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Départs à la queue leu-leu...

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PARIS (AFP) — Deux conseillers viennent de quitter le cabinet de la ministre de la Justice Rachida Dati, ce qui porte le nombre de départs à sept depuis l'arrivée à la Chancellerie de la garde des Sceaux, indique mardi l'hebdomadaire Le Point.

Interrogé par l'AFP, le porte-parole du ministère, Guillaume Didier, a refusé de confirmer et s'est contenté de "rappeler" que le nouveau directeur de cabinet Patrick Gérard, arrivé en juillet, avait "annoncé dès sa nomination qu'il opérerait très naturellement une réorganisation, pour la rentrée de septembre, du cabinet dont la nouvelle composition sera annoncée dans les 48 heures".

Selon Le Point, Jacques Carrère, conseiller technique pour l'organisation judiciaire et la magistrature, a donné sa démission, alors que Valérie Bonnard, conseillère technique pour le dialogue social et les affaires budgétaires et administratives, "a été congédiée dans des conditions particulièrement houleuses".

Ces deux conseillers figuraient toujours mardi dans l'organigramme publié sur le site internet du ministère, qui recense 19 membres du cabinet.

Patrick Gérard était arrivé en juillet pour remplacer le directeur de cabinet Michel Dobkine, qui avait démissionné pour des raisons "strictement personnelles", son futur mariage, selon la version officielle.

Les jours suivants, trois autres conseillers avaient quitté le cabinet, et vendredi dernier, la Chancellerie annonçait la nomination au poste de chef de cabinet de Yannick Imbert, directeur du projet de réacteur expérimental de fusion thermonucléaire Iter, en remplacement de Michel Marquer parti la semaine précédente.

Après les quatre premiers départs de son cabinet, Rachida Dati avait expliqué début juillet qu'après s'être "séparée" de son directeur de cabinet, le nouveau procédait à une réorganisation. "C'est de sa responsabilité. Je ne vois pas où est le drame", avait-elle lancé.

Interrogée lundi sur Canal+ pour savoir si ces départs en série pouvaient être liés à sa réputation d'avoir "mauvais caractère", elle avait répondu qu'elle voulait "une équipe qui suive".

"Moi j'ai mis tous les projets en même temps en marche. J'ai fait travailler toutes les directions en même temps. Je me suis séparée effectivement de mon directeur de cabinet. Il avait amené des collaborateurs avec lui. J'ai un nouveau directeur de cabinet et il est normal qu'il puisse prendre ses collaborateurs, les choisir", avait-elle expliqué, disant vouloir "les meilleurs pour mettre en oeuvre ce qu'attendent de nous les Français".

Tiens donc! Les Français attendent peut-être qu'elle démissionne d'un poste qu'elle est incapable de tenir...

(Photo: Sa marionnette en latex pour les Guignols de l'info - 2 septembre 2007)

Commentaires

  • Le "cabinet " de Dati est-il composé de juristes issus de l'UMP ou s'agit-il de fonctionnaires inamovibles dont on peut craindre une certaine sclérose des idées?
    Merci pour la réponse.

    Je n'aime guère cette arriviste mais elle dout supporter la pesante pression mise sur ses épaules par son mentor,
    Impatient 1er himself.

  • @ marcel: c'est le ministre qui choisit lui-même les membres de son équipe: cabinet, directeurs, conseillers. Ils ne lui sont pas imposés. Il faut évidemment qu'il soit lui-même assez compétent pour bien les choisir selon la politique qu'il compte mener. Et, en général, de même tendance politique ou très proche, bien sûr.
    Il faudrait pouvoir connaître le CV de chaque membre du ministère de Rachida Dati pour te répondre avec un maximum de précisions.

    Le ministre présente des projets de loi qui sont soumis au vote de l'Assemblée et du sénat, et le Conseil constitutionnel examine leur compatibilité avec la Constitution.
    Il semble que Rachida Dati s'entende mal avec certains des collaborateurs qu'elle avait elle-même choisis au départ. La plupart ont déclaré officieusement être partis parce qu'ils ne supportaient plus ses "crises". Il est sans doute très difficile de travailler avec elle si elle possède un caractère impossible. Si elle ne tolère aucune critique... aucune suggestion...

    Rachida Dati a été essentiellement nommée ministre de la Justice en raison de ses origines, pour "ouvrir" la classe politique aux français issus de l'immigration. C'est la politique annoncée par Sarközy. Il a fait ce qu'il disait en filigrane durant la campagne.

    Cordialement

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