Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mathias Duchemin, petit martyr

228ca7cb0f5f130086d49376476deaa1.gif
Mathias Duchemin  4 ans

Christian Beaulieu, déjà condamné pour des attentats à la pudeur sur des mineurs, comparaîtra aujourd'hui pour le meurtre et le viol du jeune Mathias, 4 ans. L'accusé nie les faits malgré des aveux passés en garde à vue.

Depuis sa cellule de la centrale de Moulins-Yzeure (Allier), il nie le meurtre depuis des mois malgré des aveux devant les gendarmes auxquels il avait confié « une pulsion brutale ». Christian Beaulieu, 57 ans, le tueur présumé du petit Mathias Duchemin, 4 ans, violé et tué à Moulins-Engilbert (Nièvre) dans la nuit du 6 au 7 mai 2006, sera jugé par la cour d'assises de la Nièvre à partir d'aujourd'hui et jusqu'à vendredi. Plus de soixante témoins, cinq experts psychiatres et psychologues seront appelés à la barre.

Petit homme fluet, impliqué dans des affaires d'agressions sexuelles sur des mineurs dans les années 1980, Christian Beaulieu sera dans le box des accusés aux côtés de son ex-compagne, Marie-Jeanne Hoffmann, une femme de 49 ans poursuivie pour non-dénonciation de crime.



Christian Beaulieu, sans emploi, avait été interpellé dans son appartement du centre de Moulins-Engilbert, moins d'une semaine après la découverte du corps de Mathias. L'enfant, second fils d'un couple d'agriculteurs de la commune, avait été retrouvé entièrement nu, dissimulé sous un amas de terre, dans le lit de la rivière le Guignon. Il avait disparu quelques heures plus tôt alors qu'il jouait avec d'autres enfants, près de la salle polyvalente où ses parents et cent cinquante convives assistaient à une soirée organisée par le Centre cantonal des jeunes agriculteurs. Ses vêtements étaient éparpillés derrière cette salle près de laquelle l'accusé avait été aperçu le soir du drame. Des enfants avaient signalé aux enquêteurs la présence d'un individu avec un chapeau « sans bord ». A la question de savoir si Christian Beaulieu était ce mystérieux homme avec un béret ou une casquette, le procureur de la République de Nevers, Christian Gongora, avait lâché un oui catégorique le jour où il annonçait les aveux du suspect. Il ajoutait que le « scénario détaillé de la disparition et de l'homicide décrit par cet individu confirmait les conclusions des enquêteurs ».

RIP Mathias

Commentaires

  • .. et hop, voilà le processus de substitution engagé :
    Samedi, la messe solennelle (qui aurait pu attendre),
    et dès Lundi : processus de sustitution.
    [pourquoi croyez-vous que "les magistrats" gardent sous le coude des affaires pendant des années et des années : croyez-vous que c'est leur sollicitude pour les coupables ou les victimes qui les préoccupent ? Il s'agit bien plutôt de maintenir constamment disponible un vivier d'affaires, pour les besoins, au jour le jour, de la manipulation politico-médiatique : ON N'ANIHILE VRAIMENT QUE CE QUE L'ON PEUT SUBSTITUER, et pour cela, une seule condition impérative : respecter un bon "timing"..] Que l'inculpé soit innocent ou coupable, ce n'est pas cela qui préoccupe beaucoup le Système : d'ailleurs l'inculpé ne cesse de clamer son innocence, et ce n'est pas cela que l'on va expliciter rapidement : il correspond trop bien aux besoins du moment. Quant à la charge émotionnelle de ce crime, la jeunesse de la pauvre victime, tout cela est parfaitement adapté à l'effet que l'on cherche : balayer et tourner la page sur toute autre considération émotionnelle.. C'est ça "la politique" !]
    Francis Batt

Les commentaires sont fermés.