Aux Emirats Arabes Unis
" N'importe qui peut se cacher sous une burqa..."
Les femmes musulmanes ne seront plus autorisées à voter le visage recouvert d'un voile intégral au Canada en vertu d'un projet de loi déposé vendredi par le gouvernement conservateur.
Le gouvernement est intervenu pour forcer la main d'Elections Canada, l'organisme indépendant chargé de l'organisation des élections, qui avait refusé d'interdire le vote aux personnes ayant le visage voilé lors de récentes élections.
Le projet déposé vendredi vise à assurer "l'identification visuelle des électeurs". Il exige que ceux-ci montrent leur visage avant de voter et ne prévoit qu'une seule exception: celui de personnes ayant le visage couvert pour des raisons médicales, par exemple à la suite d'une opération chirurgicale.
Dans ce cas, plusieurs mesures de contrôle sont prévues: notamment, présenter deux pièces d'identité ou être accompagné d'une personne se portant garante.
Le projet devrait être adopté sans difficulté, les principaux partis s'étant prononcés contre la possibilité de voter le visage couvert.
Une vive polémique sur le port du voile intégral, ou niqab, pendant le vote avait éclaté en septembre à l'occasion d'élections fédérales partielles au Québec.
Quelques jours avant le scrutin, Elections Canada avait précisé les conditions dans lesquelles des femmes portant un voile intégral pouvaient voter sans découvrir leur visage.
Cette annonce avait provoqué un tollé, en particulier au Québec engagé dans un vaste débat sur l'intégration des immigrants.
Les principaux partis politiques avaient demandé à Elections Canada d'interdire le vote le visage couvert et le Premier ministre Stephen Harper était lui-même intervenu d'Australie, où il se trouvait en visite, pour exprimer son "profond désaccord".
Mais le directeur général des élections, Marc Mayrand, avait refusé de bouger. Il avait expliqué que rien dans la loi n'obligeait les femmes musulmanes à se dévoiler pour voter et renvoyé la balle aux parlementaires leur disant que s'ils voulaient modifier la situation ils n'avaient qu'à changer la loi.
Lors des élections partielles du 17 septembre plusieurs personnes avaient voté le visage couvert, non par conviction religieuse, mais pour protester contre la position des autorités électorales.
"Ces personnes ont remis en question la dignité et l'intégrité du processus électoral. Il est essentiel de préserver la confiance du public envers notre démocratie. Ce projet de loi préservera cette confiance", a déclaré le ministre des Transports et bras droit du Premier ministre au Québec, Lawrence Cannon, qui a présenté le projet.
Un projet similaire a été déposé la semaine dernière par un parlementaire du Bloc québécois (indépendantiste).
Une controverse du même type avait eu lieu au Québec avant les élections provinciales de mars. Le responsable des élections dans la province francophone avait dans un premier temps autorisé les femmes musulmanes à voter le visage voilé avant de faire marche arrière devant une levée de boucliers.
La question est d'autant plus sensible au Québec, qui débat depuis des mois sur les "accommodements raisonnables", concessions consenties à des groupes religieux et jugées excessives par certains.
Le gouvernement est intervenu pour forcer la main d'Elections Canada, l'organisme indépendant chargé de l'organisation des élections, qui avait refusé d'interdire le vote aux personnes ayant le visage voilé lors de récentes élections.
Le projet déposé vendredi vise à assurer "l'identification visuelle des électeurs". Il exige que ceux-ci montrent leur visage avant de voter et ne prévoit qu'une seule exception: celui de personnes ayant le visage couvert pour des raisons médicales, par exemple à la suite d'une opération chirurgicale.
Dans ce cas, plusieurs mesures de contrôle sont prévues: notamment, présenter deux pièces d'identité ou être accompagné d'une personne se portant garante.
Le projet devrait être adopté sans difficulté, les principaux partis s'étant prononcés contre la possibilité de voter le visage couvert.
Une vive polémique sur le port du voile intégral, ou niqab, pendant le vote avait éclaté en septembre à l'occasion d'élections fédérales partielles au Québec.
Quelques jours avant le scrutin, Elections Canada avait précisé les conditions dans lesquelles des femmes portant un voile intégral pouvaient voter sans découvrir leur visage.
Cette annonce avait provoqué un tollé, en particulier au Québec engagé dans un vaste débat sur l'intégration des immigrants.
Les principaux partis politiques avaient demandé à Elections Canada d'interdire le vote le visage couvert et le Premier ministre Stephen Harper était lui-même intervenu d'Australie, où il se trouvait en visite, pour exprimer son "profond désaccord".
Mais le directeur général des élections, Marc Mayrand, avait refusé de bouger. Il avait expliqué que rien dans la loi n'obligeait les femmes musulmanes à se dévoiler pour voter et renvoyé la balle aux parlementaires leur disant que s'ils voulaient modifier la situation ils n'avaient qu'à changer la loi.
Lors des élections partielles du 17 septembre plusieurs personnes avaient voté le visage couvert, non par conviction religieuse, mais pour protester contre la position des autorités électorales.
"Ces personnes ont remis en question la dignité et l'intégrité du processus électoral. Il est essentiel de préserver la confiance du public envers notre démocratie. Ce projet de loi préservera cette confiance", a déclaré le ministre des Transports et bras droit du Premier ministre au Québec, Lawrence Cannon, qui a présenté le projet.
Un projet similaire a été déposé la semaine dernière par un parlementaire du Bloc québécois (indépendantiste).
Une controverse du même type avait eu lieu au Québec avant les élections provinciales de mars. Le responsable des élections dans la province francophone avait dans un premier temps autorisé les femmes musulmanes à voter le visage voilé avant de faire marche arrière devant une levée de boucliers.
La question est d'autant plus sensible au Québec, qui débat depuis des mois sur les "accommodements raisonnables", concessions consenties à des groupes religieux et jugées excessives par certains.
Commentaires
Même au Canada,ce pays superbe,on trouve des collabos et des mollassons démocratiques prêts à négocier avec
des moyennageux.
même réflexion que Marcel, pour quand la carte d'identité avec le visage bâché ?