Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

IRAK : BUSH PROFIL BAS

Si Georges W. Bush espérait convaincre les Américains qu'il avait enfin développé une stratégie pour s'extraire d'Irak et rapatrier les soldats, il n'a pas réussi son coup. Son discours de jeudi soir, au cours duquel il a annoncé que le nombre de GI déployés reviendrait en août 2008 au niveau de janvier 2007, a déçu tous ceux qui attendaient un retrait rapide et une reconnaissance des erreurs commises depuis quatre ans.

Pour le « New York Times », « aucun écran de fumée ne peut masquer le fait que M. Bush n'a aucune stratégie pour mettre un terme à cette guerre désastreuse et pour contenir le chaos qu'il a créé ». L'opposition démocrate est très critique, et même les modérés au sein du parti de Bush ont dénoncé l'absence de vision de la Maison-Blanche : « Poursuivre dans une voie qui ne produit aucun des résultats promis par le président est absurde », a déclaré la sénatrice Susan Collins.

L'occupant du bureau ovale, qui espérait que le rapport de son commandant en Irak, le général David Petraeus, qui prône un maintien des troupes pendant encore quelques années, permettrait de faire passer la pilule, en a été pour ses frais. La seule concession que Bush a semblé faire à l'opinion publique est rhétorique : il n'emploie plus désormais le mot « victoire », parlant seulement de « succès ». Comme si ses ambitions étaient simplement devenues optimistes au lieu d'être utopiques.

(LE PARISIEN)

Nul doute que Bush va trouver avec l'Iran une "solution" à ses déboires en Irak... Le complexe industrialo-militaire  doit continuer à tourner pour maintenir la croissance américaine et les sources de profit engendrées par la guerre.

Ce n'est pas demain ni après-demain que les Etats-Unis renonceront à leur hégémonie mondiale.

Commentaires

  • Vous avez raison, chère Gaëlle : il est très probable que la solution de l’Irak soit…l’Iran.
    Amitié.

  • même jamais ça c'est sûr. D'ailleurs dans les plans qu'ont mis au point les penseurs comme Zbigniew Brzezinski, la puissance régionale c'est l'Iran. Tout le problème pour les Américains c'est de convaincre les Ayatollah qu'ils ont des intérêts à convergents à moyen et long terme

  • Paul-Emic: très juste! Il faut passer par les ayatollahs... Une armée d'espions doit déjà être infiltrée parmi eux... Je suis convaincue (à tort ou à raison, je peux avoir tort!) que l'infiltration et l'espionnage sont primordiaux pour retourner et envahir un pays...
    Il me semble toutefois que l'Iran est une pays "à part", de souche indo-européenne: cela peut rendre le "travail" des esprits plus facile (attirance vers le mode de vie américain) ou plus difficile (intelligence, alliance avec la Russie, technologie avancée... et contre-espionnage...) - je ne sais pas. Il faut suivre attentivement les manoeuvres de subversion américaines - autant qu'on le peut, ce qui n'est pas aisé, bien sûr...
    En soi, je n'aime pas l'idée que la Perse soit détruite, sous des bombardements lourds... Et l'idée que la France participe à ce massacre me révolte profondément.

  • je peux me tromper, mais j'ai l'impression que la fenêtre militaire contre l'Iran s'est refermée : montée d'une majorité démocrate, échec relatif en Irak, difficulté à recruter des GI's... S'ils ont l'intention d'y aller on comprend mal pourquoi les choses s'éternisent. A moins qu'ils attendent de libérer des moyens par le retrait d'Irak ?

Les commentaires sont fermés.