Une association d'homosexuels a porté plainte contre l'Etablissement français du sang (EFS) de Toulouse qui a refusé les dons de deux gays. Discrimination? Jean-Marc Ouazan, directeur de la communication d'EFS, a expliqué à l'EXPRESS.fr la position de son association
Notre objectif est la sécurité de nos malades, et rien ne peut nous en écarter. Cela n'a rien à voir avec de l'homophobie. D'ailleurs, les lesbiennes ne sont pas exclues des dons de sang. Nous agissons conformément au principe de précaution, aux exigences de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) ainsi qu'à la directive européenne de 2004 qui nous demande d'exclure des dons toutes les personnes jugées à risques. Pour définir quelles tranches de la population sont à risques, nous nous basons sur des données épidémiologiques concernant le VIH. Or, les résultats de nombreuses enquêtes, dont celles de la presse gay, indiquent une recrudescence des prises de risque parmi les homosexuels hommes.
Mais que dire des homosexuels ayant des relations stables et protégées?
Je suis conscient de la difficulté de la question, et je peux comprendre la réaction d’homosexuels ne prenant pas de risque. Mais il n’est pas possible de faire autrement que de définir de façon définitive des critères de sélection de nos donneurs. D'autres groupes sont exclus des dons de sang, comme les personnes portant un piercing, celles ayant déjà été transfusées ou celles ayant habité en Grande-Bretagne entre 1989 et 1996. A cause de la maladie de la vache folle, ces dernières, même végétariennes, sont pour nous porteuses de danger. Il ne faut pas oublier que si donner son sang est un devoir de citoyen, ce n’est pas un droit.
N'y a-t-il pas des tests du sida avant les dons?
Si, et ils sont systématiques, mais pas complètement sûrs. En effet, si une personne vient d'être contaminée, il peut y avoir un délai de 7à 11 jours avant que le VIH ne soit détectable.
Un hétérosexuel peut très bien mentir sur ses pratiques...
Effectivement, une partie du don se fait inévitablement sur la base de la confiance. C'est pourquoi notre rôle est d'essayer de limiter au maximum les risques. Cela passe par de telles règles.
Est-ce la première plainte de ce genre contre vous?
Non, nous avons reçu plusieurs requêtes similaires de la part d'associations homosexuelles. Le conseiller régional UMP Jean-Luc Romero et président fondateur de l'ELCS (Elus locaux contre le sida), a lui aussi déposé une plainte contre ce règlement. L’avis rendu en février 2006 par la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) a estimé qu'il n'y avait "pas de refus d’accès à un bien ou à un service". En d'autre terme, qu'il n'y avait pas discrimination, même si la situation peut effectivement être vécue comme telle.
(Source: L'EXPRESS.fr)
Commentaires
Ces groupes de pression d’homosexuels se croient tout permis, y compris de mettre en danger la vie de malades, dont ils se fichent éperdument. Le pire est qu’avec la complicité des médiats et d’autres groupes de pression de la même mouvance et de la même idéologie, ils sont capables d’imposer leur point de vue et ainsi imposer à d’autres des risques inadmissibles. Ils le font d’autant plus allègrement, qu’ils savent qu’en cas de plaintes des malades, c’est l’état qui règlera les indemnités, c’est à dire le contribuable et non eux qui auront créé cette situation. On est en pleine immoralité. Tout ceci est parfaitement abject !
Cher abad, bien de votre avis, c'est abject, et c'est pour cela que j'ai mis cette Note. Votre réaction est la mienne, exactement. Assez de ce "terrorisme" homosexuel, de cette maffia rose! En plus, ils disent eux-mêmes ne prendre presque plus de précautions! cette nouvelle "roulette russe" les excite, augmente le plaisir, paraît-il... C'est la culture gay!
Amitiés
« cette nouvelle "roulette russe" les excite, augmente le plaisir, paraît-il... C'est la culture gay! » Ah, ma chère Gaëlle, ne croyez-vous pas que cette culture là se résume à ses trois premières lettres ?