANSON ...
"chauffe un marron, ça le fait péter"
MERCI DE transmettre à notre HYPER PRESIDENT
Merci, ANTIRACKET, je ne connaissais pas l'expression. C'est curieux, la policière guinéenne qui lance: "on n'est plus au temps de la colonisation!" - Alors, que viennent-ils faire chez les anciens colonisateurs? Nous non plus, nous ne voulons pas être colonisés!
Amicalement
Cela montre que plus aucun pays ne respecte la France. Ce n’est pas étonnant quand on ne se respecte pas soi-même.
Cher abad, comme c'est vrai!
Amitiés
tout cela se passe "au nom de l'amitié entre les peuples" ... et surtout de l'ARTICLE 37 de la CONSTITUTION DU NOUVEL ORDRE MONDIAL
( vérifiez avec Google ce texte "supranational" très peu connu par les français )
Merci, ANTIRACKET, je vais le faire!
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