Le procès de trois officiers français poursuivis pour avoir involontairement causé la mort de deux élèves-officiers africains lors d'un exercice en montagne en janvier 2004 a débuté lundi devant le tribunal correctionnel de Marseille.
Christian Heintz, 53 ans, Pascal Lefebvre, 46 ans, et Christian Le Bras, 52 ans, respectivement directeur d'exercice, chef de stage et officier-montagne au Centre d'instruction et d'entraînement au combat en montagne (CIECM) de Barcelonnette (Alpes), n'ont fait aucune déclaration avant le début de l'audience.
Ce procès, prévu pour durer jusqu'à mercredi, doit revenir sur les circonstances de l'exercice en montagne effectué par quelque 90 élèves de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, basée à Coëtquidan (ouest), au cours duquel deux stagiaires, le Nigérien Laouali Karimoune et Kondi Abdallah Nandja, fils du chef d'état-major des armées du Togo, étaient morts de froid.
Seul un représentant de la famille du premier s'est porté partie civile dans cette affaire. Aucun des autres élèves-officiers, parmi eux deux femmes, dont certains avaient été gravement touchés (hypothermie, engelures, etc.), n'a porté plainte et seul l'un d'entre eux était présent lundi matin à l'audience.
Les trois prévenus, qui n'ont pas été encore interrogés, nient toute faute dans leur conduite de cet exercice, avaient indiqué avant l'audience leurs avocats.
Ce procès, prévu pour durer jusqu'à mercredi, doit revenir sur les circonstances de l'exercice en montagne effectué par quelque 90 élèves de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, basée à Coëtquidan (ouest), au cours duquel deux stagiaires, le Nigérien Laouali Karimoune et Kondi Abdallah Nandja, fils du chef d'état-major des armées du Togo, étaient morts de froid.
Seul un représentant de la famille du premier s'est porté partie civile dans cette affaire. Aucun des autres élèves-officiers, parmi eux deux femmes, dont certains avaient été gravement touchés (hypothermie, engelures, etc.), n'a porté plainte et seul l'un d'entre eux était présent lundi matin à l'audience.
Les trois prévenus, qui n'ont pas été encore interrogés, nient toute faute dans leur conduite de cet exercice, avaient indiqué avant l'audience leurs avocats.
Le fait que ces deux malheureux élèves-officiers aient été africains, comme on le précise, change-t-il quelque chose à ce drame de la montagne en hiver ?
(Source: Actu Orange)