La vie d'Ernesto Guevara de la Serna, dit "Che", nourrit toujours une suite de controverses entre ses partisans et ses adversaires. La prolifération d'ouvrages historiques, de pamphlets et d'hagiographies n'y change rien, au contraire : les faits les plus simples de l'existence du "guérillero héroïque", selon la mythologie officielle cubaine, semblent devenus définitivement incertains
Compagnon de route du Parti communiste guatémaltèque en 1953-1954, Che, selon les archives du comité central du Parti communiste d'Union soviétique, adhère en 1957 en compagnie de Raul Castro au PSP, le parti des communistes cubains. Mais pour beaucoup d'historiens, il n'a jamais fait acte d'adhésion, se contentant d'être un acteur du rapprochement du castrisme avec le PSP, une fois le pouvoir conquis à La Havane. Seule certitude : il a quitté Cuba lorsque Fidel Castro crée formellement le Parti communiste cubain en octobre 1965.
Che relate, dans un passage de son journal de la guérilla censuré par les autorités cubaines, qu'il s'est porté volontaire pour réaliser la première exécution décidée par les guérilleros et qu'il a tiré une balle de revolver dans la tête d'un condamné. Devenu, après la victoire des barbudos, commandant en chef de la caserne havanaise de la Cabana, il a mis en œuvre plus du quart des six cents exécutions capitales de l'année 1959.
Commentaires
Che est une ordure communiste,mais avouons-le sans ambages,nous ferions de même avec ceux qui mènent
l'Europe au désastre!
Une fois au pouvoir,les nationalistes se doivent de nettoyer les écuries d'Augias et cela ne se fait pas dans la dentelle.
La seule différence,c'est que nous n'agirions pas guidés par des idéologies de type socialiste.
Merci, chère Gaëlle, pour cette note qui remet les « pendules à l’heure ». Pour rester sur le sujet de la propagande, j’ai sursauté ce matin en entendant à la radio cette information : « la réforme des retraites des régimes spéciaux est engagée », alors qu’il ne s’agit que de la négociation. Comme c’est répété en boucle depuis ce matin, ce n’est pas une erreur, mais c’est volontaire. On comprend pourquoi : cette réforme sera mise en pièces par les syndicats, soit par la suppression de certaines règles soit par des compensations, et il ne faut pas que le vain peuple s’en aperçoive. Alors on lui fait croire que c’est déjà fait !
Mais il y avait quand même une bonne nouvelle : il semble que Sarkozy ait redécouvert les vertus de la démocratie en Russie : il aurait fait un discours à des étudiants russes sur les avantages de la démocratie. Alors qu’il applique très vite les principes de la démocratie en France et rétablisse l’égalité des droits et des devoirs de tous, en particulier devant la loi. Une suggestion : il pourrait commencer en supprimant la halde !
Amitié.
Cher abad; tout à fait de votre avis, votre com. est pertinent! Ce qu'a raconté Sarközy aux étudiants sur la démocratie est en somme le "coup de pied de l'âne" à un Poutine qui a été poli mais froid, et n'a montré aucune "convergence" avec le "sarközysme"!(sur l'Iran, le Kosovo serbe) Comme Sarközy lui parlait de sport ( et de jogging: toujours son vieux coup du jogging!), Poutine lui a répondu que son sport à lui, c'était la natation! Comme ça, il ne s'est pas exhibé en train de courir dans les bois avec Sarközy, bien remis à sa place... Il essayait d'être "familier" (cette vulgarité qui lui colle à la peau) et ça n'a pas marché avec l'ex-patron du KGB, avec le nouveau "tsar russe" qui connaît son monde... Sarközy est tombé sur un bec! Je crois qu'il amuse assez les dirigeants de l'Est, qui savent qui il est et d'où il sort. En plus, Cécilia... les rumeurs de rupture se précisent: elle vit à l'hôtel Bristol! Y reçoit ses amis! Dépense l'argent français sans vergogne! Qu'elle se purge avec trois grains d'ellébore!
Amiité