Selon nos sources, des représentants du cabinet de Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur chargée des cultes, ont assisté, le 30 janvier 2008, à un déjeuner à la mosquée de Mantes-La-Jolie, en compagnie du recteur du lieu de culte, Ali Berka, et de l’ancien maire de la Ville, Pierre Bédier.
Ce dernier, président du Conseil général et député des Yvelines, désirait obtenir l’aval de la ministre pour un projet de création d’une fondation pour l’islam à Mantes-la-Jolie.
Il existe déjà une fondation pour les œuvres de l’Islam de France, mise en place en 2005 par Dominique de Villepin, alors ministre de l’Intérieur. Cette organisation peine à exister et bien des observateurs doutent qu’elle parvienne jamais à remplir sa fonction: canaliser les fonds de donateurs étrangers afin de faciliter la construction de lieux de culte musulmans en France.
D’après des proches du dossier, l’Arabie Saoudite, dont les caisses débordent, renâcle franchement à mettre au pot. Elle ne souhaite pas traiter avec une fondation dont le président est l’Algérien Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris.
La nouvelle fondation, située à Mantes-La-Jolie, pourrait lui plaire davantage. L’Arabie Saoudite connaît bien la ville puisque La Ligue islamique mondiale - financée par le régime wahhabite - y possède son siège et que la mosquée a été financée aux trois-quarts par des fonds saoudiens. Le recteur de la mosquée, Ali Berka, est par ailleurs considéré comme très proche des dirigeants saoudiens.
Reste qu’une telle fondation ne pourrait voir le jour sans le feu vert du Conseil d’Etat.
Ce dernier, président du Conseil général et député des Yvelines, désirait obtenir l’aval de la ministre pour un projet de création d’une fondation pour l’islam à Mantes-la-Jolie.
Il existe déjà une fondation pour les œuvres de l’Islam de France, mise en place en 2005 par Dominique de Villepin, alors ministre de l’Intérieur. Cette organisation peine à exister et bien des observateurs doutent qu’elle parvienne jamais à remplir sa fonction: canaliser les fonds de donateurs étrangers afin de faciliter la construction de lieux de culte musulmans en France.
D’après des proches du dossier, l’Arabie Saoudite, dont les caisses débordent, renâcle franchement à mettre au pot. Elle ne souhaite pas traiter avec une fondation dont le président est l’Algérien Dalil Boubakeur, recteur de la Mosquée de Paris.
La nouvelle fondation, située à Mantes-La-Jolie, pourrait lui plaire davantage. L’Arabie Saoudite connaît bien la ville puisque La Ligue islamique mondiale - financée par le régime wahhabite - y possède son siège et que la mosquée a été financée aux trois-quarts par des fonds saoudiens. Le recteur de la mosquée, Ali Berka, est par ailleurs considéré comme très proche des dirigeants saoudiens.
Reste qu’une telle fondation ne pourrait voir le jour sans le feu vert du Conseil d’Etat.
(L'Express 02.02.08)