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Pitreries...

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20 novembre 2007

On pensait que le président vénézuelien viendrait à Paris avec une preuve de vie d'Ingrid Betancourt. Hugo Chavez repart avec une promesse. Le chef de la guérilla colombienne des Farc s'est engagé par écrit «à fournir avant la fin de l'année» une preuve que l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt est en vie, a déclaré le président vénézuélien lors d'un déjeuner à l'Elysée avec son homologue Nicolas Sarközy .

Cette visite officielle avait pourtant suscité de grands espoirs des familles des otages. M. Chavez, leader de gauche en Amérique latine, est mandaté depuis trois mois par Bogota comme médiateur pour trouver un «accord humanitaire» avec la guérilla marxiste des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) qui combattent les autorités du pays depuis 1964.

«Nous sommes très déçus. Pourquoi les Farc ne donnent pas ces preuves de vie alors qu'ils ont réussi à traverser la jungle pour se rendre à Caracas» discuter avec Hugo Chavez ? s'est interrogé Fabrice Delloye dans un entretien.

Pour lui, «si on n'a pas dans les 15 jours de preuve de vie, ça veut dire qu'il est arrivé quelque chose à Ingrid et les autres otages et que les Farc nous baladent et n'ont aucune parole».

«Tout laisse à penser que la preuve est vraiment en chemin. Je ne vois pas comment les Farc pourraient se moquer de Chavez», a toutefois tempéré la soeur de l'otage, Astrid Betancourt, rappelant que l'armée colombienne avait redoublé ces dernières semaines ses opérations militaires contre la guérilla.

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