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6ème Nuit Blanche et Art contemporain

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 "Empilement de cubes peints sur un échafaudage" - Art contemporain - Paris 6 octobre 2007
Dès 19 heures, des milliers de badauds, armés de plans et du programme des festivités, parcouraient la capitale à la recherche des oeuvres d'art contemporain installées autour de la ligne 14,  Place de l'Europe (Paris VIIIe), une dizaine de curieux observaient l'exposition d'un collectif d'artistes montmartrois et européens : trois gigantesques ballons d'hélium et un échafaudage progressivement recouvert par des cubes peints sur deux faces. En costume et casque de chantier, Bruno invitait les promeneurs à esquisser un trait de pinceau sur une feuille. « Je vais finir le dessin : c'est de la peinture interactive », expliquait-il.

Une heure plus tard, la densité des rues parisiennes ne cessait d'augmenter. Devant une galerie Royale encore fermée (Paris VIIIe), mais qui promettait des projections de personnages en 3D se trémoussant sur le mix de deux DJ, il y avait près de quarante mètres de queue. Vers 20 h 15, les portes s'ouvraient. « Ça tourne ! » s'exclamait une mère de famille en traversant le hall, pailleté par trois boules à facettes géantes. A l'intérieur, un couple esquissait des pas de danse. « C'est branché », s'amusait Marc, 47 ans, venu avec sa femme et sa fille de 9 ans.


A 21 heures, c'est devant une autre projection vidéo que s'attardaient Anne, 30 ans, et Sylvain, 31 ans : celle, sur l'église Saint-Eustache (Paris Ier), de vieillards aux corps bodybuildés. « Je trouve que le décalage entre le lieu et ce qu'on nous montre est intéressant », assurait la jeune femme. « Ça pose des questions sur l'apparence », déclarait son ami, songeur. Plus tard, à quelques centaines de mètres de là, rue Pierre-Lescot (Paris Ier), un couple s'arrêtait devant une cabine téléphonique enfermée dans un gigantesque ballon de plastique. « A l'intérieur, on est censé entendre ce que perçoit un foetus dans le ventre de sa mère, disait Brigitte... 
  De quoi rire, si ce n'était aussi débile! Eloigné de toute création artistique. Mais les peuples finissent par avoir l'art qu'ils méritent. On n'ose pas parler d'art "dégénéré", le terme ayant une connotation fâcheuse... 

Commentaires

  • Chère Gaëlle,
    comme vous le savez, je suis plutôt un béotien en matière d’art. Alors, je n’ose pas trop me prononcer. Cependant votre opinion concernant ces « œuvres » me rassure : elle correspond tout à fait à ma réaction instinctive ! La peinture interactive ! Vous voyez Michel-ange ou Raphaël faisant de la peinture interactive avec les passants dans la rue ? On est en pleine imposture, en plein charlatanisme. C’est minable. Cette exposition est de la même veine que ces joueurs de ballon qui ont provoqué tant de chahuts cette même nuit. Tout ceci montre bien qu’il n’y a plus que le jeu (et encore peut-on appeler cela des jeux ?) sous toutes ses formes qui intéresse nos dirigeants, mais aussi ces pauvres gens du peuple complètement décervelés ! La propagande est si efficace !
    C’est affreux, les malheureux pays européens, sous la botte des mondialistes, vont droit dans le gouffre, et vont disparaître, sans que personne ne réagisse.
    Amitié.

  • C"st ce qu'on appelle de l'art comptant pour rien qui
    n'est autre qu'un miroir aux snobs .

  • Cher abad, cher marcel, je pense exactement comme vous! Un signe, une coïncidence: pendant que ce pauvre peuple décervelé défile devant des "oeuvres contemporaines" qui ne sont rien, même pas drôles comme une attraction de foire, de sales voyous souillent le beau musée d'Orsay et crèvent la toile si belle et si émouvante de Claude Monet... Il ne vient pas à l'esprit d'êtres normaux d'abîmer une toile ou une oeuvre d'art. C'est de la haine pure... ou de la débilité profonde...
    Bientôt ils vont casser à coups de marteau les statues dans les parcs, ou encore au Louvre! Quels gardiens peuvent s'opposer les mains nues à des bandes armées de racailles? le temps que la police arrive, des chefs-d'oeuvre peuvent être fracassés... Ils peuvent mettre le feu, également, si ça leur chante, dans les musées! Ce n'est même pas pour voler et revendre, c'est pour détruire... Et dire que les gardiens bondissent si jamais un admirateur effleure du doigt le marbre d'une statue! Rappel à l'ordre! - mais d'ordre, il n'y en a pas pour certains, qui se posent ensuite en victimes... Je connaissais une brave femme qui répétait: " Ce sont des petits jeunes, que voulez-vous!" - Un jour, je lui ai dit: "Et vous, quand vous étiez jeune, vous et votre mari, vous faisiez ça? " - Elle est "restée bête", comme on dit à Marseille... Elle n'a rien su me répondre.

    Amitiés!

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