Idriss Deby Itno, président du Tchad, veut punir sévèrement les Français
Neuf Français accusés d'enlèvement et trafic d'enfants au Tchad, ainsi que les sept membres espagnols de l'équipage de l'avion affrété par l'association à l'origine de cette opération controversée, étaient en garde à vue samedi à Abéché, dans l'est du pays.
Ces 16 personnes ont été interpellées jeudi à l'aérodrome d'Abéché, principale ville de l'est tchadien, alors que l'association française Arche de Zoé s'apprêtait à faire embarquer dans un avion à destination de la France 103 enfants de cette région à cheval entre le Tchad et le Soudan.
Les autorités avaient annoncé dès jeudi que les neuf Français -des membres de l'association et trois journalistes - étaient en garde à vue, mais n'avaient pas précisé le statut de l'équipage espagnol.
Les membres de l'équipage "sont aussi en garde à vue, ce sera au juge de décider de la responsabilité de chacun", a finalement déclaré samedi le ministre tchadien de la Justice Albert Pahimi Padacké.
L'avion de la compagnie charter espagnole Girjet était immobilisé en bout de piste à l'aérodrome d'Abéché, selon une journaliste de l'AFP.
Interrogé par l'AFP, le ministère espagnol des Affaires étrangères a indiqué qu'un émissaire devait arriver au Tchad samedi. "Nous avons besoin de savoir ce qui se passe", a-t-il déclaré.
La garde à vue des 16 personnes interpellées prend théoriquement fin samedi soir, mais pourrait être prolongée de 48 heures "pour les besoins de l'enquête", a expliqué le ministre de la Justice, au cours d'une visite à Abéché d'une délégation de hauts responsables tchadiens.
"C'est à l'issue de cette nouvelle (éventuelle) garde à vue que le juge devra décider du chef d'inculpation" qui sera retenu contre les 16 Européens, a-t-il précisé.
Les autorités tchadiennes ont accusé verbalement les responsables de l'opération d'"enlèvement" et "trafic" d'enfants. Le président tchadien Idriss Deby Itno, qui a promis de les sanctionner "sévèrement", s'est même demandé vendredi s'ils avaient l'intention de "vendre" les enfants ou de "les tuer et enlever leurs organes".
Les 16 personnes en garde à vue étaient samedi dans la même pièce du commissariat central d'Abéché, a constaté une journaliste de l'AFP. Ils n'étaient pas menottés et ne portaient pas de trace apparente de violences...
En France et à l'étranger, l'Arche de Zoé se trouve au coeur d'une intense polémique sur ses intentions réelles.
Ses dirigeants affirment avoir monté l' opération pour "sauver de la mort" des "orphelins" affectés par la guerre civile au Darfour (ouest du Soudan) où le conflit a fait, selon l'ONU, 200.000 morts et 2,1 millions de déplacés.
Les enfants sont bien "orphelins" et les Tchadiens "étaient au courant" de l'opération, a assuré un pilote belge qui a transporté ces 81 garçons et 22 fillettes âgés d'un à huit ans jusqu'à Abéché ces dernières semaines.
Ces 16 personnes ont été interpellées jeudi à l'aérodrome d'Abéché, principale ville de l'est tchadien, alors que l'association française Arche de Zoé s'apprêtait à faire embarquer dans un avion à destination de la France 103 enfants de cette région à cheval entre le Tchad et le Soudan.
Les autorités avaient annoncé dès jeudi que les neuf Français -des membres de l'association et trois journalistes - étaient en garde à vue, mais n'avaient pas précisé le statut de l'équipage espagnol.
Les membres de l'équipage "sont aussi en garde à vue, ce sera au juge de décider de la responsabilité de chacun", a finalement déclaré samedi le ministre tchadien de la Justice Albert Pahimi Padacké.
L'avion de la compagnie charter espagnole Girjet était immobilisé en bout de piste à l'aérodrome d'Abéché, selon une journaliste de l'AFP.
Interrogé par l'AFP, le ministère espagnol des Affaires étrangères a indiqué qu'un émissaire devait arriver au Tchad samedi. "Nous avons besoin de savoir ce qui se passe", a-t-il déclaré.
La garde à vue des 16 personnes interpellées prend théoriquement fin samedi soir, mais pourrait être prolongée de 48 heures "pour les besoins de l'enquête", a expliqué le ministre de la Justice, au cours d'une visite à Abéché d'une délégation de hauts responsables tchadiens.
"C'est à l'issue de cette nouvelle (éventuelle) garde à vue que le juge devra décider du chef d'inculpation" qui sera retenu contre les 16 Européens, a-t-il précisé.
Les autorités tchadiennes ont accusé verbalement les responsables de l'opération d'"enlèvement" et "trafic" d'enfants. Le président tchadien Idriss Deby Itno, qui a promis de les sanctionner "sévèrement", s'est même demandé vendredi s'ils avaient l'intention de "vendre" les enfants ou de "les tuer et enlever leurs organes".
Les 16 personnes en garde à vue étaient samedi dans la même pièce du commissariat central d'Abéché, a constaté une journaliste de l'AFP. Ils n'étaient pas menottés et ne portaient pas de trace apparente de violences...
En France et à l'étranger, l'Arche de Zoé se trouve au coeur d'une intense polémique sur ses intentions réelles.
Ses dirigeants affirment avoir monté l' opération pour "sauver de la mort" des "orphelins" affectés par la guerre civile au Darfour (ouest du Soudan) où le conflit a fait, selon l'ONU, 200.000 morts et 2,1 millions de déplacés.
Les enfants sont bien "orphelins" et les Tchadiens "étaient au courant" de l'opération, a assuré un pilote belge qui a transporté ces 81 garçons et 22 fillettes âgés d'un à huit ans jusqu'à Abéché ces dernières semaines.
Commentaires
Le Président du Tchad a agit avec sagesse et honneur. Quelle différence avec ces bobos français qui se croient tout permis ! J’espère maintenant que cette lamentable affaire ne va se transformer en un chantage aux enfants, comme la Libye l’a fait avec les infirmières bulgares.
Il semble se confirmer que l’arche de Zoé serait une organisation de trafic d’enfants. Il nous faut remercier le Président du Tchad d’avoir su réagir comme il fallait ; sans lui, cet ignoble trafic risquait de réussir. Espérons qu’on pourra établir les responsabilités des organisateurs de ce trafic. Maintenant il faut absolument s’interroger sur les soi-disant familles d’accueil qui attendaient à Vatry et qui, étrangement, avaient payé d’avance ces enfants ! Cette affaire est exemplaire de la collusion des lobbies immigrationnistes, mondialistes et pédophiles.
Une revue détaillée de presse sur
http://abandon-adoption.hautetfort.com/
Quand on reparle du devoir d'ingérence:
http://www.historia-nostra.com/index.php?option=com_content&task=view&id=685&Itemid=60
Abad, nous sommes à peu près d'accord. A peu près parce que je pense que certaines familles d'accueil étaient de bonne foi, victimes qu'elles sont de l'idéologie immigrationniste et compassionelle qui plombe notre pays depuis un sacré bon bout de temps.
A peu près parce qu'Idriss Deby est un lascar qui se fout pas mal des gosses de son pays et qui a par contre vu tout l'intérêt politique de l'indignation.
Cela ne dédouane évidemment pas l'Arche de Zoé, ni ses sponsors moraux partisants d'un devoir d'ingérence lamentable et source de tous ces excès.