Le Conseil de l'Europe recommande jeudi à ses 47 Etats membres d'interdire clairement le profilage racial policier, une pratique qui se répand de plus en plus en Europe sous couvert de lutte contre le terrorisme. La Commission contre le racisme et l'intolérance (Ecri) de l'organisation a ainsi présenté à Paris une "Recommandation" pour aider les gouvernements à réglementer ou à légiférer "afin d'interdire clairement le profilage racial dans la loi". Le profilage racial, c'est, selon Isil Gachet, secrétaire exécutive de l'Ecri, "l'utilisation par les polices, sans raison légitime ou justification objective, de motifs tels que la race, la couleur, la langue, la nationalité dans les activités de contrôle, de surveillance ou d'investigation".
"Nos experts ont constaté une tendance générale au profilage racial qui nous a conduit à élaborer ce document juridique", explique-t-elle en se référant aux exemples alarmants contenus dans les rapports périodiques de l'Ecri sur la police et les lieux de privation de liberté dans les Etats. Si les problèmes de discrimination raciale dans les activités de police ne datent pas d'aujourd'hui, le phénomène a pris de l'ampleur après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, souligne-t-elle. Elle a ainsi cité le rapport d'une ONG sur le profilage dans le métro de Moscou à l'égard notamment de Tchétchènes. "Il y a eu une approche ethnique dans la lutte contre terrorisme, des tabous sont tombés et ont fait reculer les droits de l'homme", résume Mme Gachet. Elle affirme que l'efficacité du profilage n'est pas prouvée mais qu'il a "des répercussions lourdes sur les minorités ainsi stigmatisées et qui n'ont plus confiance en la police".
Une réflexion a été entamée, notamment en France, par des policiers et syndicats de policiers, indique cependant l'Ecri qui "ne veut absolument pas stigmatiser" les policiers. La recommandation introduit la notion de "soupçon raisonnable" selon laquelle "les activités de contrôle, de surveillance ou d'investigation ne peuvent être exercées que sur la base d'une suspicion fondée sur des critères objectifs". Elle suggère la mise en place d'un organe "à la fois indépendant de la police et du parquet" pour enquêter sur les allégations de discrimination raciale et de comportements abusifs "à motivation raciste" de la police. Elle prône plus largement un suivi régulier des incidents racistes et de leur traitement par la police, comme cela est déjà le cas au Royaume Uni. Les recommandations de l'Ecri n'ont toutefois aucune valeur contraignante pour les Etats membres... (Le Monde -4/10/07)
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Commentaires
C'est une sorte d'aveu au sujet de la surcriminalité des immigrés que nous fait Isil Gachet...
...c'est pas français ce nom là, ni européen...
@Les Zéroïnes: Isil vient probablement d'Isild (Isild, Yseult, selon un dictionnaire de prénoms) et Gachet est bien français!
En fait, son nom n'a pas d'importance. C'est le Conseil de l'Europe qui me semble couper les cheveux en 4, en 8, en 1000! - Cette bonne dame peut avoir changer de prénom et porter le patronyme de son mari?
Mais le seul problème, c'est nous! Il faut que les Français comprennent une bonne fois pour toutes qu'ils sont le problème parce qu'ils sont ignorants, racistes, xénophobiques, et pleins de préjugés. Et qu'ils ne sont plus grand-chose en Europe. Le coq gaulois, -ce qui est un pléonasme, d'ailleurs- n'a qu'à rester tranquille et ne plus réveiller les gens qui ont envie de dormir.
Voulez-vous que je mette votre blog en lien sur le mien?
le seul problème, c'est nous...
merci pour le lien, moi je n'ai plus de place, mais vous figurez sur l'article de St Dizier.
Concernant les caisses noirs qui vous soucient, l'exemple en a été donné par nos 3 derniers présidents de la raie publique.