Nice: un mouvement d'extrême droite jugé pour avoir reconstitué Unité radicale
Le 26/11/2007 à 20:23
Six mois de prison avec sursis ont été requis lundi à Nice contre l'ex-président du groupuscule d'extrême droite Jeunesses Identitaires, accusé d'avoir reconstitué sous cette appellation le groupe Unité radicale dissous en 2002 après une tentative d'assassinat d'un de ses membres contre Jacques Chirac.
Une peine de 20.000 euros d'amende a également été requise lors de cette audience au tribunal correctionnel contre Philippe Vardon, président des Jeunesses Identitaires (JI) depuis leur création, en septembre 2002, et jusqu'en août 2007.
Les JI avaient été fondées un mois après la dissolution du mouvement d'extrême droite Unité radicale dont l'un des sympathisants, Maxime Brunerie, avait tenté d'assassiner l'ancien président Jacques Chirac, en juillet 2002.
Le parquet de Nice avait ouvert une instruction pour "reconstitution de ligue dissoute" après avoir interpellé des militants des JI pour des "agressions racistes", commises en marge d'une réunion du mouvement en avril 2005 à Nice.
Rappelant que ce motif de poursuite a été institué en France après le coup de force des ligues d'extrême droite contre le gouvernement le 6 février 1934, le représentant du parquet, Michel Redon, a souligné le caractère "rare" d'une telle procédure.
Selon lui, les Jeunesses Identitaires présentent "une identité de moyens, de logistique, de personnes et une continuité idéologique" avec Unité radicale. Philippe Vardon, ancien président du mouvement de jeunesse du MNR, était l'un des animateurs d'Unité radicale, selon l'accusation. Cette dernière a également souligné que les JI et Unité radicale renvoient aux mêmes adresses postales et possèdent le même hébergeur sur internet, une structure américaine dirigée par un ancien responsable du Ku-Klux-Klan.
Philippe Vardon a nié tout lien avec Unité radicale et dénoncé l'acharnement de la justice à son encontre. Le parquet a également requis 50.000 euros d'amende contre l'association Jeunesses Identitaires et laissé la possibilité au tribunal d'en interdire les activités. Le jugement sera rendu le 17 décembre.
© 2007 AFP
Commentaires
Il ne faut pas gèner l'implantation des mosquées.
Pendant que le gouvernement a toutes les prévenances pour la racaille et les émeutiers (je viens d’entendre Fillon annoncer fièrement à l’Assemblée Nationale (rien que ça !) qu’il a présenté les condoléances de la République (sic !) aux familles des voyous), il persécute avec acharnement ceux qui désirent tout simplement rester Français.
Et avez-vous remarqué qu’ils n’ont pas un mot, pas une pensée, pour la malheureuse Anne-Lorraine poignardée lâchement dans le RER ? Et il faut aller sur un site étranger pour apprendre que son meurtrier s’appelle Thierry Dève-Oglou ! Voici l’adresse (c’est en anglais):
http://www.brusselsjournal.com/node/2699
L’article est intitulé : « troisième festival parisien annuel de l’intifada » !
En France on cherche à nous le cacher ! C’est ce qu’on appelle en France la liberté de la presse !
Cher abad, le nom du meuurtrier d'Anne-Lorraine est dans le Parisien: pas encore eu le temps de mettre la note!
Hallucinant: Fillon présente les condoléances de la République aux familles? Je lis bien?
Amitiés
Hélas, chère Gaëlle, vous me lisez bien, c’était à la télévision, dans le cadre de la retransmission des « débats » de l’Assemblée nationale !
Cher abad, hallucinant! c'est le seul mot qui me vient...
Enfin l'Etat fait preuve d'autorité !
Des guignols voilà ce qui nous gouverne et nous juge.
@Paul-Emic, quand on fait une sorte de synthèse, on s'aperçoit que toutes ces infos se tiennent entre elles, comme les sales doigts d'une main crochue... Toutes se rejoignent CONTRE les Français, les sous-chiens... Mais pourquoi tant de haine? Nous ne faisons que les accueillir, les entretenir, les "respecter", etnous faire cracher dessus en disant merci?
Mais c'est peut-être pour cela...
Sarközy est pire que tous les précédents, qui ne valaient déjà pas grand'chose...