Messe, drapeaux en berne et des milliers de bougies: l'Ukraine a célébré samedi le 75e anniversaire de la grande famine des années 1932-33 qui a fait des millions de morts et reste l'objet d'un contentieux entre Kiev et Moscou.
"C'était un génocide. Une tentative de soumettre la nation, consciente, planifiée et mise en oeuvre", a lancé, le visage grave, le président Viktor Iouchtchenko, un pro-occidental, devant plusieurs milliers de personnes réunies sur la place St Michel, dans le centre de Kiev.
"Son organisateur et exécutant était le régime totalitaire communiste. Les crimes du bolchevisme et du communisme sont identiques à ceux du nazisme", a-t-il accusé, après avoir mené un défilé de plusieurs milliers d'Ukrainiens portant des drapeaux nationaux assortis d'un ruban noir en signe de deuil, vers un monument érigé en mémoire aux victimes de la famine.
La grande famine, qui à tué entre quatre et dix millions d'Ukrainiens, est "la pire catastrophe" nationale, a estimé M. Iouchtchenko, exhortant à la "condamnation mondiale de la terreur communiste".
Après une minute de silence, observée dans tout le pays vers 14H00 GMT, des milliers d'Ukrainiens, dont le chef de l'Etat, ont commencé à allumer des bougies sur la place St Michel pour rendre hommage à leurs compatriotes tuée par la famine.
Les commémorations ont été ouvertes dans la matinée par un service funèbre célébré en la cathédrale au centre-ville et suivi par le chef de l'Etat, le Premier ministre par intérim Viktor Ianoukovitch, réputé pro-russe, et bon nombre de ministres.
"Nous prions pour le repos des serviteurs de Dieu tués par la famine en Ukraine", a déclaré un prêtre vêtu d'une chasuble dorée. "Mémoire éternelle" entonnait le choeur d'église.
En 1932, les autorités soviétiques ont déclenché une campagne de collectivisation forcée au cours de laquelle elles ont réquisitionné semences, blé, farine, légumes et bétail, acculant les paysans à la famine notamment en Ukraine.
Selon des experts ukrainiens et occidentaux, comme le Britannique Robert Conquest, cette famine provoquée intentionnellement par le pouvoir soviétique visait à briser les velléités d'indépendance de l'Ukraine.
Les autorités soviétiques avaient bloqué les fournitures de produits alimentaires dans les régions frappées par la famine et continuaient à exporter du blé à l'étranger, alors que des milliers d'Ukrainiens mouraient de faim chaque jour.
Depuis des années, Kiev cherche à faire reconnaître par l'ONU la grande famine des années 1932-33 comme un génocide contre le peuple ukrainien.
"C'était un génocide. Une tentative de soumettre la nation, consciente, planifiée et mise en oeuvre", a lancé, le visage grave, le président Viktor Iouchtchenko, un pro-occidental, devant plusieurs milliers de personnes réunies sur la place St Michel, dans le centre de Kiev.
"Son organisateur et exécutant était le régime totalitaire communiste. Les crimes du bolchevisme et du communisme sont identiques à ceux du nazisme", a-t-il accusé, après avoir mené un défilé de plusieurs milliers d'Ukrainiens portant des drapeaux nationaux assortis d'un ruban noir en signe de deuil, vers un monument érigé en mémoire aux victimes de la famine.
La grande famine, qui à tué entre quatre et dix millions d'Ukrainiens, est "la pire catastrophe" nationale, a estimé M. Iouchtchenko, exhortant à la "condamnation mondiale de la terreur communiste".
Après une minute de silence, observée dans tout le pays vers 14H00 GMT, des milliers d'Ukrainiens, dont le chef de l'Etat, ont commencé à allumer des bougies sur la place St Michel pour rendre hommage à leurs compatriotes tuée par la famine.
Les commémorations ont été ouvertes dans la matinée par un service funèbre célébré en la cathédrale au centre-ville et suivi par le chef de l'Etat, le Premier ministre par intérim Viktor Ianoukovitch, réputé pro-russe, et bon nombre de ministres.
"Nous prions pour le repos des serviteurs de Dieu tués par la famine en Ukraine", a déclaré un prêtre vêtu d'une chasuble dorée. "Mémoire éternelle" entonnait le choeur d'église.
En 1932, les autorités soviétiques ont déclenché une campagne de collectivisation forcée au cours de laquelle elles ont réquisitionné semences, blé, farine, légumes et bétail, acculant les paysans à la famine notamment en Ukraine.
Selon des experts ukrainiens et occidentaux, comme le Britannique Robert Conquest, cette famine provoquée intentionnellement par le pouvoir soviétique visait à briser les velléités d'indépendance de l'Ukraine.
Les autorités soviétiques avaient bloqué les fournitures de produits alimentaires dans les régions frappées par la famine et continuaient à exporter du blé à l'étranger, alors que des milliers d'Ukrainiens mouraient de faim chaque jour.
Depuis des années, Kiev cherche à faire reconnaître par l'ONU la grande famine des années 1932-33 comme un génocide contre le peuple ukrainien.
Commentaires
« Les crimes du bolchevisme et du communisme sont identiques à ceux du nazisme » : attention Viktor Iouchtchenko va être accusé de révisionnisme, de négationnisme ; en d’autres mots, il va lui arriver des bricoles…