Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

N'DJAMENA EST TOMBE AUX MAINS DES REBELLES

90ebb948f26a3e18d91647e722e6afc7.jpg

En quelques jours à peine, ils ont traversé tout le pays. Samedi matin, ils étaient aux portes de la capitale, N'Djamena, et des Français présents sur place et joints par téléphone par les télévisions et radios évoquaient des tirs d'arme lourde aux portes de la ville. A présent, les rebelles se sont emparés de la capitale tchadienne : la chute de N'Djamena a été annoncée samedi en fin de matinée de source militaire. "Toute la ville est entre les mains des rebelles. Il n'y a plus que des  combats de nettoyage", a indiqué cette source.

Quant au président Idriss Déby, il est retranché dans le bâtiment de la présidence, près duquel des combats ont été signalés entre forces gouvernementales et rebelles. Le président a tenté pendant une demi-heure, apparemment sans succès, de desserrer l'étau de la rebellion qui l'encercle, en faisant tirer des chars le protégeant. "Idriss Deby est encerclé, il peut se rendre s'il le souhaite", a déclaré un responsable de la rebellion. Selon lui, la rébellion tchadienne envisagerait même d'attaquer le bâtiment présidentiel.

La France condamne l'action des rebelles

Face à la dégradation rapide de la situation, l'Union africaine, qui condamne l'attaque des rebelles, a mandaté le président congolais et le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi pour "trouver une solution négociée". Le président Idriss Deby Itno, chef militaire arrivé au pouvoir par les armes en 1990, avait regagné N'Djamena vendredi lorsque ses forces n'avaient pas réussi à  stopper l'avancée des rebelles lors de violents affrontements à une cinquantaine de kilomètres au nord de la capitale. Depuis, il s'est longuement entretenu au téléphone avec Nicolas Sarkozy, qui a ensuite fait le point avec le ministre de la Défense Hervé Morin.

Paris condamne "fermement la tentative de prise du pouvoir par la force" au Tchad "par des groupes armés venus de  l'extérieur", appelle à "l'apaisement et à la réconciliation" et apporte son "soutien à la médiation que vient d'engager l'Union Africaine en ce sens". En parallèle, Paris prépare l'évacuation de 700 Français et étrangers, qui sont sous la protection de l'armée française. Ils pourraient être évacués dans samedi après-midi

(LCI.fr 02.02.08)

Commentaires

  • Les médiats se sont empressés de qualifier la nouvelle madame Sarkozy de ‘première dame de France’. Ils cherchent à créer un titre qui n’existe pas. Ils se croient toujours sous l’ancien régime !

  • Par suite d’une erreur de manipulation , mon message précédent qui était destiné à la note « Mariage en Sarkoland » s’est trouvé mis sur cette note. Excusez-moi, chère Gaëlle.
    ***
    Ce brusque renversement de situation au Tchad pose beaucoup de questions quand au sérieux de la politique française dans cette région de l’Afrique. Qui a armé et organisé cette rébellion ? C’est le crédit de la France qui en prend un sérieux coup dans toute l’Afrique. Et on peut s’interroger si l’organisation de « l’arche de zoé » n’avait pas des objectifs cachés autres que ceux officiellement annoncés et s’il n’y a pas eu une tentative de manipulation derrière cela. En tout cas quel recul de la France par rapport à sa position en Afrique il y a encore 20 ans !

  • Cher abad, je n'écrirai pas ce que je pense de ce mariage... La non publication des bans est à peine légale... Quant à la mariée, peut-on appeler cette personne "Première dame de France", titre qui n'existe que pour les merdiats?
    Tout le monde connaît son cul sur papier glacé!

Les commentaires sont fermés.