Israël pensait que son passé l’avait placé à l’abri de tels phénomènes, mais découvre soudainement que le racisme et la discrimination sont de plus en plus répandus en son sein. Précédée d’une série d’actes d’antisémitisme et de discriminations à l’encontre de la minorité juive éthiopienne, la publication d’un rapport sur la montée du racisme en Israël a provoqué un débat particulièrement vif cette semaine.
Selon un sondage effectué par l’Association israélienne pour les droits civiques (ACRI), 75 % de la population juive d’Israël refuserait d’habiter le même immeuble qu’un Arabe, 50 % estiment que les Arabes ne méritent pas d’avoir les mêmes droits que les autres citoyens. Deux tiers des jeunes sont persuadés que les Arabes sont moins intelligents, pas instruits, sales et violents. Jusqu’à présent, ces préjugés contre la minorité arabe d’origine palestinienne ayant choisi de rester en Israël après la création de l’État juif en 1948 étaient considérés comme un mal inévitable. Et ils n’avaient jamais soulevé l’indignation des plus hautes autorités de l’État.
« La population arabe d’Israël ne peut plus vivre ainsi et la population juive d’Israël ne peut pas continuer de vivre avec de telles statistiques », a réagi le ministre israélien arabe des Sports et de la Culture, Ghaleb Majadle. Le ministre de la Construction et du Logement, Ze’ev Boim, a critiqué le rapport:« Comme ils sont minoritaires, alors tout est la faute de la majorité juive, juge-t-il. Les droits civiques doivent être les mêmes pour tous. Nous devons nous demander : que se passe-t-il de leur côté, quel est le comportement de la minorité vis-à-vis de la majorité ? Est-ce que les Juifs peuvent entrer et vivre dans des immeubles ou même des quartiers habités par les Arabes ? »
Les Juifs d'ethiopie discriminés
Les préjugés ne se limitent plus à la minorité arabe, qui compte aujourd’hui 1,2 million de personnes. Ils touchent aussi les Falachas, les Juifs d’Éthiopie dont Israël a sponsorisé l’immigration depuis trente ans. Ces dernières semaines, les médias israéliens ont fait état de plusieurs cas de « ségrégation » dans le système scolaire. Ainsi, une école religieuse de Petah Tikva, une banlieue déshéritée de Tel Aviv, a dispensé des cours séparément à quatre élèves d’origine éthiopienne nés en Israël. Leurs récréations n’avaient pas lieu à la même heure que les autres élèves. Motif : ils n’étaient pas jugés suffisamment religieux. Le premier ministre, Ehoud Olmert, s’est dit choqué. « Le sentiment d’injustice qu’ont les Juifs éthiopiens n’est pas détaché de la réalité, a-t-il dit . Nous devons changer cette réalité. » Tzippi Livni, la ministre des Affaires étrangères, a dénoncé les discriminations contre les Falachas sur le marché du travail et pour les locations d’appartement.
La multiplication des agressions antisémites contre les Juifs ultraorthodoxes, perpétrées par la forte minorité d’origine russe au cours de l’année passée, avait fait surgir le débat sur la nécessité d’élaborer une loi punissant les crimes antisémites et les actes racistes. S’estimant vacciné contre de telles dérives en raison de son passé, l’État hébreu n’avait pas jugé nécessaire de voter de telles lois jusqu’à présent...
Commentaires
Ils vont connaître les joies du multicul,du métissage indispensable,de l'universalisme et toutes les bilevesées
du mondialisme.
J'oubliais "le vivre ensemble et le dialogue interculturel si enrichissant".
Un connard gauchiste local va faire voter une triclée de lois antiracistes et ce peuple va subir ce que nous subissons en Europe avec la clique gestapiste MRAP?SOS machin,etc...
Le caillassage et la racaille,ils connaissent déjà mais eux,au moins,peuvent répliquer avec des armes et balles réelles.