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UN Enième PLAN BANLIEUE...

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Alors que se profile un énième plan Banlieue, une enquête cinglante de la Cour des comptes, présentée hier, pointe les dysfonctionnements de l'Etat dans la conduite de la politique de la ville.

Ce n'est pas faute 
 d'avoir injecté des milliards d'euros depuis vingt ans. Et pourtant, dans les quartiers, sur les dalles, dans les immeubles délabrés ou les ascenseurs en panne, deux décennies de politique de la ville n'ont rien changé. Ou presque.

C'est ce que confirme une enquête de la Cour des comptes commandée par la commission des Finances du Sénat et dévoilée hier soir. Ce dossier de 130 pages, qui porte sur la gestion des crédits de l'Etat versés aux banlieues depuis 2002, est sévère. Pêle-mêle : des lourdeurs dans l'instruction des dossiers, un millefeuille de dispositifs aux moyens financiers conséquents mais aux effets difficiles à évaluer sur le terrain, des subventions qui tardent à être versées aux associations... Or, malgré des dispositifs en pagaille, le taux de chômage dans les quartiers demeure deux fois plus élevé que dans le reste du pays. Vous avez dit gabegie ?

Philippe Dallier, sénateur UMP de Seine-Saint-Denis, ne conteste pas la sévérité du rapport, mais relativise : « Sans ce qui a été fait depuis vingt ans, la situation serait bien pire. Le plan de rénovation urbaine de Borloo en 2003 est une grande avancée. » Pour Pierre Cardo, maire (UMP) de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), « la politique de la ville n'est qu'une rustine sur une chambre à air poreuse. Il faut réellement évaluer l'action de l'Education, de la police et de la justice en banlieue. Et se demander si les moyens attribués sont en adéquation avec les besoins ».

Autant dire que Fadela Amara, énième secrétaire d'Etat à la Politique de la ville, va devoir « faire la révolution » et - comme elle le martèle - « faire exploser les préjugés » si elle veut, pour une fois, métamorphoser le visage de cités qui ont cessé d'y croire. Hier, en visite à Corbeil-Essonnes (Essonne) et aux Mureaux (Yvelines), elle a écouté les doléances des habitants.

Des rencontres organisées dans le cadre de la préparation d'un énième plan Banlieue qui doit être annoncé au début de l'année prochaine par le président de la République, Nicolas Sarkozy... invisible à Argenteuil, La Courneuve, Clichy-sous-Bois et ailleurs depuis qu'il est à la tête de l'Etat.

Commentaires

  • Si ce nouveau plan banlieues est à l’image du Lexik des cités, les pauvres banlieues ne sont pas près de sortir de l’auberge, heu pardon de la gargote !

  • Seul le retour massif au bled de tous ces va-nu-pieds,analphabètes ,tchouk tchouk nougat et autres tarés congénitaux,est une solution réaliste.
    Le problème est insoluble quelle que soit la teneur du nième plan des banlieues.
    Le coût de tous ces inutiles constitue une charge financière intolérable pour le pays.

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