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Mme Lagarde connaît-elle quelque chose à l'Economie?

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Christine Lagarde en plein bla-bla... 

LA NOUVELLE était attendue mais fait mal quand même. L'Insee révise nettement à la baisse sa prévision de croissance 2007 pour la France dans sa note de conjoncture publiée aujourd'hui. Selon l'Institut national de la statistique et des études économiques, la création de richesse dans l'Hexagone devrait se limiter à 1,8 % cette année. En juin, l'Insee tablait encore sur 2,1 %. Cette prévision pessimiste est en phase avec celles formulées ces dernières semaines par l'OCDE et la Commission européenne, qui escomptent respectivement 1,8 % et 1,9 % de croissance du produit intérieur brut (PIB) français en 2007.

A vrai dire, les derniers à penser que la création de richesse pourrait se situer au-dessus de 2 % en fin d'année sont... les membres du gouvernement. La ministre de l'Economie avait pronostiqué 2 % de croissance mardi.

Les prévisions de Christine Lagarde, au fils des mois écoulés, laissent songeurs de nombreux experts. En juillet, elle avait évoqué une fourchette comprise entre 2,25 % à 2,75 % puis en août elle ne parlait plus que de 2,25 % à 2,5 %. Et en septembre, sa boule de cristal donnait 2,25 %.

On est en droit de se demander si elle sait de quoi elle parle...


La dégringolade pourrait-elle se poursuivre ? L'Insee ne l'exclut pas, en insistant sur le fait que son ultime prévision est fondée sur l'hypothèse d'un impact modéré de la crise financière internationale sur l'économie française durant le quatrième trimestre.


Dans le détail, l'Insee prévoit un « net rebond » de la croissance au troisième trimestre (+ 0,7 %) après un deuxième trimestre décevant durant lequel le PIB n'avait progressé que de 0,3 %. Au dernier trimestre, la croissance devrait revenir à un rythme de croisière : 0,5 %.

Au milieu de ces sombres perspectives, l'Insee pointe quand même une bonne nouvelle : au second semestre, la croissance française serait « identique à celle de ses partenaires de la zone euro ». Selon les économistes de l'institut, ceci s'explique par une « demande intérieure dynamique ». La consommation des ménages est le moteur de la création de richesse en France. Elle devrait gagner 0,9 % au troisième trimestre et 0,7 % au dernier trimestre, pour une augmentation de 2,1 % sur l'ensemble de l'année. Pour le gouvernement, qui table sur 2,25 % de croissance du PIB en 2008, voilà au moins une branche à laquelle se rattraper.

 

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