La surenchère des FARC...
La France est prête à accueillir des guérilleros des FARC de Colombie qui seraient libérés en échange d'otages, mais demande au président colombien Alvaro Uribe de redoubler d'efforts pour faire libérer Ingrid Betancourt, a annoncé le Premier ministre François Fillon mercredi.
En réponse à une demande de M. Uribe, "la France a indiqué qu'elle était disponible, avec d'autres pays européens et d'autres pays d'Amérique latine" pour accueillir ces guérilleros, a-t-il déclaré sur Europe 1 et RFI.
De son côté, Nicolas Sarközy a affirmé que l'annonce de la libération de trois otages par les Farc allait "dans le bon sens", mercredi à la sortie du Conseil des ministres.
Les Forces armées révolutionnaires colombiennes ont proposé de libérer 45 de leurs otages, dont Ingrid Betancourt, en échange de l'élargissement de 500 de leurs membres détenus en Colombie. Mardi, veille d'une journée de mobilisation en faveur de l'otage franco-colombienne, les FARC ont fait un geste en annonçant qu'ils allaient libérer trois otages dont une proche d'Ingrid Betancourt, Clara Rojas.
M. Fillon, qui avait rencontré six chefs d'Etat latino-américains à Buenos Aires le 10 décembre, a de nouveau insisté sur la mobilisation de Paris. Rappelant la lettre du président Nicolas Sarközy réclamant aux FARC une initiative "humanitaire", il a souligné que la France avait mis en oeuvre "tous les canaux nécessaires" dans la région pour aider aux négociations. "On sent qu'il y a un processus qui correspond très exactement aux initiatives prises par la France il y a plusieurs semaines", a-t-il dit. Le Premier ministre a également maintenu une forte pression sur le président Uribe, pour qu'il "accepte qu'il y ait beaucoup d'interventions".
La libération d'Ingrid Betancourt est "devenue maintenant une question mondiale. Le monde entier a les yeux rivés sur la Colombie, sur Ingrid Betancourt et sur l'action du président Uribe", a-t-il dit. "Il doit être celui qui doit permettre la libération d'Ingrid Betancourt. C'est plus important que tout pour lui et pour son pays".
En réponse à une demande de M. Uribe, "la France a indiqué qu'elle était disponible, avec d'autres pays européens et d'autres pays d'Amérique latine" pour accueillir ces guérilleros, a-t-il déclaré sur Europe 1 et RFI.
De son côté, Nicolas Sarközy a affirmé que l'annonce de la libération de trois otages par les Farc allait "dans le bon sens", mercredi à la sortie du Conseil des ministres.
Les Forces armées révolutionnaires colombiennes ont proposé de libérer 45 de leurs otages, dont Ingrid Betancourt, en échange de l'élargissement de 500 de leurs membres détenus en Colombie. Mardi, veille d'une journée de mobilisation en faveur de l'otage franco-colombienne, les FARC ont fait un geste en annonçant qu'ils allaient libérer trois otages dont une proche d'Ingrid Betancourt, Clara Rojas.
M. Fillon, qui avait rencontré six chefs d'Etat latino-américains à Buenos Aires le 10 décembre, a de nouveau insisté sur la mobilisation de Paris. Rappelant la lettre du président Nicolas Sarközy réclamant aux FARC une initiative "humanitaire", il a souligné que la France avait mis en oeuvre "tous les canaux nécessaires" dans la région pour aider aux négociations. "On sent qu'il y a un processus qui correspond très exactement aux initiatives prises par la France il y a plusieurs semaines", a-t-il dit. Le Premier ministre a également maintenu une forte pression sur le président Uribe, pour qu'il "accepte qu'il y ait beaucoup d'interventions".
La libération d'Ingrid Betancourt est "devenue maintenant une question mondiale. Le monde entier a les yeux rivés sur la Colombie, sur Ingrid Betancourt et sur l'action du président Uribe", a-t-il dit. "Il doit être celui qui doit permettre la libération d'Ingrid Betancourt. C'est plus important que tout pour lui et pour son pays".
Ce sont les FARC qui libéreront Ingrid Betancourt où et quand ils l'auroint décidé. Contre une "rançon" dont le prix restera ultra-secret...
45 otages contre 500 guerilleros!
Commentaires
Je suis mort d'inquiétude au sujet de M.Betancourt(sic)
mais une libération pour le jour de Noel,voilà qui conviendrait bien au nain pour redorer son blason
souillé par les propos et le comportement du chamelier.
Une fois libérée et obligatoirement éperdue de reconnaissance envers el libertador ,elle tombera dans ses bras et exprimera la voix tremblante, que ce dernier a été l'artisan principal de sa libération.
Cette scène fera pleurer dans les chaumières,c'est sûr.
Au moins, cette fois, c’est clair : sous prétexte que 2 ( ou 3 ?) « otages » sont « libérés », la France accueille à bras ouverts des trafiquants de drogue, terroristes criminels et preneurs d’otages ; et les dirigeants français sont leurs complices. Cela se murmurait, on n’osait trop y croire, mais c’est la dure réalité qui nous assomme et que tous les médiats trouvent normale !
On n’a pas fini de toucher le fond le plus abject !