Entendue par les enquêteurs de la Sûreté départementale, l'adolescente a "livré plusieurs versions", pour finir par expliquer s'être "accidentellement blessée avec un grillage". "Elle n'a pas donné d'explication" à son mensonge.
"Son récit était vraisemblable (mais c'était une pure affabulation), le signalement d'un des agresseurs poussé, mais des incohérences ont peu à peu surgi lors du dernier entretien avec elle", a reconnu le directeur du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme. Les éléments de vidéo-surveillance qui avaient pu être exploités n'avaient pas corroboré les dires de l'adolescente.
A quoi ses "agresseurs" auraient-ils pu voir qu'elle était juive? Portait-elle un bijou religieux visible?