Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Au son des tam-tam...

4bdf696f39498c058e01a07454d34827.jpg

Malgré le démontage de leur campement ce matin, les squatteurs de la Maladrerie ont décidé ce soir de réinvestir les lieux.

La situation s'envenime dans l'affaire des squatteurs d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Seulement quelques heures après leur expulsion, ils ont décidé ce soir de réinvestir les lieux, au moins pour la nuit. Ils réclament toujours une véritable solution de relogement.

Installé depuis deux mois devant un groupe scolaire, leur campement avait pourtant été démonté ce matin par la police.

Au son de tam-tam, ils ont tendu à 19 h 30 une grande bâche entre quelques arbres, à quelques mètres des lieux d'où ils avaient été délogés tôt le matin.

Depuis le 11 juillet, environ 70 familles, la plupart ivoiriennes, se relayaient pour camper devant le groupe scolaire Joliot-Curie, dont les 1.000 élèves ont fait leur rentrée mardi et qui ont assisté jeudi à l'évacuation des dizaines de tentes, matelas et effets des familles de la Maladrerie.

Ce matin, après l'intervention des forces de l'ordre, la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade, s'est rendue sur place pour s'indigner de la situation. Une visite "improvisée" qui lui a vallu dans l'après-midi un rappel à l'ordre du premier ministre François Fillon, jugeant que «ce type de démarche devrait faire l'objet d'une concertation avec ses collègues» du gouvernement.

Les commentaires sont fermés.